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dimanche 19 septembre 2010

la démocratie participative 19/9/2010

CARTES SUR TABLE….


Nous vivons dans un pays , dans une commune où la gestion de toutes les affaires politiques , sociales , éducatives, culturelles et sportives se réalisent par la démocratie représentative.
A période régulière prévue par les textes, nous élisons nos représentants pour exercer dans un laps de temps, défini par la loi, la charge de l’intérêt général.
Durant leur mandat, ces élus réalisent les promesses contenues dans leur programme avec plus ou moins de réussite.
En fonction du sérieux de leurs propositions, de la qualité du travail collectif réalisé , ils réussissent, mais quelquefois, malheureusement, ils précipitent leurs concitoyens dans le marasme et les hausses d’impôts par leur incompétence.
Cela arrive, c’est déjà arrivé et cela arrivera encore.
Dans la démocratie représentative, il est non seulement bien, mais souhaitable, de constater l’existence d’une opposition afin de juguler, de limiter les excès d’un pouvoir détenu par un seul courant d’opinion.
A Saint Quay, il n’est pas de tradition d’avoir, au lendemain des élections municipales, une opposition clairement définie et jouant un rôle constructif au sein de l’assemblée communale.
Au soir du dernier scrutin où trois listes s’affrontaient, la liste « autrement » a obtenu dès le premier tour 18 élus sur 23, la moyenne obtenue de ces élus est de 1138 voix sur 2238 votants soit environ 55% des suffrages exprimés.
Ce résultat aurait dû conduire le futur maire a mieux évaluer la situation résultant de ce vote, il a préféré, dans l’euphorie de la victoire, poursuivre sa vindicte contre l’équipe sortante et contenter les 5 candidats de sa liste restés sur le bord du chemin menant à l’hôtel de ville .
Cela l’a conduit, par son blog, par la presse et des tracts, à vilipender une éventuelle opposition en écrivant, entre autre, ceci :
« Aujourd’hui, il reste 5 siéges de conseillers à pourvoir et certains affirment déjà qu’il faut une opposition. Mais une opposition à quoi ? A votre vote ? Au souhait manifesté par les quinocéens de voir notre ville enfin s’animer ? Une opposition aux femmes et aux hommes tout juste choisis dimanche dernier et qui n’ont pas encore pu se mettre au travail ?
Cette opposition que l’on devine de principe est souvent systématique, négative, et finit au fil des mois par devenir destructrice ».
Trente mois après ce succès triomphant, notre maire a fabriqué, à l’intérieur de son conseil, ce qu’il ne voulait pas concéder à ses concurrents des municipales de 2008, une opposition déterminée.
De plus M Blanc affirmait « nous avons besoin de toute l’équipe pour mobiliser les talents de chacun afin de réaliser notre ambitieux projet au service de tous les quinocéens ».
En cette mi-septembre 2010, il ne reste plus que 13 conseillers municipaux, maire compris, pour réaliser le fabuleux destin de notre cité.
La presse qui relate les convulsions du conseil municipal, les deux blog au plus près de la réalité locale ne sont pour rien dans ce naufrage lamentable.
Les artisans des blogs ne sont que des chroniqueurs et, pour ma part, je réfute les demandes me sommant d’arrêter de critiquer et de faire, à la place, des propositions, des suggestions et de préparer l’avenir.
Préparer l’avenir avec qui , avec quoi , tant qu’il y aura des commentaires sous pseudo ou anonymes , l’alternative à l’équipe en place n’est pas prête de voir les jour.
La difficulté à obtenir les documents administratifs est patente, la réponse à mes courriers pour me faire une juste opinion sur les dossiers en cours est extrêmement longue et, de plus, les documents demandés ne sont pas joints dans leur intégralité.
Cela a été le cas pour l’aire de carénage où, pour pouvoir comprendre les conséquences de l’arrêt des travaux, j’ai dû passer par la Préfecture, le maire refusant de me fournir les documents normalement accessibles à tous citoyens qui en font la demande.
Sur le cinéma, j’ai demandé, par courrier, la copie de la reprise du fond par la municipalité, les différentes conclusions des commissions de sécurité et l’éventuelle expertise des lieux avant de se lancer dans les travaux de rénovation sous l’ancienne municipalité.
J’attends, et faute de DGS, je risque d’attendre encore longtemps.
Dans notre ville, il est bien difficile de suivre les travaux en cours, les élus ne sont pas très bavards , sur le groupe des treize formant aujourd’hui la liste encore fidèle au programme « Saint Quay Portrieux autrement » combien travaille sérieusement leur secteur de responsabilité ?, quand on entend leur silence au cours des conseils, il y a de quoi s’inquiéter et de renforcer l’idée que le maire s’occupe de tout et eux de rien.
Cela explique sans doute que le GR 34 est toujours fermé sur sa partie la plus pittoresque. que le centre des congrès soit l’objet de contrariétés venant des assureurs, que le plan de circulation, après des mois de consultation par les quinocéens, reste toujours à l’état de projet, que le PLU ne sera pas examiné comme prévu en septembre, que le cinéma est devenu, par ses multiples études, le déversoir des deniers publics, que les rues du Portrieux demeurent toujours aussi sales , que l’on ne voit point venir la moindre réglementation pour les camping-cars, qu’une quinocéenne en difficulté par un voisinage ne respectant rien , appuyée par une pétition largement signée, ne trouve aucun écho auprès du maire, etc …
Le maire dirige tout, ne délègue rien et passe trop de temps hors des murs de Saint Quay.
Cependant, il vous dira qu’il a mis en place des commissions extra municipales, c’est ce qu’il appelle la démocratie participative.
Ce concept est à la mode mais, n’étant heureusement que consultatif, le dernier mot reste au maire et à son cercle d’amis rapproché.
La commission de la culture avait tout réglé pour le spectacle son et lumière d’août 2010, il a suffi que des amis du maire, se réclamant de ce qui a de plus sacré dans l’histoire de Saint Quay fassent entendre leurs voix et le projet est passé à la trappe avec, en plus, des indemnités à verser au metteur en scène.
Mme l’adjointe propagandiste de ce spectacle grandiose, spécialiste du lancer de chaussettes, a dû manger son chapeau ; dernièrement, sur l’affaire de la plainte contre W Abbest, elle a encore mangé son nouveau chapeau dans la discrétion en se faisant représenter au conseil municipal.
Commissions extra municipales, démocratie participative dans notre ville où ailleurs, ce sont des hochets pour gogos ou bobos !!!
Il y a plus de dix ans que je me suis installé dans cette station balnéaire et il a fallu 2008, avec les municipales, pour que je m’intéresse à la vie municipale de Saint Quay.
Avant, le voilier était mon activité de retraité, Jean Paul Alaux m’a sollicité amicalement pour être un NOM sur sa liste.
Entretenant une certaine cordialité avec lui, je l’ai connu à la tête de son agence immobilière, j’ai fini par accepter et je ne regrette rien , cela m’a permis de rencontrer un ensemble de personnes pour la plupart très intéressant.
J’ai aussi, et c’est sans doute le plus important pour moi, rencontré Jean François Villeneuve, enfant du pays, créateur du LEQ au lendemain des élections.
C’était une bonne idée de suivre l’avancement des promesses contenues dans le programme du vainqueur aux municipales en utilisant un blog.
C’était d’autant plus une bonne idée que ce programme transpirait la démagogie, que les nouveaux élus formaient une assemblée impossible, le maire avait joué « malin » en les réunissant…. le ver était dans le fruit.
Dans la liste de JP Alaux, je n’ai jamais entendu l’idée farfelue d’arrêter les travaux de l’aire de carénage en construction.
J’ai entendu qu’il aurait fallu attendre le résultat des élections, la construire ailleurs, plus à gauche, plus à droite, moins grande, etc… mais jamais l’ineptie d’arrêter les travaux, de la modifier et de remettre le site dans l’état premier.
En juillet 2008, quand est apparu l’arrêté du maire indiquant un emprunt de 400 000 €, j’ai commencé une longue enquête sur la dilapidation de l’argent public et du détournement de l’objet de cette construction.
Cela n’a pas été facile, aussi, pour ne pas rester au milieu du gué, je me suis adressé au maire sortant Gérard Lambotte, c’est JF Villeneuve qui m’a conduit chez lui.
J’ai travaillé avec l’ancien maire facilement, j’ai appris ce que voulait dire l’ intérêt général , j’ai aussi mesuré la différence entre des mauvais amateurs revanchards et un serviteur qualifié de l’état.
Tout n’est pas simple dans la vie quand on met sa compétence au traitement des dossiers, on oublie parfois que le genre humain est assurément compliqué.



Mon action aujourd’hui avec mon blog est d’appréhender au mieux les problèmes locaux et c’est quand même normal d’aller vers la lumière plutôt que de patauger au milieu des petites querelles de personnes.
Aussi, n’en déplaise aux « pisse vinaigre » et aux commentateurs courageux dans l’anonymat !!! j’écris mes chroniques sous la dictée d’aucune personne.



JOUNENT michel

1 commentaire:

le blog de Michel a dit…

il est difficile à st-quay-portrieux,d'admettre que l'on a eu tout faux(pour certaines personnes)
en votant D.BLANC.
cordialement
JF COULANGEON