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mercredi 29 septembre 2010

DANS NOTRE VILLE,
on recense une centaine d’enseignes.


Des commerces de tout genre existent et recouvrent parfois plusieurs activités : hôtel-restaurant, bar-tabac, librairie-journaux, etc.
La dégringolade de l’activité commerciale de Saint Quay-Portrieux ne date pas d’hier mais s’inscrit dans la transformation générale du commerce et des services.
Le petit commerce, même franchisé, subit de plein fouet les nouvelles manières de consommer.
Dans cette réalité, la voiture joue un rôle considérable.
En périphérie de ville, dans les zones artisanale et commerciale, les enseignes de la super distribution font la loi, elles offrent la diversité, de larges horaires d’ouverture, le rapport qualité–prix, les nouveaux modes de consommation (le bio, l’alimentation casher, halal, les produits orientaux ...).
On peut examiner le problème dans tous les sens, il est illusoire de penser au retour du commerce de proximité …d’antan.
Toutes les boutiques ayant cessé leur activité ont été transformées pour la très grande majorité en logement.
A ce jour, les vitrines pouvant redevenir des commerces se comptent sur les doigts d’une main, de deux, avec beaucoup de souvenirs et d’imagination.
Les commerçants de Saint Quay-Portrieux sont peu organisés et leur association ne les représente pas tous.
Une trentaine seulement ont répondu à l’invitation du maire pour faire avancer et connaitre d’éventuelles solutions à cette atonie commerciale.
Ce n’est pas la première fois que les municipalités en place se penchent sur ce difficile problème.
Sous l’ancienne municipalité, les propositions d’aider les commerçants pour établir des dossiers d’aides financières du FISAC n’ont été que peu utilisées par les intéressés.
Le commerce quinocéen, sous cette nouvelle municipalité, n’a connu aucun progrès, les boutiques ont continué à disparaître (tapissier, couturière, poissonnerie, restaurant, etc).
De Kertugal au Portrieux en passant par Saint-Quay, le désert commercial se précise, les habitudes sont prises et, pour la population travaillant en dehors de la commune, les courses domestiques se font ailleurs.
L’étude proposée à la trentaine de commerçants, réalisée pour le compte de la communauté de commune, n’apporte pas grand chose de nouveau et l’idée qu’autour de la poste et de l’école existerait un flux de fréquentation est étonnante.
C’est encore une étude bien singulière, une de plus !!!
Une idée revient régulièrement autour de ce fameux flux provoqué par la fréquentation de la poste, elle est de créer une offre commerciale autour du futur cinéma, cinéma contigu à la poste.
L’adjoint au commerce, en près de trois ans, n’a pas fait évolué ce volet économique de la vie quinocéenne.
Le fameux droit de préemption sur des boutiques fermées, annoncé par le maire dans son programme pour inciter l’ouverture en haute saison de commerces spécialisés, (cycles, galerie d’art, bouquiniste spécialisé etc) est resté dans les cartons des promesses.
La revivification du commerce local nécessite un travail énorme, ingrat et n’ouvre pas forcément à des succès.
Il ne faut pas oublier qu’un commerce est avant tout une expérience individuelle.
On mesure dans ce domaine, comme dans d’autres, que les propositions démagogiques font gagner à l’évidence les élections mais ne règlent en rien ce probléme kafkaïen.
Et à cela s’ajoute, pour rendre le probléme encore plus difficile, le développement de l’Internet.
On n’est qu’au début du commerce en ligne, cela promet !!!



JOUNENT michel



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