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jeudi 30 septembre 2010

SNIFF,
PAUPIETTES
ET JÉRÉMIADES…




Une journaliste en mal de reconnaissance a commis un brûlot en mêlant l’histoire de deux bouchers délinquants à celle de plusieurs commerçants de Saint Quay.
Dans ce bouquin, Saint Quay devient Saint May et Plouha devient Plouray, les noms des commerçants sont facilement identifiables.
Pour « pisser de la ligne » cette pseudo enquêtrice fait état de commérages, de ragots et d’une multitude d’approximations.
Depuis cette parution, on assiste aujourd’hui à de sérieux démentis des personnes mises en scène dans ces pages.
Cette journaliste travaillait dans un journal proposant « le mieux vivre masculin », elle poursuit dans ce livre son intérêt pour ceux qui pensent que la drogue peut permettre « ce mieux vivre ».
Elle prend fait et cause pour ces deux personnes, punis par la justice, condamnés à la prison et à de fortes amendes douanières et fiscales.
Elle présente les parents de ces dealers et de ce toxicomane comme des victimes de l’acharnement policier, de la jalousie environnementale et puis, surtout, comme des benêts découvrant par hasard le trafic de leurs enfants.
Elle est dithyrambique sur le travail de ces deux bouchers charcutiers traiteurs et amateurs de voitures de sport de haute gamme (Ferrari rouge et Porsche jaune).
Ces deux super travailleurs faisaient 15 heures par jour, à la lire, ils aimaient leur boulot et leur boucherie de Saint Quay était l’accomplissement d’un rêve.
Et comme il leur restait un peu de temps, ces courageux accomplissaient de nombreux A.R vers Rotterdam (NL) pour faire leur achat de cocaïne et autre poison.
Malgré leur mère à la caisse et la présence d’un comptable, ils ont confondu recettes et bénéfices, cette confusion est la marque de l’ignorance élémentaire des règles de gestion d’un commerce.
Dans l’essentiel du livre, la journaliste développe les secrets de cette activité extrêmement rentable qu’est l’achat et la revente de produits illicites.
La cocaïne, l’héroïne et le cannabis provoquent des addictions dramatiques, ces produits sont mortifères et il est regrettable de lire les propos de ces deux dealers qui ne font pas de différence entre la vente de la viande et de la drogue.
Ce livre a eu un prolongement sur une radio privée nationale, il donne le beau rôle à cette famille de pieds nickelés.
Dans les milieux branchés, les policiers, la justice, les gardiens de prison et les voisins des délinquants sont de tristes sires et ceux qui franchissent largement la ligne jaune sont , à lire cette journaliste , que de malheureuses victimes de la société.
Ce livre dégrade l’image de marque de notre station balnéaire.

La meilleure réponse à faire à cette journaliste baignant dans le sensationnel de caniveau est d’ignorer son livre et de boycotter sa vente dédicace.

JOUNENT michel







2 commentaires:

DUNIS Gilles a dit…

Cette même radio lors d'une émission quotidienne rediffusée la nuit à 3h du matin s'et permis de mettre sur un piédestal un voyou notoire,accessoirement vedette de cinéma,et dont le nom ressemble à un joueur de foot ball français jouant à Arsenal.Dégouté que l'on donne toujours la parole à ces inutiles,j'ai immédiatement arrêté ma radio,mais le mal est fait en France,les vedettes ce sont les voyous......et il y en a partout!

Silemord a dit…

notre premier magistrat devrait jumeler sa ville avec Chicago !