Pages

samedi 2 octobre 2010

le joujou 02/10/2010

LE JOUJOU DU MAIRE…



Des informations concordantes
conduisent à penser que les travaux de restructuration du cinéma vont rapidement commencer.
Ce projet est entouré de tous les secrets, les promesses qui visaient à prendre les quinocéens pour des gens adultes sont oubliées.
Aucun élu ne connaît la moindre parcelle de ce dossier.
Le plan de financement relève du secret défense, un peu à l’image de la réalisation du CLJ.
On attend encore la, ou les raisons, de l’abandon de la partie théâtrale.
M le maire met dans cette réalisation une énergie que l’on ne lui connaissait pas.
Coûte que coûte, à marche forcée, sans attendre l’obtention réelle des subventions, les travaux sont annoncés et il se fait fort de tenir son pari d’ouvrir la première séance pour juillet 2011.
Ce dossier a été largement sous estimé pendant la campagne électorale de 2008.
Il s’est dit beaucoup d’approximations sur le sujet et certains écrits du futur maire en 2007 sont totalement mensongers.
Sur son blog, support de sa campagne électorale, on peut encore vérifier l’énormité des propositions de M Blanc et en particulier celle là :
« Le cinéma sera réouvert et exploité rapidement pour revenir dans sa configuration initiale, c’est à dire un théâtre municipal afin d’affirmer sa vocation multiculturelle ».
Cette phrase en dit long sur l’incompétence de l’équipe « autrement » quand elle a étudié ce problème.
Le cinéma est fermé depuis 2004.
Le fond de commerce appartenait depuis le 30 juin 1993 à la SARL « Glozel » représentée par M Goter.
Des commissions de sécurité de l’arrondissement de Saint Brieuc ont visité régulièrement le cinéma théâtre « Arletty ».
le 29 juin 1994
le 3 juin 1997
le 6 juin 2000 avec la recommandation de débarrasser les loges en sous sol.
le 26 mai 2003, la commission a prescrit neuf recommandations dont la dernière qui demandait de déposer un dossier de déclassement en 4 ème catégorie, cette commission a émis un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation de l’établissement.
Le maire en poste a notifié le procés verbal à l’exploitant.
De 1993 jusqu'à la cession de ce fond de commerce à la ville de Saint Quay Portrieux, aucun travail sérieux n’a été entrepris pour maintenir le cinéma dans un état de sécurité acceptable pour les spectateurs.
Cette cession a été décidée par le conseil municipal du 3 mai 2005 par un vote à l’unanimité des 17 élus présents ou représentés.
L’acte notarial indiquait, en mai 2005, la vente du fond de commerce pour une somme de 11 000 € (5 000 € pour les éléments incorporels et 6 000 € pour le matériel , mobilier et agencement) auxquels s’ajoutaient les frais d’actes.
En novembre 2006, l’Hôtel de ville de Saint Quay Portrieux a sollicité la société Norisko construction (35 770 Vern sur sèche) pour établir un diagnostic sur l’état de ce cinéma « Arletty ».
Le document réalisé, suite à cette expertise, est constitué de 42 pages, on y trouve une description assez alarmante de l’état de cette salle de projection.
Ce document rappelle que l’examen s’est fait sur les parties visibles et accessibles ; le diagnostic parasitaire du bois , sur le repérage de l’amiante et la présence du plomb ne faisait pas partie de la prestation de contrôle technique.
Je me suis procuré l’ensemble des documents , commission de contrôle départementale, acte de cession du fond de commerce, diagnostic sur l’état du cinéma , l’équipe « autrement », en préparant ses propositions sur la réouverture du cinéma, pouvait en faire autant .
Cela aurait évité à cette équipe et son leader de raconter n’importe quoi et de mentir sur la possibilité d’ouvrir de nouveau cette salle de projection rapidement.
Le maire arrivera bien par financer ce cinéma, (emprunt ou auto financement), mais ce qu’il va devoir chercher avec obstination, ce sont les spectateurs pour cette salle moderne.
M Blanc devra faire des prodiges pour la gestion du cinéma,( DSP, Régie municipale ou cinéma associatif ) et pour équilibrer ces budgets de fonctionnement, il sera alors difficile de raconter n’importe quoi.




JOUNENT michel


1 commentaire:

DUNIS Gilles a dit…

Je suis partagé entre tristesse et courroux.
Les valets de son maître (je veux parler de Ciné St Quay se moquent bien du coût des travaux et on n'est certainement pas au bout des mauvaises surprises,et font fi du déficit annuel chronique que ns allons TOUS subir pendant des années,longtemps longtemps après que l'équipe actuelle aura disparu.Ils ont trouvé un joujou (qui ne fait pas crac boum hue)afin d'occuper leurs longues journées inactives,ah que cela est facile avec l'argent des contribuables.....
Et que dire de nos élus,pas UN SEUL ne se dresse contre ce projet,tétanisés ,la peur de perdre leur nom sur la porte d'un bureau ? Pas UN SEUL n'ose simplementdemander le plan de financement réel,rien,tous au garde à vous! Je pense sincèrement que ceux qui dans cette équipe espèrent encore être grand Calife se sont définitivement exclus de la compétition.