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jeudi 11 novembre 2010

la ménagerie et le contribuable 11/11/2010

LE REQUIN,
LE VAUTOUR
ET LE COCHON DE PAYEUR...
le contribuable quinocéen!!!


L’affaire de l’achat des murs d’un commerce de presse en difficulté n’est pas prête de s’éteindre.
Sur les conseils d’un bureau d’études de Saint Brieuc « Cible et stratégie », encore un, on a appris que le « mitage d’une ligne de commerce affecterait durablement l’attractivité commerciale du quai de la République ».
Utiliser le nom mitage en secteur urbain est inapproprié, mais venant d’un bureau d’études, cela fait toujours de l’effet pour vendre au plus cher ses travaux en utilisant un langage abscons !!!
La position du maire est fragile, il a de plus imposé son point de vue aux forceps.
Dix sept élus présents ou représentés et seulement sept élus ont voté pour la délibération N° 10/117.
Le petit commerce est une aventure personnelle, elle se fait aujourd’hui dans des conditions particulièrement difficiles.
Ces dernières années, les bouleversements dans le commerce de proximité sont inouïs et l’accélération de l’utilisation de l’Internet n’arrange rien.
Le marchand de journaux du port d’échouage est situé dans un quartier quasiment à l’abandon, les rues sont sales, les commerces végètent.
L’ancienne propriétaire de ce commerce de presse pratiquait le portage des journaux à domicile, c’était important pour la clientèle âgée de cette partie du Portrieux.
Cela ne semble plus être le cas à ce jour et sans aucun doute la rentabilité de cette boutique en est affectée.
Le maire, à la veille des municipales, s’était présenté comme un dirigeant régional d’une Banque–Assurance de renommée internationale, c’est bien dommage qu’il n’ait pas mis ses compétences à conseiller le marchand de journaux pour renégocier les emprunts usuraires , la presse rapporte que les taux de ces emprunts oscillent entre 12 et 13 %.
Des solutions pour faire baisser ces taux démentiels devaient être possible, l’argent emprunté aujourd’hui n’a jamais connu des taux aussi bas.
Taxer la ou les banques qui conduisent ce commerçant à une situation inéquitable de REQUIN est surprenant pour une personne qui a fait carrière et qui s’en vante dans ce secteur important de l’économie.
La schizophrénie est partout, nous le savons.
Notre maire se réclame d’un certain humanisme , j’ai l’impression qu’en engageant les finances locales au secours du « malheureux marchand de journaux », il est sur le chemin de la rédemption après son long périple de faire de l’argent avec l’argent .
Dans ce quartier, le restaurant « La bienvenue » a mis la clé sous la porte ; depuis la fin octobre, l’hôtel-restaurant « Le Saint-Quay » est en redressement judiciaire , de nombreux autres commerces vivotent, PIQ l’imprimeur local a déposé le bilan et jamais, jusqu'à maintenant, les quinocéens n’ont pu constater la promptitude des élus « Autrement » à se saisir des problèmes des commerçants.
Le choix d’acheter les murs de ce « malheureux » commerçant par la municipalité est une décision arbitraire, les élus n’étaient pas en possession de toutes les informations pour délibérer.
La meilleure des preuves de l’opacité de cette délibération est l’attitude du maire-adjoint, délégué au commerce… il s’est dérobé au moment du vote.
L’union des commerçants est faiblement représentative, son communiqué de presse sur le sujet de l’achat des murs est désarmant , il dénonce les méthodes du maire, il regrette l’absence de concertation, il parle de distorsion de concurrence entre les commerçants , mais une fois dit, les commerçants indiquent qu’ils s’abstiendront d’accroître les difficultés du marchand de journaux.
Avec une pareille prise de position, le maire peut dormir sur ces deux oreilles.
Ce communiqué de presse bien singulier est à l’image de la personne qui conseille les commerçants, il s’était déjà proclamé conseiller d’élus municipaux en conflit avec M.Blanc, ces derniers ensuite ont démissionné, en matière de conseil …c’est un orfèvre.
Et si ma mémoire est bonne, je l’entends encore me faire l’article de ce marchand de journaux du port …un tableau peint au vitriol.
Je croyais naïvement que le maire élu par la majorité de la population devenait le maire de tous les quinocéens et bien, je me trompais.
En qualifiant un commerçant de VAUTOUR , il dépasse largement le cadre de ses prérogatives.
Si l’on accepte la concurrence, si l’on accepte qu’une activité commerciale est à l’image de son propriétaire alors, il ne faut pas s’étonner que des commerces naissent, vivent et meurent .
Faire un procès d’intention au buraliste du port d’Armor sur ses velléités à développer son commerce est très grave.
Le commerce à Saint Quay Portrieux ne fonctionne pas encore sous une forme administrée… M Blanc.

Il est grand temps dans notre commune de hiérarchiser les projets, les remises en état, la place du social, la bonne gestion des deniers publics et surtout, redonner au conseil municipal toutes ses prérogatives.

JOUNENT michel

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans cette affaire, c'est le Quinocéen qui paiera !

Mais il était aussi possible tout d'abord de faire "un tour" des banques pour renégocier un taux d'emprunt immobilier à 12 ou 13 % (dixit Mr le Maire)

Ils tournent actuellement autour de 3 %, une économie non négligeable du coût du crédit !