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vendredi 14 janvier 2011

fils aériens...14/01/2011

UNE AFFAIRE RONDEMENT MENÉE !!!

La délibération N ° 10/09 du 14 janvier 2010 autorisait le maire à signer une convention et des avenants éventuels avec le Syndicat Départemental d'Electricité des Côtes d'Armor.
Il s'agissait de procéder par des travaux à l'effacement du réseau d'alimentation aérien d'électricité et d'installer de nouveaux lampadaires.
Les voies concernées étaient la rue Beaudrit et l'Allée de la grève Gicquel.
Le montant évalué de cette entreprise s'établissait à 24 700 € TTC dont 14 820 € à la charge de la commune.
Le chantier se termine et le résultat est plaisant.
Au cours de ce conseil , devenu fameux par sa suspension en cours de séance faute de quorum, J.Lucas avait posé la question qui fâche :
Pourquoi commencer par ces rues? et le maire, fort de son autorité, avait répondu avec dédain : il faut bien commencer par quelque part !!!
Pour les amoureux de la ville , ceux qui la traversent en piéton, ceux qui apprécient sa singularité et la beauté de certaines de ses constructions, il y a des rues au Portrieux autour du restaurant fermé "La bienvenue" ou en centre ville comme la rue de "La bourgade" qui méritent l'effacement du réseau aérien, tant le spectacle de tous ces fils traversant les rues est attristant.
Mais voilà, le maire a préféré, sans vergogne , que ces travaux commencent par la rue où il réside et celle du président de l'association "Ciné st-ke", candidat à la gestion associative de la future prestigieuse salle de cinéma "Arletty".
Du côté du Gerbot d'avoine, les rues perpendiculaires au début du Boulevard du Littoral, deviennent très "sympa " (trottoirs, enrobé, éclairage , évacuation des eaux pluviales ) ,il en est de même pour tout ce quartier.
A l'inverse, du côté du centre ville, le trottoir pair de la rue de Dôl est dans un état épouvantable (arbres en mauvais état , racines affleurant le goudron , herbes folles, trottoirs défoncés) , c'est désolant.
Le choix fait par le maire, entre des travaux dans une impasse quasiment privée , la sienne, et l'abandon d'une rue passagère, met en doute l'authenticité de sa conviction à bien gérer la ville dans l'intérêt général.
JOUNENT michel

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