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dimanche 6 février 2011

la grenouille...06/02

"La grenouille qui se veut aussi grosse que le boeuf"





Avec la délicatesse d'un chien dans un jeu de quilles , Madame Salaün "analyse", par un article sur " LEQ ", le contenu de l'ordonnance du délibéré de ma requête en suspension de la délibération du conseil municipal N° 10/1117.
Délicatesse, en passant sous silence le nom du requérant.... votre chroniqueur, Michel Jounent.
Sur "l'analyse", il n'y a pas grand chose à redire, sinon que l'exposé est bien confus.
Le loyer réclamé au propriétaire actuel de la maison de la presse du port est de 5 000 € HT.
Les 6 000 € dont on parle dans la presse et dans l'ordonnance du délibéré ne sont qu'une nouvelle proposition du maire et non pas le résultat de la modification de la délibération votée par le conseil.
A ce jour, la distorsion à la concurrence s'établit à près de 50 % par rapport aux loyers moyens pratiqués pour un local de surface équivalente dans notre ville de Saint Quay Portrieux .
Je m'y suis repris à deux fois pour obtenir une audience au Tribunal Administratif de Rennes et entendre le juge du référé se prononcer sur ma demande de suspension de la délibération N°10/117.
La première fois , je n'avais produit qu'une requête en suspension, elle a été jugée irrecevable car on doit joindre à ce genre de demande une requête en annulation.
J'ai obtenu de G.Lambotte, pour ma seconde démarche, son aide et sa compétence pour l'établissement sur le fond et la forme d'une telle action en justice administrative.
J'ai immédiatement reçu l'avis de recevabilité de mes requêtes et la date de l'audience publique de l'examen de ma demande de suspension (21 /01 /2011).
Le maire actuel n'aime pas que l'on se mette en travers de ses choix municipaux , il a sorti l'artillerie lourde en sollicitant un cabinet parisien d'avocats auprès du Conseil d 'Etat.
J'ai reçu, pour contrecarrer ma requête en suspension, un mémoire de 14 pages et une étude sur le commerce du "Sudgoélo" de 146 pages.
Je me suis rendu à l'audience du tribunal de Rennes et en entendant l'avocat de la municipalité, j'ai mesuré le coût exorbitant des honoraires demandés par ces avocats spécialisés.
Quelques jours après l'audience publique , j'ai reçu un nouveau mémoire de 6 pages ???
Ma demande de 700 € en application de l'article L761-1 n'était que de pure forme.
J'ai réalisé tous les documents nécessaires pour matérialiser mes requêtes grâce à mon travail personnel et aux conseils de G. Lambotte.
Je n'ai jamais prétendu à l'obtention de cette somme, aussi, la demande de Madame Salaün qui m'intime d'annoncer l'usage que j'aurais pu en faire , est incongrue.
Le jugement sur le fond interviendra entre un et deux ans!!!
A ce jour , la date du passage chez le notaire pour l'achat des murs du fonds de commerce du libraire n'est pas connue, que reste-il de l'extrême urgence du choix des 7 élus sur 17.
La délibération N°10/117 a été votée il y a près de 100 jours!!!
Les "Faisous et les Disous" telle était une initiative de la maire adjointe à la culture, on peut assimiler cette façon de faire et dire les choses aux propos que tient madame Salaün sur ma démarche auprès du Tribunal Administratif.
Je dépose les requêtes, Madame commente, je prends les risques d'être condamné  aux dépens, Madame commente, je travaille le dossier avec G.Lambotte, Madame commente...
Non, Madame, je ne suis pas seulement un particulier mécontent de l'achat d'une boutique par le maire à un prix pharamineux et pour une location dérisoire, mais un citoyen étonné de constater l'absence de réactions sérieuses et organisées des quinocéens devant les dérives de la municipalité.
C'est vrai que de votre côté, il n'y pas si longtemps, vous trouviez que le  maire avait éte élu avec " un  programme séduisant." ( Presse d'Armor du 3 mars 2010)
Ainsi va la vie , il y a ceux qui parlent avec suffisance et ceux qui font, ou du moins essaient, de contester la désolante vie municipale.
Le LEQ se trompe d'objectifs en cherchant à me discréditer par la publication de textes désagréables et méprisants.
En l'absence de rédacteurs de son association travaillant sur des sujets sérieux, que le Président continue à publier des poèmes de mirliton sur la ville et continue à compter les nids de poules de la chaussée, et tout sera pour le mieux pour alimenter son programme de "sans" projet ... culturel pour la ville!!!
Pour conclure , j'aime également le bon "Jean de La Fontaine", et je me rappelle sa fable sur la grenouille à l'ego surdimensionné.

Extrait :
l"Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur.
Disant :Regardez bien ma soeur;
Est-ce assez? dites ; n'y suis-je point encore?
Nenni. M'y voici donc?
Point du tout. M'y voilà?
Vous n'en approchez point.
La chétive Pécore
S'enfla si bien qu'elle creva" etc

JOUNENT michel







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