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mercredi 31 août 2011

deux affaires 31/08/2011


INCOMMUNICABILITÉ.











C'est le maître mot qui régit les rapports du maire à ses colistiers , qui règle les rapports du maire à la population quinocéenne.
Sur les inaugurations et sur les pince-fesse municipaux, pas de problème, la communication communale tourne à fond et on est sûr de voir la photo de M Blanc dans la presse et les médias locaux.
Mais sur les projets importants, il est de plus en plus difficile de savoir où l'on va!!!
tant sur les sommes engagées.
tant sur le mode de financement.
tant sur les délais de réalisation.
et surtout sur le choix des entreprises devant réaliser les travaux.
Le maire travaille dans le secret et il reste très peu d'élus à connaître la teneur de ses décisions.
Quarante et un mois après l'élection de la liste "Autrement", beaucoup de quinocéens constatent avec amertume les effets de la démagogie électorale la plus éculée.
La demi mandature dépassée , le maire à la tête de son conseil municipal désarticulé, fait la démonstration qu'il n'a plus les moyens de ses ambitions.
Je reprends pour la Xème fois l'examen de deux projets bien différents par le montant de leurs investissements, ils ont en commun la marque de l' inefficacité du maire de mener à bien et rapidement leurs réalisations.
le cinéma
l'achat des murs d'une boutique au Portrieux.
Le maire et les services techniques ont réceptionné le cinéma restructuré depuis cinq semaines:
C'est maintenant une salle magnifique.
Ce sont des fauteuils confortables.
C'est un vaste écran
C'est, avec sa salle conviviale et son élévateur pour personnes handicapées, un appendice étonnant pour un cinéma.
.C'est aussi des abords entièrement reconditionnés, avec le parking J B Barat à l'enrobé totalement refait, avec ses 43 places matérialisées dont 4 places pour personnes handicapées et avec 2 râteliers pour le stationnement de douze vélos.
C'est pour bientôt l'installation de deux caméras de la vidéo-protection, avec celle déjà installée au coin de la rue Pasteur et du Bd Foch, le quartier du cinéma sera placé en haute sécurité.
C'est depuis le mois d'avril l'embauche d'un directeur et la recherche d'un projectionniste.
Ce sont aussi des matériels commandés très en retard ( logiciels , informatique et jusqu'à l'enseigne du cinéma).
Autrement dit , dans la confusion des conseils municipaux traitant du cinéma, par le travail du maire dans le secret de son bureau, on est incapable de savoir quand ce lourd investissement commercial avant d'être culturel sera ouvert au public et produira des recettes pour équilibrer son budget annexe de fonctionnement.
Il reste aussi à obtenir la visite et l'accord de la commission de sécurité de ST Brieuc pour que ce bel outil au coût démesuré connaisse l'ouverture de ses portes.

Sur la boutique de presse du quartier du port.
Il y a maintenant dix mois que la délibération visant à sauver un commerçant du désastre a été voté grâce à l'attitude du maire adjoint G Brezellec qui, le soir du vote, a préféré sortir du scrutin avec le mandat d'une conseillère.
Responsable du commerce au niveau de la Communauté de communes, il aurait pu influencer ses collègues en s'opposant avec conviction à cette délibération, on n'en serait pas là.
A écouter plusieurs élus du quartier du port, il y avait urgence à sauver ce libraire et le maire, avec la délicatesse qu'on lui connaît, avait dénoncé les requins et vautours qui rodaient autour du malheureux commerçant.
il a fallu 5 mois pour établir un contrat de location dont le montant a varié 3 fois,    5 000 € annuel votés, puis 6 000 € dans la presse et pour terminer 6 500 € dans le contrat .
il a fallu 6 mois pour établir un bien curieux acte d'acquisition des murs du commerce.
Dix mois plus tard après ce vote, les problèmes que pose la situation hypothécaire de cet ensemble immobilier existent et la connaissance de la réponse de la conservation des hypothèques n'est pas accessible.
La réalisation de l'achat des murs par le paiement de 100 000 € au commerçant relève encore à ce jour du secret défense.
M Blanc continue à ignorer le droit des citoyens à accéder aux actes administratifs relatifs aux actes et contrats passés par la municipalité.
Il continue à "s'asseoir" sur la loi du 17 juillet 1978 et son article 2.
Deux affaires municipales où les cafouillages et secrets se sont multipliés et surtout où la curiosité des élus à jouer leur rôle n'a pas été autorisée par M Blanc.
Le prochain conseil municipal du 15 septembre est attendu par les quinocéens et surtout par des élus de plus en plus sensibles aux interrogations des électeurs de Saint Quay Portrieux sur la gestion municipale.

JOUNENT michel




1 commentaire:

indigné22410 a dit…

"Le prochain conseil municipal du 15 septembre est attendu par les quinocéens et surtout par des élus de plus en plus sensibles aux interrogations des électeurs de Saint Quay Portrieux sur la gestion municipale."

Sans compter que l'on a hâte de savoir si un élu va oser remettre le dossier du mini-golf sur la table.
Venons nombreux assister à cette réunion