Pages

vendredi 4 novembre 2011

conseil du 3/11/2011



L'ENLISEMENT!!!



On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde et le conseil municipal réuni le 3 novembre 2011 n'invite pas à une rigolade généralisée.
Sur le 3ème point de l'ordre du jour, la majorité des élus (10 sur 17 ) ont, par écrit, exigé du maire la révision de deux délégations de signature.
Dans une ambiance délétère et où il est difficile pour ceux qui contestent de s'exprimer, le maire, avec l'adresse que certains lui reconnaissent, a louvoyé comme à son habitude!!!
Sur la délégation N°3: la réalisation de l'emprunt à la hauteur de 1 000 000 € destiné au financement des investissements prévus, le maire est allé à Canossa.
Il a reconnu le bien fondé de la demande des élus , mais il s'est bien gardé de faire état de l'utilisation de son dernier emprunt de 1 000 000 € contracté en décembre 2010 et toujours pas mobilisé.
C'est un cachottier M Blanc et c'est surtout un magistrat à l'activité bien solitaire.
"I am lonesome mayor".
Sur la délégation N° 4 : prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés, etc... les 10 élus voulaient ramener le seuil de ces décisions à 3 000 € HT au lieu de 90 000 € HT, avec pugnacité et en faisant tonner l'avis du directeur technique (absent), le maire a alerté des risques de blocage de la vie municipale et surtout de la multiplication des conseils municipaux à venir pour diriger au mieux la commune.
Ce troisième point à l'ordre du jour s'est terminé sur la base d'un compromis tournant autour d'une délégation de 20 000 €.
Recevoir un tel camouflet , quarante trois mois après avoir fait voter à l'unanimité 16 délégations de signature pour la durée du mandat en dit long sur l'extrême dégradation de la relation entre le maire et ses colistiers.
Ces derniers ne peuvent plus se supporter et surtout les derniers supporters de cette équipe "Autrement" sont atterrés en prenant connaissance de la vie interne de la municipalité et de l'affligeante manière dont se déroulent les conseils municipaux.
Le 8ème point de l'ordre du jour a montré l'abîme qui sépare le maire et ses affidés à ceux qui n'en peuvent plus de son autoritarisme.
Entre une réfection a minima (autour de 500 000 € HT ) du haut de la falaise de la plage du châtelet et sa remise en l'état dans le style des années 1950 (autour de 1 100 000 € HT) soulève bien des questions et notamment l'évolution de plusieurs élus sur les aménagements à réaliser dans notre ville.
Cela veut dire tout simplement qu'à l'inverse de notre maire, des élus restent à l'écoute de la population.
La disparition programmée du minigolf a fait des ravages dans l'opinion quinocéenne aussi, faire disparaître le cachet si particulier de cette partie haute de la plage du châtelet est mal reçu.
Transformer le quartier autour du casino , transformer les jardins du Portrieux, saccager le haut de la falaise de la plage du châtelet , creuser un trou dans les finances locales et approfondir ce trou par l'investissement et le fonctionnement dispendieux du cinéma sont refusés par les quinocéens , des élus ont pris la mesure de cette défiance envers le maire.
Il faut accorder à chacun et aux élus en particulier le droit d'évoluer, si c'est pour l'intérêt général , il faut les encourager.
Le 10ème point de l'ordre du jour a scellé un peu plus le refus du maire d'entrevoir la candidature pour le cinéma d'un délégataire de service public en cadenassant la régie municipale en place par le vote de différents tarifs complémentaires.
Le 11éme point de l'ordre du jour: tarifs confiseries.
Ce point , cette discussion tempétueuse et le refus du conseil de doter le cinéma de la vente de confiseries n'auraient pas dû avoir lieu.
En effet, la régie de recettes pour le cinéma "Arletty "créée par la délibération N°11-08/07-07, dans son article 4, précise que la régie n'encaisse que les produits suivants: entrées payantes selon la tarification décidée par le Conseil municipal..... et rien d'autre.
Dans l'Arrêté Municipal N°2011 PERS 142 nommant M Lecoeur, directeur du Cinéma comme régisseur titulaire, il lui est interdit par l'article 7, la perception des sommes pour des produits autres que ceux énumérés dans l'acte constitutif de la régie sous peine de poursuites disciplinaires et pénales, etc...
Pour adopter un tarif pour la vente de confiseries, il fallait d'abord modifier la délibération instituant une régie de recettes du cinéma et modifier l'arrêté nommant le régisseur.
Aussi M le maire, inutile de stigmatiser les élus ayant voté contre l'établissement d'un tarif sur les confiseries , il fallait déjà commencer par respecter les textes régissant le code des collectivités territoriales et on aurait évité cette pantalonnade.
En ville, au lendemain de cette triste soirée de la vie municipale , les quinocéens se font rare à prédire un avenir à cette équipe municipale, aujourd'hui, désarticulée.
Lors du conseil municipal le 15 septembre, M le maire annonçait que dans la semaine, l'achat des murs de la maison de presse serait réalisée.
Un an après le vote de la délibération autorisant le maire à tout mettre en oeuvre pour réaliser l'achat des murs du commerce et le sauvetage du commerçant, on est toujours à attendre la purge des hypothèques.
Pas mal pour un expert spécialiste en affaires complexes.



JOUNENT michel

1 commentaire:

CHEIK EN BLANC a dit…

LE CONSEIL MUNICIPAL SE REBELLE

Notre premier Magistrat a été privé d'une partie de ses délégations par son Conseil Municipal.

Après avoir supprimé les délégations de l'élu responsable des travaux et voulu assumer seul les affaires de la commune, il ne pourra plus rien faire sans obtenir l'accord de son conseil municipal.

De plus, ce vote n'entraînera certainement pas un mauvais fonctionnement de la commune, comme il l'a affirmé lors du Conseil, bien au contraire !