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mardi 1 novembre 2011

Mélange des genres 31/10/2011





LA CONFUSION....







La mise sur le même plan de la construction et des conséquences financières sur la fiscalité locale de l'aire de carénage et de la restructuration du cinéma municipal procède d'une "ignorance crasse" de ces réalisations.
En faisant ce rapprochement incongru, le président de Libre Expression Quinocéenne fait la démonstration qu'il n'a pas les moyens de ses futures ambitions... municipales
Il est à la tête d'une association où adhère l'un des principaux artisans de la construction de l'aire, l'ancien maire adjoint Bertrand Burlot qui, avec le regretté Daniel Derrien, ont oeuvré sous l'autorité de Gérard Lambotte à la réalisation de cet important lieu d'entretien et d' opérations de carénage.
M Le président du LEQ s'est bien gardé, en rédigeant ses articles mettant dans le même sac ces deux réalisations, de faire partager sa réflexion à Bertrand Burlot...
Ce même président du LEQ a pris pourtant connaissance du financement et du fonctionnement initial de cette réalisation en se rendant moult fois chez l'ancien maire G Lambotte.
Il a de plus participé à la dénonciation sur le blog du LEQ première version et sur un tract.
1. de l'arrêt des travaux .
2. du coût de cette décision.
3. de la suspension de la gestion de l'aire par un délégataire de service public.
4. et surtout de l'emprunt supplémentaire de 400 000 €, conséquence des décisions de M Blanc au lendemain de son élection.
L'aire de carénage est l'appendice naturel du port en eau profonde, sa réalisation a été imposée par les exigences de Bruxelles, l'étude de sa réalisation et de son financement a duré cinq ans, elle s'est faite sous la tutelle des autorités départementales.
Personne n'ignore que la réalisation du Port d'Armor est à l'initiative, il y a plus de vingt ans, de François Héry, maire "quinocéen" de Saint Quay Portrieux, personne n'ignore que ce port est inachevé, que tous les bâtiments n'ont pas été terminés, qu'il y manque pour ce port de plaisance de 1000 bateaux des cales de mises à l'eau et que son aire de carénage a été oubliée.
Tout le monde sait que le Département (55%) et la Municipalité (45%) ont acheté les terre-pleins en formant un syndicat mixte suite aux dépôts de bilans des entreprises constructrices de l'ensemble portuaire.
Tout les visiteurs constatent depuis bien trop longtemps, M Blanc y compris, que rien ne change sur ces terre-pleins et qu'ils continuent à servir de parking aux camping-cars .
Quand on est un peu curieux on sait aussi que le département a toujours refusé d'implanter l'aire de carénage sur cette partie de terrain gagnée sur la mer et dédiée  à la construction  du Port d'Armor.
La remise en service du cinéma municipal est seulement une réalisation partielle , le théâtre a disparu.
Pour ce cinéma ultra moderne , M Blanc n'a pas regardé à la dépense et il a mené seul cette affaire en complète opposition avec la majorité de son conseil municipal , tant sur le coût, on oscille entre 1.3 et 1.5 millions € HT, que sur sa gestion.
Ses seules contraintes auront été de répondre aux exigences du Centre National de la Cinématographie .
Pour une subvention de 200 000 € !!!, M Blanc a abandonné la partie théâtrale et il a fini par répondre aux exigences du responsable des monuments classés à l'inventaire supplémentaire en respectant le côté "art déco" de la salle...
Le conseil municipal, mis à l'écart tout au long de cette restructuration, est bien décidé (enfin) à se faire entendre, les quinocéens vérifieront cette volonté dès le prochain conseil municipal du 3 novembre 2011.
Le cinéma, c'est l'opacité totale sur son coût, sur son mode et coût de fonctionnement .
L'aire de carénage au contraire, c'était la clarté affichée.
coût total 3 066 755.82 € TTC
subventionnée à 74.5% (casino, remboursement de la TVA, agence de l'eau Loire Bretagne, syndicat mixte du Port d'Armor, département 22, région Bretagne et FEDER
Les 25.5% restants -780 000 € - étaient couverts par un emprunt sur 20 ans.
Il était enfin prévu que la redevance payée par le Délégataire de Service Public ferait de la construction de l'aire, une opération "blanche" pour la municipalité.
L'aire de carénage est gérée en régie municipale , comme l'est pour l'instant le cinéma, pour obtenir son équilibre financier obligatoire et parce que son budget est un budget annexe au budget général, M Blanc a décidé de réunir ce budget annexe à celui du port d'échouage... tout un programme pour les locataires d'un mouillage.
Il transpire trop souvent dans les écrits du président du LEQ , l'importance d'être par le sang ou par le sol lui et d'autres, les seuls à pouvoir s'exprimer sur Saint Quay Portrieux .
Cela finit par être lourd ce comportement ethnographique et puis c'est l'oubli complet que dans la République Française , les hommes et les femmes sont libres de s'installer où bon leur semble avec les mêmes droits et devoirs.
J'ai même constaté pendant quelques minutes sur le LEQ.asso, l'idée suivante: "il y en a marre que des étrangers gèrent la ville ".
C'était tellement énorme que le président du LEQ a fait disparaître rapidement cette imbécillité.
C'est un maire venu d'ailleurs qui a sorti la ville de son arriération , le rouennais Alfred Delpierre a fait de la commune la station balnéaire charmante que nous connaissons.
C'est un maire né à Tréguier, Edouard Etienne, qui a développé les installations de tourisme , de sports et de loisirs, qui a amélioré l'assainissement et construit entre autre les HLM des Martouret.
C'est Robert Richet, né à Verdun , élu maire en 1965, qui a transformé radicalement le port d'échouage avec la construction de l'emplacement du marché , l'ancienne criée avec son quai d'accostage, etc...
C'est aussi Gérard Lambotte né à Reims en 1936, élu maire en 2001, qui a réhabilté le patrimoine mal en point de la ville: la chapelle Notre dame de la garde de Kertugal, la chapelle Sainte Anne du Portrieux, le moulin Saint Michel, l'ancienne mairie entre autre et l'achat d'un vieux gréement pour marquer la présence maritime de Saint Quay Portrieux aux grandes manifestations populaires des voiliers anciens.
Le port d'échouage, depuis la réalisation du mole en pierre du 18 ème siècle, n'a cessé de connaître des évolutions, l'enrochement pour faire le mole sud, les bâtiments des chantiers Cras et Pacalet, la darse pour le roulev et plusieurs cales avec l' ancienne zone de carénage.
Aussi, s'insurger contre l'emplacement des 8 000 m² de la nouvelle aire de carénage est bien dérisoire.
Qui se souvient encore "du port Es leu" devenu à la longue un cloaque?
Il y aura encore des changements dans le port d'échouage , c'est bien normal; depuis la nuit des temps, l'homme transforme son environnement.

Port d'échouage en  1955.
Et pour ce qui concerne notre ville, la plupart des transformations ont rendu la ville toujours plus agréable, il y a bien quelques erreurs , il faut les chercher dans la passivité de trop d' élus qui, au cours des municipalités successives, ont oublié qu'être élu n'est pas un titre honorifique mais représente beaucoup de travail au service du plus grand nombre.
Il fallait rendre de nouveau le cinéma accessible au public c'est évident; mais il fallait aussi faire une étude sérieuse sur son pouvoir d'attraction avant de faire cette grandiose rénovation.
Les images de divertissements , de sports , de culture sont transmises maintenant par tant de moyens qu'il n'est pas interdit d'exprimer des inquiétudes sur la rénovation onéreuse du cinéma municipal et sur sa fréquentation.
Le maire M Blanc ne manque pas de projets et, à l'inverse du maire sortant, il est dans le flou absolu pour le financement de ces travaux, ses colistiers sont peu informés.
Nombre de conseillers renâclent et mesurent aujourd'hui les conséquences de leur vote en avril 2008 à l'unanimité de délégations de signature qui ont donné tant de pouvoir au premier magistrat.
Après 43 mois de gestion municipale "Autrement", la question des finances locales est posée comme jamais.

JOUNENT michel


1 commentaire:

CHEIK EN BLANC a dit…

LA PRESSE

Encore et encore un énième article sur le cinéma, cependant le montant indiqué (1,1 M€)ne correspond pas au côut total réel.
De plus on ne connait pas le montant des frais de publicité et de réception en tous genres afférents à son inauguration.

Mais aussi, toujours dans la presse, il y a bien la date du prochain Conseil Municipal mais les questions portées à l'ordre du jour sont passées sous silence .....