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jeudi 26 avril 2012

exploitation stabilisée 26/04/2012




LA CONFUSION...






Panique à la direction municipale, le maire réunit en urgence son conseil afin d'obtenir l'autorisation d'ester en justice et de porter  l'affaire  par un avocat.
Cette précipitation ne confirme pas l'édito du périodique"Le  phare" N° 136 de mai 2012 .

En effet, rien n'est stabilisé dans l'exploitation du cinéma "Arletty" et la requête en référé du candidat non retenu lors de la procédure adaptée pour désigner un directeur, brouille un peu plus l'image de ce conseil municipal à la dérive.
Le recours devant un Tribunal Administratif ne nécessite pas la présence et le recours d'un avocat, les juges se prononcent sur des mémoires.
C'est ce que j'ai fait en décembre 2010 pour demander par  un référé, sans succès, la suspension de la délibération N°10/117 portant sur l'achat des murs de la boutique de presse du port.
Dans l'affaire qui occupe notre maire aujourd'hui, il lui suffit simplement de répondre au requérant par un mémoire circonstancié.
On le voit et comprend que cette réunion a quelque chose de provocateur, ce conseil municipal avec un ordre du jour équivoque, est sans objet.
Que le maire veuille défendre la délibération nommant un directeur du cinéma jusqu' à la fin de l'année  , c'est dans le droit fil des travaux du dernier conseil municipal, mais qu'il veuille pour cela recourir à un avocat est scandaleux.
Scandaleux par l'argent inutilement dépensé et scandaleux quand récemment le  maire  vient de recruter un Directeur Général des Services dont il vante les connaissances juridiques.
Avant son arrivée en Mairie, on se souvient que faute de "cadre  juridique ", le  maire  avait  annulé un conseil prévu en décembre  2011.
 Ce DGS (cadre A) a  les compétences pour rédiger un mémoire en défense et a le bagout pour représenter éventuellement le maire lors de la tenue prochaine du référé au Tribunal Administratif de Rennes.

JOUNENT Michel


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