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lundi 9 avril 2012

la débacle 10/04/2012



DUR A DIGÉRER!!!





La rédaction de la convocation des membres du conseil municipal à la réunion du jeudi 12 avril 2012 montre que les pouvoirs du maire sont réduits à "une peau de chagrin".
Il doit maintenant se soumettre à son conseil pour décider, pour passer la moindre exécution et pour régler le moindre des marchés.
Et comble d'ironie pour ce maire autoritaire , il doit obtenir de ses élus par un vote favorable leur agrément pour toute affaire dépassant la très modeste somme de 3 000 € (19 678,71 francs).
Cette mise sous tutelle semble bien humiliante et bien des premiers magistrats auraient tiré les conséquences d'un tel désaveu.
On est bien loin du vote unanime de l'autorisation donnée au maire pour toute la durée du mandat de 16 dispositions devant faciliter le fonctionnement quotidien de la commune et réduire les délais de mise en oeuvre des actions municipales.
C'était le 4 avril 2008; depuis, 48 mois ont passé et les rapports entre le maire et la majorité de ses colistiers ont tourné aux règlements de compte.
Beaucoup de quinocéens, sans pour autant renier leur vote pour élire M Blanc au conseil municipal, se posent des questions sur la fin de cette mandature.
Ils sont atterrés par le mauvais spectacle que donne le maire au sujet de la refonte du quartier du Casino.
Ils sont scandalisés par la date tardive du début des travaux, à la veille des vacances scolaires de Pâques, il fallait oser!!!
Ils sont dans l'attristement sur le sort du minigolf, un jour il dérive vers le parc de la duchesse Anne, le lendemain, on le situe au dessus de la piscine d'eau de mer puis, par le travail d'un bureau d'études, on apprend sa disparition.
Mais M Blanc n'étant pas à une contradiction près, il le redimensionne en lui donnant une surface de 600 puis de 900 et peut être de 1000 m² , tout cela dans des lieux différents.
On y perd son latin, son gallo et pour certains son breton.
Les élus ont voté une enveloppe budgétaire pour tous ces travaux, ils ne connaissent toujours pas à ce jour le projet définitif de ce réaménagement.
Cette méthode d'envisager de pareilles transformations est désarmante et elle est très inquiétante pour les finances locales.
Autour des plans exposés (A et B) à l'hôtel de ville, ils s'en passe de drôles: ratures sur le cahier de remarques et curieuses visites de groupe.... organisées!!!
Toujours dans l'ordre du jour du prochain conseil, il est surprenant d'y lire que deux mois après le vote du budget primitif 2012, le maire propose déjà des décisions modificatives sur le budget général et sur le budget Cinéma.
Ah!!! Cher, très cher cinéma, on n'a pas fini d'abonder ton budget....
On aperçoit déjà les conséquences de la préparation "à la petite semaine " et sans concertation de l'ensemble des budgets (budgets général et annexes ).
Le maire aujourd'hui, sans majorité certaine, mesure que la démocratie n'est pas un long fleuve tranquille et quand on est un peu leste avec elle... elle se rebiffe.
Jeudi soir, au conseil municipal, il y aura un nouvel exercice de fleurets non mouchetés et cela au grand détriment de la respectabilité de notre commune et sans doute des deniers publics.

JOUNENT Michel


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