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mardi 17 avril 2012

l'insolent 18/04/2012

LE DROIT ... NON, LE DEVOIR D' INSOLENCE,
telle est ma démarche informative.


Il ne semble pas que la devise qui chapeaute mon blog soit bien comprise par certaines et certains lecteurs de mes billets.
Pour certains, j'aurais une production excessive de bile et je répandrais sans réserve mon fiel sur l'activité municipale et sur le maire en particulier.
Pour d'autres, je nourrirais une haine tenace contre M Blanc et aucune de ses réalisations ne trouveraient grâce à mes yeux.
Et à entendre une certaine Mme B.... , je n'aurais de cesse que de me réjouir de la fermeture éventuelle du cinéma.
Il est évident que le maire de notre commune n'est pas le seul dans la région et ailleurs à rencontrer des difficultés pour mener à bien l'exécution de ses promesses électorales.
Mais du plus loin qu'il me souvienne, je n'ai jamais vu autant d'amateurisme pour diriger une municipalité et surtout autant d'opacité pour espérer travailler en bonne harmonie avec ses colistiers.
Sur cette réalité, en ne parlant que des faits, j'ai l'impression de participer à l'information des nombreux quinocéens qui me lisent.
On ne rappellera jamais assez que ceux qui entourent le maire, les personnes élues aux soirs des deux tours des élections municipales de 2008, ont été choisies par M Blanc et qu'il a tout fait pour avoir 23 élus sur 23 possibles.
Il est grand temps de balayer l'idée que le mauvais spectacle qu'offre en public ou en interne cette municipalité est dû à des élus envieux ou faisant preuve d'incompétence devant les grands projets du maire.
Une nouvelle fois, j'essaierai d'être clair en rapportant que M Blanc connaissait parfaitement la psychologie de ses colistiers et les moyens pour les manipuler et qu'à l'inverse, ses colistiers ont découvert, au lendemain de la victoire électorale, un premier magistrat autoritaire , ne les écoutant pratiquement jamais , court-circuitant en permanence le travail en groupe des élus et faisant appel à de trop nombreux bureaux d'études.
Le nouveau cinéma en est l'exemple le plus criant et autour de sa gestion, les mystères sont nombreux, les conseillers municipaux sont toujours dans l'attente de l'explication sérieuse des 162 000 € de recette pour 15 000 spectateurs et puis, ils ont en travers de la gorge l'imposition par tous les moyens du directeur actuel de la salle.
Surtout, ils ne digèrent pas que leurs suggestions de gérer le cinéma différemment soient contrecarrées par des ultimatums à répétition du maire.
"C'est mon point de vue ou le chaos,
 c'est mon point de vue ou je ferme le cinéma et vous aurez, Mmes et Mrs les élus à vous expliquer avec la population."
L'Internet a changé radicalement l'exercice du travail des élus, il n'est plus possible pour les élus d'agir dans le secret et de raconter n'importe quoi.
Sur mon blog, je suis bien décidé à mettre en évidence que sans le financement du quart du budget municipal par le Casino, le maire et sa mini majorité seraient un peu plus regardant sur la manière de dépenser les deniers publics.
Depuis quatre années, des projets et des discussions vont dans tous les sens, n'aboutissent pas et correspondent à des dépenses bien inutiles comme lors de l'arrêt des travaux de l'aire de carénage
les jardins du Portrieux: on attend la possibilité de l'installation de la base de maintenance des éoliennes marines avant d'aller plus loin et adieu à toutes les études en cours.
Le plan de circulation adopté est maintenant rangé dans les cartons.
La nouvelle signalétique de la ville est promise depuis longtemps mais toujours en attente à ce jour .
le carrefour des Près Mario est à géométrie variable et on ne voit toujours pas le choix retenu et sa réalisation.
Les aménagements de la place St Roch, de la rue Geniet , de la dangereuse rue Salaûn sont attendus .
la transformation radicale du quartier du casino commencée pendant les vacances scolaires fait tousser dans la ville.
heureusement que, face à ces contretemps, les quinocéens ont pu assister à la rénovation rapide des rues d'habitation de M le maire et de son ami d'hier, M Le Tallec.
Si j'ai fait précéder mon blog par une devise du sieur Beaumarchais, je trouve approprié d'en reproduire une autre écrite par ce grand dramaturge, pour terminer mon article.
Elle résume assez bien l'esprit et la forme de mes articles sur cette équipe "Autrement" et de son maire M Blanc.
"Je me presse de rire de tout de peur d'avoir à en pleurer"
Cela risque malheureusement d'être le cas quand viendra l'heure du bilan de cette mandature.

JOUNENT Michel


1 commentaire:

Cassandre a dit…

Cette fois, je m'empresse d'adhérer à ce que dit Mr Jounent car il est clair que cette municipalité nous envoie dans le mur ...

Une preuve parmi d'autres : les travaux commencés dans le quartier du Casino, comment accéderons-nous aux Océaniques ?

Pantalonnade de l'aire de carénage : on arrête, on reprend ( combien cela a-t-il coûté en plus ? )

Reconstruction du cinéma sans avoir envisagé sérieusement son exploitation sur le long terme ...

Heureusement que l'Ecume a repris l'activité presse au port, ce n'est pas "un vautour" ( mot charmant du maire )qui se repaît du malheur des autres mais bien quelqu'un qui rend service aux habitants ...

C'est le quartier du port qui aurait mérité toute l'attention de la municipalité car c'est le port qui fait connaître St Quay, capitale de la coquille St Jacques, et si le Casino méritait quelques places de parking en plus ( vu ce qu'il rapporte à la commune ) , cela pouvait se faire sans tout chambouler et le pire c'est qu'au bout du compte après tout ce chambardement il n'est même pas sûr qu'il y en ait en plus, des places ...

Vivement les municipales !