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lundi 9 juillet 2012

kafkaiën 10/07/2012



UN MAIRE EN PERDITION!!!






Jusqu'où ira se loger le ridicule chez Dominique Blanc???
Sa dernière trouvaille pour déborder les élus majoritaires est de proposer au conseil municipal un référendum décisionnel local sur l'aménagement du quartier de Saint Quay.
En contact étroit avec un bureau d'études , M le maire s'est arrogé le droit de modifier radicalement, pendant des mois, les abords du casino en envisageant la suppression du minigolf actuel, en le transférant ailleurs éventuellement sur une surface réduite et puis surtout en transformant la partie routière bordant la plage en parking du plus mauvais goût.
Pour en arriver là, le maire a passé son temps à rouler ses collègues dans la farine, il a usé pour cela de toutes les ficelles et fait appel sans retenue à l'indéfectible solidarité que les élus de l'équipe"Autrement" devaient à leur maire .
Au nom de cette solidarité, des élus ont oublié d'exprimer leur libre arbitre si nécessaire à l'élaboration , la meilleure, des projets envisagés.
On ne refera pas l'histoire mais, depuis des mois, la donne a changé et dix élus sur dix sept ont décidé que les décisions prises en dehors de toute concertation n'avaient que trop durées.
Le maire n'a plus qu'un seul objectif....durer , s'accrocher à sa chaise de premier magistrat et pour cela il est prêt à tout .
C'est du jamais vu dans notre commune; après avoir appelé à la démission du conseil municipal dans son entier en commençant par les élus formant une opposition majoritaire, le voici qu'il verse dans la consultation référendaire.
En mai 2012, dix élus ont demandé au maire de mettre à l'ordre du jour du conseil la révision de fond en comble de l'aménagement du quartier de Saint Quay; ils attendent toujours la réponse du maire et ils constatent aussi qu'il n'a pas respecté leurs droits de conseillers municipaux prévus par les textes.
Cette proposition d'organiser un référendum dont le côté plébiscitaire semble évident est une démarche désespérée du maire pour opposer la population aux dix conseillers "rebelles" aux méthodes autoritaires du maire.
La ou les questions du référendum ainsi que la date de sa tenue (deux mois après le vote de la délibération) doivent être votées par le conseil; or, chacun sait que le maire n'a pas de majorité dans l'assemblée municipale.
Autant dire que le maire avec les conseils de son DGS amuse la galerie.
Il n'est pas interdit de rappeler que les 750 signatures de la pétition "Touch pas à mon minigolf" et la manifestation de 300 personnes sous un orage violent entre la mairie et le minigolf, représentent à elles deux un reférendum dont on connaît depuis longtemps le résultat.
Le maire n'aime pas la démocratie et il oublie surtout qu'il doit son écharpe non pas au scrutin direct des quinocéens mais au vote des conseillers élus directement par la population .
Un homme d'honneur , un homme épris du respect de ses collègues aurait depuis longtemps reconnu qu'il est le problème de ce conseil municipal en perdition et que seul son départ sera la solution à cette mandature largement entamée par la médiocrité.
Au début du mois de juillet, dix élus ont demandé au maire par écrit de porter à l'ordre du jour du conseil du 12 juillet 2012, le retrait de toutes ses délégations et l'abaissement général des indemnités versées aux élus; une nouvelle fois M Blanc, en humaniste convaincu, a fait la sourde oreille et a foulé au pied les droits de ses colistiers.
Le prochain conseil municipal a à son ordre du jour un point (le N° 8) qui ne devrait pas manquer de sel; une nouvelle fois, on mesurera le coût de l'entêtement du maire.
Et puis peut-être qu'au cours de cette réunion publique des instances municipales, le maire nous dira ce qui l'a conduit à recevoir les gens du voyage dans des conditions indignes et, subtil comme il l'est , il nous dira enfin le devenir de la boutique achetée pour 100 000 € sur le quai de la République.

JOUNENT Michel


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