Pages

vendredi 6 juillet 2012

la colère 06/07/2012




DIX ÉLUS EN COLÈRE...




Sans renoncer aux raisons qui les ont conduit à devenir conseillers municipaux , les 10 élus de la majorité du conseil municipal ont décidé de tout mettre en oeuvre pour continuer à servir l'intérêt général.
Servir l'intérêt général, c'est pour notre commune mettre un terme à l'arbitraire du maire , c'est dire NON à son autoritarisme, c'est aussi, par plus de travail de chaque élu de la majorité, d'essayer de compenser les absences trop nombreuses du maire de la commune et c'est surtout s'opposer à la direction bicéphale de la municipalité composée de M Blanc et de son 6 ème Directeur Général des Services.
Des municipalités autour de notre commune ont rencontré ou rencontrent des difficultés mais jamais du niveau que traverse notre conseil municipal.
Sur les 23 élus de la liste "Autrement", seize élus ont fini par comprendre qu'il est impossible de travailler sous la direction du premier magistrat M Dominique Blanc.
Plusieurs fois mis en minorité sur des sujets majeurs, le maire n'a pas la sagesse d'admettre que ses méthodes autoritaires ne passent plus, que le mépris qu'il exerce à l'encontre de ses collègues est devenu insupportable, que sa manière d' engager des dépenses dépassant les moyens financiers de la ville est dangereuse et irresponsable.
Et sans les ressources "somptueuses" versées par le casino, il est évident qu'un certain nombre de dépenses résultant de l'incompétence du maire aurait conduit à l'augmentation des impôts locaux.
En cinquante et un mois de gestion à la sauce "Autrement", les quinocéens ont pu mesurer l'amoncellement des promesses non tenues, l'inertie pour régler un certain nombre de problèmes et le désamour entre le maire et la population de la ville de Saint Quay Portrieux.
Au début du mandat, après l'élection au poste de maire de M Blanc, la totalité des élus ont cru à la sincérité du nouveau maire en accédant à sa demande de délégations.
Par la délibération N° 08-57 du 4 avril 2008, au terme d'un vote unanime, le maire a reçu, selon les dispositions prévues par le Code Général des Collectivités Territoriales, pour faciliter le fonctionnement quotidien de la mairie et réduire les délais de mise en oeuvre des actions municipales: 16 délégations.
Il était précisé toutefois qu'il devait rendre compte des décisions prises lors du conseil municipal suivant les arrêtés considérés.
Le maire a usé et abusé de ses délégations et il a chaque fois mis ses colistiers devant le fait accompli.
A partir de délibérations prises par le conseil, à partir de l'enclenchement de réalisations, le maire a utilisé plus que de raison ses délégations pour les transformer à sa guise et dépenser sans compter.
Le Cinéma est la quintessence de cette gestion "à la petite semaine", ce projet a débouché sur la mise à l'écart des élus et surtout celle de l' adjoint responsable des travaux, à un coût aberrant.
Quant à sa gestion, c'est depuis plus de quinze mois le domaine réservé du maire et de sa collègue l'adjointe à la culture et au sport du lancer de chaussettes.
Pendant près de deux mois le cinéma sera resté fermé, il n'y a que dans une collectivité territoriale où l'on peut assister à une gestion aussi calamiteuse.
Plusieurs centaines de spectateurs du cinéma ont cru, pour fréquenter la salle "Arletty", faire des économies en achetant une carte d'abonnement à 50 € pour 10 places; depuis près de deux mois, ils sont bien patient devant l'absence d'information sur la date de sa réouverture et de l'inutile avance d'argent .
Il est devenu évident pour ces dix conseillers "en colère" de faire comprendre au maire que trop c'est trop.
Tant que M Blanc fera partie du conseil municipal de notre commune , il sera son problème et que la solution du problème pour envisager un retour à une municipalité normale et apaisée passe par sa démission.
C'est pourquoi, pour faire avancer cette solution, les dix élus ont proposé par courrier au maire d'ajouter à l'ordre du jour du prochain conseil municipal:
la suppression de la totalité de ses délégations.
Par cette décision votée , les dix élus formant la majorité du conseil feront comprendre qu'un conseil municipal se respecte, que l'autoritarisme du maire a fait son temps et que les élus réaliseront le travail pour lequel ils ont été élus.
Devant les multiples gâchis d'argent ( ex:les 100 000 € de la boutique du port ) , les dix élus proposent un second point à ajouter à l'ordre du jour du prochain conseil municipal du 12 juillet 2012:
une réduction drastique des indemnités versées au maire et ses adjoints.
Cette proposition s'inscrit à la fois dans la situation économique du pays et celle, particulière, de notre municipalité qui appellent à la rigueur.
Il est grand temps pour notre ville de voir des élus retrouver le sens de l'intérêt général en montrant que ce n'est pas le versement mensuel d'indemnités qui les ont poussés à se présenter aux élections municipales.
La proposition des dix élus, pour la fin du mandat, est d'indemniser le maire et les adjoints à un niveau semblable: celui de 570 € par mois .
Ceci fera la démonstration qu'après toutes ces péripéties municipales , il existe encore dans notre ville des hommes et des femmes qui ont à coeur l'avenir de la commune , la défense de sa réputation et le retour à une activité normale de la municipalité avec ses agents communaux.

JOUNENT Michel

2 commentaires:

indigné 22410 a dit…

Donc, le cinéma va rouvrir.
Mais les visiteurs du site internet ne le savent pas.
Il n'y a pas un employé municipal (genre chargé de communication par exemple)qui aurait pu aider son nouveau collègue ?
Mais c'est vrai qu'il doit être débordé; au point que , tant sur le site de la commune que sur "Le Phare", on cherche vainement les jours de passage des bennes à ordure pendant la saison;
C'est deux fois par semaine .Point barre.

indigné 22410 a dit…

Avec le cinéma qui vient de rouvrir, ce serait une bonne idée si Ciné St-Quay programmait une séance "Singing in the rain";
Au moins, çà nous changerait les idées...