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samedi 28 juillet 2012

le refus 28/07/2012




QUO VADIS monsieur le maire???





Il est maintenant évident que M Blanc ne sait ni compter, ni lire.
C'est fâcheux pour notre ville d'avoir à sa tête un premier magistrat aussi incompétent .
Depuis des mois, il n'a plus de majorité dans son conseil pour asseoir sa manière très personnelle de mener les affaires de la commune.
Depuis des mois, il n'assimile toujours pas que la démocratie est l'expression du plus grand nombre.
Et pour justifier ses prises de position, il se transforme en grand inquisiteur.
Il condamne, il vilipende, il caricature et taxe de toutes les turpitudes ceux qui refusent d'être autre chose que des dévots.
Les 7 démissionnaires et les 10 opposants de la liste "Autrement" élue dans sa globalité en mars 2008 laissent le maire de glace.
Chez lui, aucune interrogation, aucune auto critique sur ce chaos qu'est devenue la gestion de notre station balnéaire.
Les élus , tous les élus qui s'opposent à son autoritarisme ne sont que des renégats, des élus sans loyauté, des traîtres, des comploteurs voire, selon une adjointe braillarde, "des criminels ou des terroristes".
Où ira encore se loger ce manque de lucidité, où ira se cacher cette mauvaise foi pour masquer que ce bazar municipal, cette tâche qui souille la réputation de notre commune a pour origine le comportement et uniquement le comportement scandaleux de Dominique Blanc.
Il est devenu par deux votes démocratiques le maire de Saint Quay Portrieux.
Le premier vote en se faisant élire conseiller municipal, le second en se faisant élire maire par le conseil municipal au complet.
Dans la foulée, il a obtenu par le vote de 16 délégations les pleins pouvoirs pour diriger, à partir de Paris, la commune et en s'appuyant sur de nombreux bureaux d'études, il s'est arrogé le droit de mettre hors jeu, le conseil municipal.
Cela a été difficile et long pour les conseillers municipaux et les 4 adjoints de mesurer quelle était la vraie nature du maire et de comprendre que jouer    correctement leur rôle d'élus sera impossible.
Aujourd'hui , dix élus lui rappellent que la gestion d'une commune repose sur des textes:
"Le code général des collectivités territoriales".
Ils lui rappellent que si le maire a des droits dans l'établissement de l'ordre du jour du conseil municipal, il a aussi le devoir d'inscrire les demandes d'ajout des élus quand ils représentent une proportion significative du conseil.
Le maire interprète le CGCT et il a jugé inopportun d'inscrire à l'ordre du jour du 12 juillet 2012 la révision du contenu de ses délégations et le montant des indemnités versées à sa personne et aux maires adjoints.
C'est plus qu'un déni de démocratie, c'est l'expression la plus achevée du mépris, de la suffisance et d'une curieuse conception du travail en équipe.
Sur la réduction des indemnités des élus, pour s'opposer à cette demande, M Blanc affirme que cette proposition est motivée par des considérations politiques .
NON monsieur le maire, cette demande de diminuer les indemnités repose sur plusieurs critères :
la considération que l'exercice du mandat d'élu se fait sur le principe de la gratuité et du bénévolat.
la prise en compte de la situation économique de notre pays avec la diminution significative à venir de la dotation globale de fonctionnement octroyée par l'état.
une sanction contre un maire à mi-temps exerçant un pouvoir solitaire et  arrogant.
une sanction contre l'adjointe à "la culture" qui ne passe que peu de temps à l'exercice de sa fonction en mairie (un jour par semaine et encore)...
M Blanc estime que les motifs présentés pour supprimer toutes ses délégations étaient abusifs et entraîneraient une paralysie absurde et irresponsable de la gestion municipale.
Même sur ce sujet important, M Blanc ignore que l'administration communale est malade de son autoritarisme, de la multiplication du nombre de DGS et que les personnels communaux aspirent à retrouver une direction administrative sereine pour organiser leur travail au quotidien.
M Blanc soigne depuis quelques temps sa communication , c'est son ultime arme mais pas forcément "la fatale" pour espérer garder son poste de maire.
Pour cela, il utilise des outrances et des mots dont il ne semble pas connaître la signification.
Dernièrement devant le cinéma, et maintenant dans sa réponse écrite aux élus demandant des ajouts à l'ordre du jour du conseil municipal, il essaie, en faisant peur, de troubler la réflexion des quinocéens et de toujours se défausser sur les autres
M Blanc accuse la majorité du conseil d'attenter aux droits des quinocéens et de les prendre en OTAGES.
Les seuls otages français que je connaisse, ce sont nos malheureux compatriotes prisonniers de fanatiques au NIGER et en SOMALIE.
A Saint Quay Portrieux, il n'y a que des quinocéens éberlués et malheureux de constater les agissements d'un maire autoritaire ayant perdu tout sens de la dignité et de l'honorabilité.
Les élections partielles de septembre offrent la possibilité de mettre un terme, malgré les affirmations osées de M Blanc, à l'exercice solitaire de sa personne pour diriger la municipalité.
Cette possibilité de construire une nouvelle direction municipale disponible et accessible est réelle.
Reste aux  quinocéens à traduire  cette volonté de changement en allant massivement voter le 9 septembre 2012  pour des candidats aptes  à ramener  l'apaisement dans ce conseil  municipal et  l'esprit d'équipe.

JOUNENT Michel

1 commentaire:

Malo Jaouen a dit…

Oui, il faut donner au conseil municipal qui sortira des urnes une majorité pour une vraie sérénité afin de s'occuper des Quinocéens et des affaires de la commune sans que des indemnités viennent "polluer" le débat...