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dimanche 30 septembre 2012

100000 € à la mer 30/09/2012

UN GACHIS DE... 100 000 €!!!

A la dernière commission des travaux, en sujet annexe, les participants ont eu droit à une fulgurance de M le maire .
Revendre illico presto la boutique achetée par la municipalité, quai de la République, est maintenant envisageable !!!
Vingt trois mois après cette tentative mal "fagotée" qui a conduit la commune à devenir propriétaire des murs d'un commerce , le maire reste inaudible pour justifier cet achat .
Il est muet sur la recherche d'un prochain locataire et évasif sur le coût des travaux à la charge de la commune pour rendre ce local accessible au public en fonction des nouvelles normes et pour le séparer du logement situé au dessus de la boutique.
Dans cette affaire le grand gagnant est l'ancien commerçant.
Il a vendu en octobre 2010 pour 100 000 € à la ville de Saint Quay Portrieux les murs de son affaire de presse achetée en 2005 pour 62 000 €.
La ville, son maire, pour avoir négligé la complexité du dossier, ont versé le montant de l'achat seulement en mars 2012.
Depuis fin février 2012 , le commerce de presse n'existe plus à cet emplacement et cela n'a pas bouleversé la vie des habitants de cette partie de la ville.
Depuis le paiement de l'achat, la commune supporte les charges fiscales et autre de cette boutique et elle ne reçoit aucun loyer d'ou la perte de 3 900 € (650 € mensuel x 6 mois). .
Le grand perdant de cette affaire sont les quinocéens, ils ont acquis, suite à une délibération du conseil municipal, un local en très mauvais état et qui continue à se dégrader.
Le temps anormalement long pour régler cette affaire, aurait dû conduire notre génial maire à stopper cette malheureuse aventure.
Le propriétaire du logement situé au dessus de la boutique, l'ancien commerçant, par un singulier acte de copropriété établi par un centre de gestion, est responsable financièrement de l'état de la maison dans son entier (du toit à ses fondations ).
Cela explique la difficulté de vendre séparément le logement de la boutique depuis plus d'un an déjà.
Il faut revendre d'urgence cette boutique et faire un seul lot avec le logement, cet ensemble immobilier valait 186 000 € en 2005.
Avec pour cette vente l'exigence que la boutique devra rester un commerce.
Cette affaire est la démonstration que M Blanc s'est fait roulé dans la farine par le commerçant, pour un as des affaires complexes, il y a de quoi se poser des questions sur les qualités prétendues de notre grand leader.


JOUNENT Michel, conseiller municipal

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