Pages

vendredi 21 septembre 2012

conseil municipal du 20/09/2012


UN MAIRE AU PIED DU MUR...


Les observateurs dégagés de tout esprit partisan ont souligné dans la presse régionale la grande solitude de notre maire au sein de son conseil.
La majorité, maintenant forte de dix sept élus sur 23, est bien décidée à faire entendre qu'en démocratie, c'est elle, au niveau municipal qui dirige la commune.
Le maire, dans un sursaut desespéré, laisse entendre qu'il ne quittera pas son poste de premier magistrat.
Les semaines à venir nous confirmeront ou non si cet entêtement est tenable.
Autour de lui, son carré de fidèles est resté silencieux et a montré un désarroi triste à voir.
Le bilan de ce conseil est un rappel sévère au maire pour qu'il maîtrise son administration lors de l'envoi des convocations aux élus et qu'il respecte les délais prévus par les textes.
C'est le retrait de quatre points à l'ordre du jour pour cause d'une information insuffisante.
C'est un questionnement sur une consultation sans autorisation d' un cabinet d'avocats.
Et puis surtout, c'est l'abandon de la destruction du minigolf.
Les pétitionnaires et les manifestants qui s'étaient élevés contre ce saccage doivent apprécier aujourd'hui; leur mobilisation a été récompensée.
Reste le problème du nouvel aménagement du quartier du casino , ce n'est pas des plus simple mais, d'ores et déjà, la majorité forte de ses nouveaux arrivants s'engage et travaille pour donner à ce quartier
l'image d'un lieu et d'un environnement plaisant pour les quinocéens et autres visiteurs
une aide pour rendre le commerce de proximité plus accessible.
et une volonté de faire en sorte que l'impact des changements envisagés soit le plus faible possible sur les finances locales.
Au bout de deux heures de débat, les 17 conseillers et les nombreux auditeurs ont compris que M Blanc était las de se voir" blackbouler" sur pratiquement tous les points à l'ordre du jour.
Aurait-il enfin compris qu'au niveau municipal la cohabitation n'existe pas et qu'à cet échelon de l'organisation de la société, c'est toujours une majorité d'élus qui décide du contenu et du sens de la politique communale.


Dans un tout autre domaine à l'horizon 2014, il y a une forte possibilité que les élus communautaires ne soient plus désignés par leur conseil municipal, mais élus par la population dans le cadre d'un scrutin de liste.
Autrement dit, une communauté de commune peut être demain en opposition avec la politique suivie par une commune de cette communauté.
D'autre part, l'idée ancienne qui consiste à partager les taxes prélevées sur les produits des jeux du casino reprend de la vigueur avec un député breton membre du PS.
Ce député se propose de déposer un amendement dans le cadre du budget 2013 pour que ces taxes ne soient plus versées aux communes mais aux communautés de communes.
Ces deux informations sont de nature à poser la ou les questions, dans un avenir proche, sur ce que seront l'origine et le montant des recettes de fonctionnement pour notre budget communal.


JOUNENT Michel

3 commentaires:

Malo Jaouen a dit…

Concernant l'aménagement du quartier du casino, le maire n'est-il pas comptable des deniers publics et ne doit-il pas tout faire pour réduire les coûts exorbitants (et certainement exagérés) qu'il a annoncé en conseil ? Qu'attend-il pour négocier au plus vite avec EUROVIA ?
Monsieur le maire, puisque vous êtes toujours le "chef", au boulot au plus vite avec vos conseillers pour éviter votre erreur de 2008 (aire de carénage). Mais peut- être avez-vous prévu de partir en vacances ?
Et si d'aventure comme annoncé dans la presse St Ké partageait la manne financière du casino en 2013, est-ce à la ville d'investir seule pour améliorer les abords de cet établissement ?

Anonyme a dit…

Dans la presse d'armor M. le maire a déclaré que le retrait des délégations de l'adjoint en charge des finances et affaires générales et de celles de l'adjoint en charge des travaux facilitait le travail des services. Si M. le Maire semble convaincu que les fonctions confiées aux adjoints s'avèrent inutiles pourquoi maintenir des délégations aux autres adjoints.
Malheureusement, la vérité doit être tout autre et le retrait de délégations à ces deux élus produit des effets néfastes. En ce qui concerne les finances et les affaires générales, les nombreux "cafouillages" lors du dernier conseil en montrent quelques effets, mais la réalité s'avérera bien plus grave si les fonctions dévolues à cet adjoint étaient actuellement confiées à un salarié et ce sans mettre en cause l'intégrité de ce dernier. Pour le domaine des travaux et des services techniques, l'absence d'ajoint se mesure journellement dans le manque d'entretien d'une partie de la ville,dans la non préparation des délibérations présentées au conseil municipal et dans le sentiment d'une absence de contrôle de l'action des personnels des services tehniques par un élu. Il suffirait d'évaluer la surconsommation de carburant des véhicules (en litres) afin de confirmer ou d'infirmer l'impression selon laquelle dorénavant beaucoup de temps serait consacré au transport des personnels

Si, comme le déclare M. Blanc, les ajoints sont inutiles, Mmes et Mrs les actuels adjoints avec ou sans délégations présentez votre démission et permettez au conseil municipal recomposé depuis les élections complémentaires d'infirmer ou de confirmer la prise de position de M. le maire;

Si les adjoints sont utiles, et comme les électeurs je suis convaincu de leur utilité, Mmes et Mrs les adjoints, présentez quand même votre démission afin de choisir parmi les 23 élus actuels les meilleures compétences.

Mais au fait, si les adjoints sont inutiles, pourquoi conserver un maire?

le petit quinocéen a dit…

Lorsque le maire prétend que le choix fait par le conseil municipal de conserver le minigolf dans l'état actuel coûtera un certain nombre d'indemnités dûes aux entreprises,il s'absout un peu vite de sa responsabilité: Voilà plusieurs mois que la majorité des conseillers municipaux demandent à ce que ce projet d'aménagement soit définitivement tranché...Mais voilà,en refusant d'inscrire ce point à l'ordre du jour,il a voulu imposer son fameux plan "B" qui ne satisfaisait personne,ni les tenants pour le maintien du minigolf,ni ceux qui voulaient son déplacement pour restituer le front de mer aux piétons...Le maire connaissait parfaitement la volonté de son conseil municipal qui souhaitait déplacer le minigolf,doubler sa superficie dans le parc de la duchesse Anne,et faire du front de mer un espace pietonnier..A force de finasser,de tergiverser comme à son habitude pour imposer SA conception,il a attendu des élections complémentaires pour que les quinocéens lui donnent raison sur ce point;mais voilà les électeurs ont tranché sèchement en élisant ceux qui s'étaient prononcés pour le maintien du minigolf; entre le résultat de l'élection le 9 septembre et le redémarrage des travaux le 17,le maire pouvait réunir d'urgence, en privé,son conseil municipal pour prendre très vite les dispositions nécessaires pour que les entreprises ne soient pas pénalisées;mais une fois encore à vouloir imposer coûte que coûte son point de vue,il a attendu le dernier moment,contraint et forcé par le conseil municipal..
Monsieur Le Maire,vous parlez d'indemnités mais vous en portez l'entière responsabilité car si vous aviez respecté un minimum de démocratie en respectant le conseil municipal au lieu de vous cacher derrière une soi-disant enquête publique,il y a longtemps que le déplacement du mini golf aurait été acté,comme prévu initialement.
Comme on ne peut que constater la désolante manière dont les études et travaux sont menés,on peut craindre de subir les mêmes effets pour la restauration de la plage des chatelets:chacun semblant oublier qu'en matière de financement public (subventions)il y a toujours 1 délai à respecter,cela fait maintenant 4 ans que la restauration est prévue et budgettée,et toujours rien en vue,un jour on s'apercevra trop tard que les dizaines de milliers d'Euros de subventions accordées se seront ..."envolées" ailleurs..et ce ne sera pas "encore de sa faute" n'est ce pas ??