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mardi 2 octobre 2012

la réalité 02/10/2012




LE CASINO
DE SAINT-QUAY-PORTRIEUX.




Depuis sa création, dans les années 1930, cet établissement a considérablement évolué.
Ouvert seulement pendant la saison estivale à ses débuts, il est maintenant ouvert toute l'année avec pour 2011 par exemple, 188 000 entrées pour la seule partie jeux et machines à sous.
Comme tous les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques, le casino de notre ville est réglementé par l'exercice de concert du Ministre de l'Intérieur et du Ministre chargé du budget, ces deux tutelles possèdent exactement les mêmes prérogatives et les mêmes droits de contrôle sur l'ensemble de l'exploitation du casino.
Un courageux anonyme comme souvent on en lit sur le LEQ ramène le casino à "un tripot communal"....
Après de pareils jugements à l'emporte-pièce et leur moralité à deux sous sur le jeu en général, il ne reste plus qu'à demander la fermeture des 3 points de jeux de Loto et de grattage de la ville ainsi que le PMU où les Quinocéens en nombre encouragent la race chevaline.
Hostiles à tout, moralisateurs hypocrites à l'excès , ces belles âmes s'insurgent sur le partage du compte 471, ils brocardent le conseil municipal d'avoir ristourné au casino une somme de 35 116.17 € égale à une annuité de ses emprunts.
Sur dix années de 2001 à 2011, le compte 471 a généré 714 818.18 €.
460 825.40 € pour les finances communales et 253 992.78 € restitués au casino.
Depuis toujours, le compte 471 n'est pas affecté dans sa totalité aux finances communales.
Ces donneurs de leçons sont attendus pour le jour où les produits du casino (article7364) iront à la Communauté de communes.
Ce n'est pas pour demain heureusement ... car cela signifierait une hausse considérable des impôts locaux et un fonctionnement de la commune considérablement réduit.
La partie ancienne du casino, autrement dit "les murs", appartient à la ville, elle se doit de les entretenir, et contre l'utilisation de l'intérieur en salle de jeux, la commune perçoit un loyer annuel de 15 425 €.
La partie moderne est construite à l'emplacement du Saint Quay-Bar.
Ce dernier était construit sur un terrain appartenant lui aussi à la commune.
Le casino a décidé pour s'étendre de racheter le droit de construire sur ce terrain communal occupé par le Saint Quay Bar.
Cette nouvelle construction s'est réalisée dans le cadre d'un bail emphytéotique d'une durée de 30 ans avec la commune .
Le coût de cette extension a été totalement à la charge des propriétaires du Casino, le choix de l'architecture extérieure et le suivi des travaux sont restés sous la maîtrise de la municipalité dirigée par G Lambotte.

Le stationnement autour de ce nouvel ensemble immobilier n'a pas conduit le casino à des obligations nouvelles et supplémentaires.
A la fin du bail, la partie moderne du casino deviendra la propriété de la ville.
C'est pourquoi, devant cet enrichissement patrimonial à venir, la commune ne demande pas de loyer.
A cette même date, le casino dans son ensemble (côté jeux et côté restauration) appartiendra à la ville et de nouvelles relations économiques seront à établir entre la ville et les gestionnaires du casino.
Pour indication et pour ramener la décision du conseil municipal de partager le compte 471 à sa juste dimension sur les cinq derniers exercices de 2007 à 2012, les produits du casino ont rapporté (article 7364 ) 1 554 686 € + 1 460 538 € + 1 402 350 € + 1 396 301 € + 1 380 000 € auxquels s'ajoutent pour 2012 ,48 918 € comme produit des jeux en ligne:
un total de 7 242 793 € pour les finances communales.
Il ne faut pas taire non plus "le sponsoring "du casino en direction du mouvement associatif , des clubs sportifs, des différentes fêtes organisées et des repas gratuits offerts à ces derniers.
Le casino, c'est aussi par la musique et les chanteurs que l'on peut écouter, un espace de détente ouvert tard dans la nuit et sans oublier son dancing.

Notre maire de plus en plus invisible depuis sa sévère défaite électorale est réapparu en faisant part dans la presse de sa grande préoccupation au sujet d'une éventuelle révision de l'attribution des prélèvements du produit des jeux vers les Communautés de communes .
Il est vrai que la perte de 27 % des recettes de fonctionnement aurait des conséquences fâcheuses pour l'équilibre obligatoire d'un compte administratif.
Mais de là à conduire "à la clochardisation" de la station balnéaire, notre maire exagère beaucoup ces derniers temps, c'est sans doute le contre coup d'être à la fois ultra minoritaire parmi son conseil municipal et surtout sans délégation de signatures.

Mais est-ce une raison de jouer contre l'intérêt général en bloquant la vie démocratique de la municipalité???


JOUNENT Michel , conseiller municipal

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