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lundi 12 novembre 2012

le sabordage 12/11/2012





ETAT DES LIEUX...





La municipalité, c'est un maire aux ailes rognées depuis la suppression de la moitié de ses délégations.
La direction municipale c'est aussi et malheureusement un maire trop souvent absent surtout quand la grande famille quinocéenne est touchée par un terrible drame.
A la tête de la commune, c'est un premier magistrat qui continue de recevoir des indemnités.
Les élus, dans leur grande majorité, s'interrogent sur le bien fondé de ce traitement en regard du travail fourni.
Depuis le 31 octobre 2012, autour du maire (façon de parler), le conseil municipal a élu 6 adjoints.
Le maire, n'ayant toujours pas digéré sa défaite électorale du 9 septembre, refuse de désigner à ses nouveaux adjoints un secteur d'activité.
Il refuse aussi de leur donner des délégations, les privant par là même d'indemnités.
La conséquence immédiate de cette attitude est qu'il n' y a aucun adjoint pour présider les commissions municipales.
Les conseillers municipaux sont à la date du 11 novembre " toujours l'arme à la bretelle", ils ne servent à rien.
La municipalité est paralysée, l'ordre du jour des conseils municipaux est la seule affaire du maire .
Le prochain conseil est annoncé sous toute réserve pour le 13 ou le 15 décembre 2012.
Que de temps perdu!!!
Aux Quinocéens qui souhaitent une cohabitation, en l'espèce, ce n'est pas le dernier battu au scrutin universel qui dicte sa loi.
La cohabitation, c'est une forme de lâcheté dans notre pays et la marque de l'immobilisme.
La cohabitation, c'est la rencontre d'un élu légitime prêt à tout pour garder sa place avec un nouveau corps électoral rappelant la souveraineté du peuple.
En 1969, une autre époque, un Président de la République prémonitoire avait décidé de supprimer le bicamérisme en France par un référendum.
D'un reférendum, on est passé à un plébiscite avec "c'est moi ou le chaos".
Au soir de l'élection, le président en place, au vu du résultat, a démissionné.
Inutile de faire la comparaison avec cette époque et avec un homme d'honneur.
Nous n'en sommes pas là dans notre commune d'autant que cette vertu cardinale ne semble pas être l'apanage de notre premier magistrat aux méthodes brutales de management.


Abandon de créances, base de maintenance des éoliennes , chantier de l'aménagement urbain des quartiers du casino et du Portrieux, croisement des Prés-Mario, fonctionnement de la municipalité, sur tous ces sujets, les élus sont prêts à multiplier les commissions, les conseils municipaux, les réunions avec la population.
Le seul qui n'en veut pas, c'est Monsieur Blanc; il préfère flâner du côté de la "Coupole" à Paris.
Je le répète à tous: les Quinocéennes et Quinocéens perplexes sur la crise qui domine notre municipalité doivent rencontrer tous les élus.
Avec ceux de la majorité, ce sera facile, contactez-les en vous adressant à la mairie.
Pour les cinq élus entourant le maire et le maire lui-même, population de Saint Quay, je ne saurais répondre à leur place.
Enfin, pour faire taire la bêtise des anonymes se répandant sur mon blog, je dis bien haut que tous les électeurs de Saint Quay Portrieux sont égaux en droit et devoir quelque soit leur lieu de naissance.


JOUNENT Michel, adjoint transformé en cariatide*,

*autrement dit,un quidam portant toute la détresse de  la commune à bout de bras.

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