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lundi 19 novembre 2012

l'impasse de tous les soucis 20/11/2012

FIN DE NON-RECEVOIR.

On a enfin trouvé la solution à la crise qui paralyse Saint Quay depuis des mois.L’élection partielle ayant échoué à sauver le soldat Blanc, il faut passer à autre chose. Le nouveau remède miracle s’appelle : « le pacte de cohabitation minimale ». les trois mots font problème :pacte, cohabitation, minimale.                  
Le pacte avec le diable est très codifié : il est écrit sur un parchemin animal avec une signature de sang.  « Si vous jurez, tenez votre engagement, il ne vous trompera pas, le rustique ami ». On peut faire confiance au diable, quel crédit accorder à la parole de DominiqueBlanc ???                                                                                                                                

La cohabitation est le scénario du pire. Un membre du conseil constitutionnel a qualifié la cohabitation de pire des systèmes, la comparant à Prométhée dont la lutte contre lui-même est symbolisée par l’aigle qui lui ronge le foie.

Il faut mettre fin à ce régime idiot et débilitant,estime un politologue.                                                                                                                                                                       

La cohabitation est toujours une épreuve, un système où quelques-uns se rendent quelques services, où l’on se montre les dents derrière le sourire, bref, des petits arrangements entre amis. La mélasse de la cohabitation ne protège pas le citoyen.
Elle le livre à la jungle des pouvoirs de fait et aux brumes des décisions illégitimes.                                                                                                                    

Au plan juridique, c’est une absurdité. Que signifie un conseil municipal qui gérerait « a-minima » les affaires de la commune ? quel est le caractère opératoire de ce bricolage ? Où sont les textes ? Ce système de fait n’a aucune légitimité au plan local.  La commune en a assez de ces improvisations hasardeuses. C’est ainsi que l’on perd le respect des élus.                                                          
La situation est pourtant simple : à St Quay les élus ne servent à rien, les adjoints à rien, ils  n’ont aucune existence.
On s’observe, on se surveille, on échange des propos acides avec un maire vaincu du suffrage universel.
Le contrôle, c’est la belle endormie. L’ennui délétère s’installe. La commune est paralysée, emmêlée, obsédée par l’effet médiatique de ses actes. La chose locale est avalée par les polémiques.Une situation indigne d’un état de droit. C’est peu dire qu’il n’y a rien à attendre d’une cohabitation « a minima » qui relève de l’effet d’annonce. 
Il s’agit, faut-il encore le répéter,  de rétablir la légalité républicaine. On ne gouverne pas dans le dos des citoyens. La dissolution est paraît-il une hypothèse envisageable.
On finit par la souhaiter.

ROCFORT Michel, adjoint à rien.

5 commentaires:

Benoît Giquel a dit…

Sans vouloir m'immiscer dans vos problèmes internes, j'aimerais que vous répondiez à ces 3 questions:
1° Quel est l'intérêt pour les habitants de St Quay, de voir leur commune mise sous tutelle,préalable avant une dissolution et de nouvelles élections?
2° Lorsque vous vous êtes présentés au suffrage des électeurs, pensez vous que les personnes qui vous ont choisi, ont imaginé que vous alliez pousser le conseil vers une dissolution et que c'est leur souhait?
3° On peut comprendre que la situation vous exaspère,mais êtes vous sincèrement surpris,et pourquoi restez vous?
Merci

Erold22 a dit…

Dissolution... 10 solutions?
En fait, il n'y en a qu'une pour le respect du vote des quinocéens qui ont dit "NON" à la liste du maire menée par Patrick Burgaud.
Cela signifie ASSEZ, ASSEZ, nous en avons ASSEZ de vos enfantillages stériles qui ne mènent à rien d'autre qu'à faire perdre du temps et de l'argent (du contribuable)
Si le chef d'orchestre est incapable de mener ses troupes, il faut qu'il cède sa place
S'il ne s'y résout pas spontanément et démocratiquement, alors il tombe dans l'abus de droit en s'accrochant désespérément envers et contre tout (tous?)

indigné 22410 a dit…

Une chose est sûre, notre premier magistrat ne vaut pas grand chose ...dix sous peut-être ?

Anonyme a dit…

Un préfet basque,le tennis,le modem,lle Poitou-Charente...et une cohabitation ad minima souhaitée...
C'est curieux...comme c'est curieux,vu de l'extérieur...

Malo Jaouen a dit…

M Rocfort, je suis d'accord avec vous. Mais maintenant, que voulez vous faire ? Dissoudre l'assemblée alors que les Quinocéens comptaient sur vous pour faire avancer les dossiers comme les travaux du secteur du casino et la maintenance des éoliennes. S'il y avait dissolution ou mise sous tutelle, les Quinocéens se sentiraient les dindons de la farce et les vrais cocus* dans cette affaire. Un peu de maturité et de sens des responsabilités et qu'enfin vous pensiez à eux, c'est ce qu'attendent vos électeurs.
PS: pensez vous sérieusement que remis devant les électeurs, ils vous accorderaient de nouveau leur confiance (voir *) ?
Au boulot maintenant...