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dimanche 18 novembre 2012

vivement la fin 19/11/2012




INVENTAIRE SUR LE FONCTIONNEMENT
DE LA MUNICIPALITÉ.




Depuis 2008, nous avons, nous, les quinocéens, un maire omnipotent.
Il s'occupe de tout ,il n'écoute personne et il délègue de moins en moins.
A l'inverse, il n'est pas omniprésent dans notre charmante station .
Il demeure de plus en plus longtemps à Paris, lieu de son habitation principale.
Cela lui évite pour l'instant de mettre en musique les recommandations du Préfet qui appelle à une ridicule cohabitation à minima.
L'exercice de son pouvoir sur l'administration communale passe par l'intermédiaire de son DGS.
Celui qu'il appelle "Philippe" a tous les pouvoirs depuis qu'il a récupéré les délégations de signatures de la première adjointe Mme Poignonnec.
Ce DGS joue les cerbères, il cadenasse l'accès à l'information, il est, suite aux nombreuses absences du maire, devenu le maire bis.
Depuis l'élection complémentaire du 9 septembre, le conseil municipal est au complet, aucun des nouveaux élus n'a volé sa place au sein du conseil.
Le 31 octobre, le maire a fini par organiser la réélection des adjoints, des conseillers au sein des différents organismes extérieurs à la commune, dans le cadre de la Communauté de communes, à faire élire les représentants de la commune et à reconstituter les commissions.
Les 6 adjoints, à ce jour, n'ont aucun secteur d'activité et évidemment aucune délégation de signature.
Les 16 autres conseillers municipaux, bien qu'affectés à différentes commissions, ne réalisent aucun travail pour le bien de la population.
Reste le cas de G Brezellec; il a passé sans trop d'encombre les différentes configurations du conseil municipal.
Aujourd'hui, il est un électron libre dans ce conseil municipal.
C'est d'autant plus facile pour lui qu'il est vice-Président de la Communauté de commune avec toutes les prérogatives de sa responsabilité.
Il domine le problème de l'installation de la base de maintenance d'un futur champs d'éoliennes marines.
Il a formé avec un petit collectif les moyens d'emporter la décision face aux villes portuaires concurrentes.
Il est persuasif et pédagogue pour expliquer le problème des avances remboursables.
Il a su provoquer une réunion avec la CCI et des représentants du CG 22 pour convaincre les indécis du conseil qu'il n'y avait pas d'autre solution que l'abandon de la somme rondelette ( 2.5 millions d'euros) représentant les avances remboursables.
Le samedi 17 novembre, il a été efficace pour expliquer les conséquences dès la fin 2013, de l'abandon par la CCI des zones sous concédées pour la pêche dans le port d'échouage.
Je résume: un maire qui téléguide son action depuis Paris, un DGS aux ordres, 21 élus qui errent l'âme en peine à l'hôtel de ville et un adjoint autonome...
Si demain la base de maintenance s'installe à SQP, la gloire et l'aura seront pour le maire; dans le cas contraire, G Brezellec sera le seul responsable de l'échec de cette candidature.
Voilà, en gros, l'exposé qui montre l'état de déliquescence de notre municipalité et pour moi cela ne peut plus durer.
J'ai lu avec curiosité toutes les remarques  sur la gestion des deniers publics; celles de Mme Salaun, responsable des finances dans la mandature de G Lambotte; j'ai relu les démonstrations du donneur de leçons, le trésorier de Lanvollon ...un vrai rigolo celui-là.
Et puis, délice absolu par celui qui se fait appeler Bruhat sur Leq et anonyme sur mon Blog, j'ai trouvé le chemin de la raison; il faut récupérer nos avances même si cela doit prendre 200 voire 400 ans.
Il faut écouter la vox populi à les entendre et bien, je vais y songer.
Fini de recevoir dans le cadre de mon bénévolat des remarques désobligeantes, fini d'aller vers ceux qui font fonctionner leur intelligence. 
Je suis outré au lendemain de la visite d'une délégation d'élus chez le Préfet, de constater qu'il est impossible de faire respecter en s'adressant à ce dernier, le droit et l'application du Code général des collectivités territoriales.
Je ne veux plus participer, même de  loin, à la gestion infernale de la commune et c'est pourquoi  j'ai la ferme intention de ne pas voter le budget primitif 2013.
Et avec d'autres élus, j'inviterai  le Préfet,  sur  la base objective du refus  majoritaire,  à ne pas voter le budget, à ce qu'il organise  la dissolution  de la municipalité et  le retrait de  la vie  municipale   du maire...  enfin!!!
J'appelle mes amis, les conseillers municipaux, à me rejoindre dans cette action salvatrice  pour la commune et ses habitants.

JOUNENT Michel.

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