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samedi 8 décembre 2012

une mauvaise tambouille 8/12/2012








LES MAINS DANS LE CAMBOUIS!!!



Etre ailleurs, c'est pour certain l'occasion de distribuer des leçons à tout va sans "mouiller " beaucoup la liquette.
Et surtout, par cette posture, c'est laisser croire que l'on possède la sagesse et une inteligence supérieure pour sortir le conseil municipal du marasme.
Appeler à un compromis, c'est aussi méconnaître la situation invraisemblable qui perdure depuis près de cinq ans dans ce conseil; les nouveaux élus sont en place depuis trois mois et leurs découvertes au jour le jour de la vie municipale dépassent de très loin tout ce qu'ils pouvaient imaginer.
Six élus minoritaires, dont le maire, qui font la pluie et le beau temps contre une majorité de 17 élus, c'est une grave offense faite à la démocratie; ailleurs, cela s'appellerait l'exercice du pouvoir personnel.
Le législateur a, certes, prévu le rôle prédominant du maire une fois élu par la majorité de son conseil et, dans sa grande sagesse, le même législateur a imaginé que cette même majorité serait toujours à ses côtés durant la mandature.
Cette situation locale est intenable pour un maire aussi largement minoritaire et il est dommage que la tête de liste soutenant le maire n'ait pas été entendue et surtout pas lue au lendemain du scrutin du 9 septembre; on n'en serait pas là et les Quinocéens ne vivraient pas "ce grand Guignol".
Notre maire a qui je reconnais un machiavélisme hors du commun, a su fédérer une équipe gagnante contre l'ancienne mandature.
Mais une fois dans la peau de premier magistrat, il n'a su que cultiver les divisions au sein de son équipe et rapidement provoqué le bazar.
C'est sa vraie nature que de dominer sans partage la destinée de notre petite commune.
Cette domination s'exerce à partir de la capitale, il passe de moins en moins de temps sur place (au mieux 3 jours, 3 nuits au maximum ).
Pour ouvrir le débat d'orientation budgétaire, M Blanc nous a lu 9 pages d'un document en comportant 33.
Ces neuf pages sur le contexte économique et financier national , ne représentaient aucun travail personnel mais un simple copier coller d'un site Internet, le reste du document a été lu par le responsable de l'administration communale, le DGS.
Le maire a mis une croix sur son avenir à Saint Quay, son seul soucis est de soigner ses conditions de fin de mandat.
Dans cette première réunion sur le budget primitif 2013, tous les élus, ont reçu l'information que la part du fonctionnement dans le budget atteignait 55 % contre 50% pour les communes touristiques littorales de moins de 10 000 habitants.
Les Quinocéens , surtout les râleurs qui se plaignent à juste titre de la malpropreté de la commune, trouveront dans cette proportion matière à s'interroger sur cette situation .
Le budget d'une commune n'est pas la chose de son maire , c'est un travail collectif : celui de l'ensemble des commissions .
Ce sont elles, les commissions qui, par leur travail, échafaudent le budget primitif dans chacun de leur secteur de compétence.
Dans une commune au fonctionnement normal, chaque commission est présidée par un adjoint avec délégations de signatures.
A Saint Quay, toutes les commissions sont présidées par le maire , hormis, depuis le 30/11/2012, celle des affaires sociales.
Comme le maire n'est pas souvent présent intra muros , toutes les commissions sont en panne depuis, hélas, trop longtemps...
Il n' y pas à Saint Quay , comme dans une ville normalement gérée, une réunion chaque semaine entre le maire et ses adjoints pour faire le point sur tous les dossiers; cela explique beaucoup de chose.
Le maire non seulement ignore ses adjoints mais il les méprise en ne définissant pas pour eux des secteurs de travail.
A Saint Quay, les élus veulent un maire "Normal" et surtout ils ne veulent pas d'un administratif au pouvoir anormalement surdéveloppé.
Une commune est dirigée par des élus ayant affrontés le suffrage universel et pas par un cadre administratif .
En France, on se plaint souvent de l'importance de la technocratie; à Saint Quay, cette présence dépasse les bornes .
Pour en revenir au budget primitif 2013, jusqu'à maintenant cela a été le travail des services communaux sous la houlette du DGS .
Cette situation n'attise pas les haines au sein du conseil, mais une sourde indignation ... celle de donner à la population le spectacle de 17 élus bénévoles ne servant à rien .
Sur deux problèmes par exemple, nous, les élus , nous nous sentons bien inutile:
Le maire ne veut rien entendre sur l'avenir d'une boutique achetée par la commune pour 100 000 € sur le quai de la République en octobre 2010.
Depuis dix mois elle est fermée; une fois les étagères et le mobilier retirés, elle montre un état lamentable , les travaux pour la mettre aux normes et la séparer du logement supérieur avant de la louer sont énormes (entre 100 et 150 000 euros).
Depuis des mois, des élus lui demandent de revendre cette boutique et même avec une perte d'argent dans cette transaction, cela coûterait moins cher que de faire les travaux.
Le maire fait preuve d'un entêtement coupable dans cette affaire; c 'est vrai aussi qu'avec les deniers publics , on peut prendre son temps et faire valoir son incompétence.
Du côté du cinéma, son budget est un budget annexe; il doit s'équilibrer, on attend avec inquiétude l'approbation de la légalité préfectorale quand elle apprendra le montant de la subvention à venir (autour de 140 000 €).
Et puis, surtout quand la population Quinocéenne qui n'est pas portée à fréquenter le cinéma pour voir le mauvais côté de la production américaine ou les navets du cinéma français apprendra qu'elle subventionne le prix des places de clientèle venant des communes voisines.
Le beau cinéma communal est fréquenté par 60 % de personnes venant d'ailleurs et, comble d'ingratitude, ces spectateurs ne relancent en rien l'activité commerciale sur notre ville.
La réalisation du budget primitif de la commune est l'affaire de tous les élus dans une commune , mais à Saint Quay, faute de respecter le fait majoritaire et des élus désintéressés, on assiste à une bien curieuse tambouille.


JOUNENT Michel , élu par la volonté des quinocéens.

3 commentaires:

Ollivier Jean Michel a dit…

Monsieur Jounent, à l'exception de vous même qui avez pris une position claire concernant le budget puisque sur ce blog vous avez affirmé que vous alliez le rejeter pour dénouer une situation que vous estimez pernicieuse pour Saint Quay, l'opposition jusqu'à ce jour est dans une situation de compromis avec le Maire . S'ils ne vous suivaient pas sur le chemin du "refus de vote du budget" que leur diriez vous ?

Anonyme a dit…

la réponse est: c'est de notre argent qu'il s'agit!Comment peut-on jouer avec un tel cynisme et une telle incompétence avec l'argent public.Aucun débat, aucun contrôle, les commerçants crèvent à petit feu et notre maire se goberge aux frais des quinocéens. La colère gronde...

DUNIS GILLES a dit…

En effet,la population en a par dessus la tête de tout ce cirque.La colère monte,l'exaspération est perceptible,tout ceci est LAMENTABLE.On se moque des citoyens payeurs,comme des nouveaux élus,je sens que cette fois ci la coupe est pleine,quand je pense à certains ou certaines élues qui songent déjà à la prochaine élection,et d'autres tapis dans l'ombre prets à satisfaire leurs ambitions personnelles malgré leur échec à la dernière partielle...
Petit Papa Noêl dans notre hote
Ramènes nous Gérard Lambotte.......