Pages

vendredi 11 janvier 2013

le non respect du CGCT 11/01/2013

DEPUIS DES MOIS , LE MAIRE

refuse d'appliquer les dispositions de l'article L2121-9 du Code Général des Collectivités Territoriales.
En effet, il est tenu de convoquer dans un délai maximal de trente jours le conseil municipal quand une demande motivée lui est faite par la majorité de ce conseil.
Au moins trois demandes d'inscription à l'ordre du jour du conseil lui ont été adressées, signées par une majorité d'élus en activité au cours du second trimestre 2012
Les élus demandent l'inscription de la question de la révision des indemnités du maire.
Cette demande s'asseoit sur l'absence de travail du premier magistrat; il fréquente peu l'hôtel de ville, la population ne peut le rencontrer pour prendre connaissance des différents projets en cours de réalisation et elle reste sans réponse sur les problèmes du quotidien.
Les commerçants du Portrieux sont inquiets d'une construction commerciale sur les terre-pleins du nouveau port; absent, il se garde bien de leur rappeler qu'il n'est pas étranger à cette réalisation ( vice-président du syndicat mixte, signataire du permis de construire et responsable de l'établissement du PLU.)
Les commerçants du quartier du casino entendent une chose et son contraire sur la reprise des travaux pour terminer l'aménagement urbain autour du minigolf, le maire se garde bien de lancer la concertation autour des interrogations soulevées.
Il préfère, comme pour le cinéma, laisser pourrir la situation et retourner la population contre les élus qui ne reconnaissent plus sa légitimité à la tête de la municipalité.
Sur le dossier des éoliennes marines , il est aux abonnés absents.
Ce projet est maintenant l'affaire des élus du Sudgoélo avec à sa tête son président , son vice-président et le conseiller général chargé des affaire portuaires du département.
Les pêcheurs de Saint Quay attendent toujours une réunion sur les transformations à venir pour accueillir la base de maintenance,  suppression d'un ponton, allongement des autres et création d'une troisième entité dans cet ensemble portuaire (plaisance, pêche et installations pour la maintenance des éoliennes).
La population s'émeut de la disparition des commerces de proximité, les quinocéens attendent toujours une signalétique nouvelle pour la circulation et pour trouver facilement les différents services publics et privés.
Ils peuvent toujours attendre, le maire ne travaille plus pour cette réalisation; à Paris, il n'en a pas besoin.
Mais là où il brille par son absence, c'est la remise en route de l'équipe municipale pour terminer le mandat.
M Blanc est un adepte de la procrastination, ce penchant à remettre à demain les décisions à prendre lui fait croire à tort que sa main tendue rencontrera un jour celle de R Allenou.
J'ai l'impression qu'il fait fausse route car, même si les dix-sept conseillers ne forment pas une union sans faille, ils n'ont plus confiance dans ce magistrat qui a trompé tout son monde.
Absent pendant 21 jours de suite, à peine arrivé pour présenter les voeux à la population ,il est déjà reparti.
A Saint Quay, nul n' a besoin parmi les élus d'un maire intermittent , ils ont juste besoin d'un "leader" organisant le travail collectif pour que la commune sorte de son déclin et que l'on ne parle plus d'elle comme l'exemple à ne pas suivre.
En attendant ... Que chacun se fasse son propre jugement en lisant la lettre de M le Préfet et sur les conséquences à venir sur l'obstination de M Blanc.

JOUNENT Michel, élu au suffrage universel et maire adjoint par la volonté de ses colistiers.

2 commentaires:

DUNIS Gilles a dit…

pour l'instant il ne s'agit que d'une "invitation" ....en attendant la suite......

Anonyme a dit…

illegal!violation de la démocratie locale!Diable!le préfet serait-il en train de lâcher le maire? Dans ce cas ses jours sont comptés.