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vendredi 8 novembre 2013

Navi rudentibus 8/11/2013

Au lendemain de  la discussion compliquée au sein du conseil  municipal  pour l'attribution  de la subvention annuelle à SPORT NAUTIQUE SQP et au moment où se  pose la question de  la rénovation  du vieux gréement "le  Saint Quay ", le conseiller TANON a fait parvenir à tous ses collègues une note intéressante sur la gestion de ce voilier, je  la fait partager  à mes  lecteurs.

JOUNENT Michel.

Je ne serai pas mardi à la plénière pour en parler mais voici ci-dessous quelques commentaires, sachant que j’avais pris en main techniquement le suivi du vieux gréement.
J’avais fait un audit et des propositions qui n’ont pas été suivies, 
relevé la gestion scandaleuse du passé, 
proposé de le confier à une association comme cela est le cas à Dahouet, Val André, Plérin et Binic
les associations ont des adhérents qui payent une cotisation de base, une participation à la journée lorsqu’ils embarquent.
Ils sont par exemple de 90 à 120 pour le vieux gréement de Plérin, le Grand Léjon,
Ils assument l’entretien et n’ont pas recours à des professionnels pour le faire naviguer.
En conséquence ils coutent tous bien moins cher à leurs villes respectives. Des subventions ne sont demandées qu’au cas par cas.
J’avais préconisé que le St Q soit confié à une association dédiée, il y avait des volontaires mais la municipalité s’y est opposée.
Le St Q a été évalué à 28000 euros au printemps dernier en raison de la demande de la société d’assurance.
La ville est obligée de prendre une assurance (alors que les autres villes en sont exemptes)
lorsque l’on aura injecté 60000 euros de réparation le vieux gréement n’en sera pas valorisé pour autant. Sa valeur vénale vis à vis de l’assurance pourrait être revue à la hausse mais en aucun cas pour la totalité de l’investissement.
Au point que je me demande s’il ne vaut pas mieux le bazarder et en racheter un en meilleur état (ou rien du tout) car le cours des veux gréement retapés n’est pas élevé.
Différer la décision d’une année, après les élections, est possible, ça peut encore attendre une année, quitte à faire qq menues réparations pour le prochain été, afin que les décisions à prendre puissent l’être en dehors des enjeux électoraux.
J’ai toujours attiré l’attention sur le manque de clarté, voir d’illégalité de la vente de passages sur le vieux gréement par l’office du tourisme.
A partir du moment ou il y a vente, ils y a des obligations légales et contrat de transport.
Le bricolage qui permet d’être approximativement dans les clous est le suivant:
l’office du tourisme n’encaisse aucune marge (à vérifier), ce n’est que de l’information.
Dans le prix payé par le passager, il y a une cotisation à SNSQP, le reste est considéré comme la participation au passage. Encore faudrait il que les passagers soient conscients qu'ils n’ont pas de contrat de transport mais qu’il ont adhéré à     sans le savoir à une association ! Est ce que ces adhésions sont comptabilisées dans les 220 adhésions que revendique sport nautique ?
En début de mandature, j’ai étudié la faisabilité d’un statut NUC qui permettait de légaliser ce genre de services.
Techniquement c’était possible, les frais à engager étaient raisonnables. Il y avait un avantage, récupération de TVA et un inconvénient l’obligation d’avoir un professionnel à bord avec une compétence certes mini mais de type marine marchande. Madame Lepage avait fait une simulation de cout.
Bien à vous
Mathieu TANON

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