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mercredi 26 novembre 2014

réduire la voilure 26/11/2014

UN EXEMPLE A SUIVRE...


Une des villes de  notre Communauté de Communes , Binic, vient de voter les subventions aux associations binicaises ou non pour l'année 2015.
Grosso modo, les aides financières  sont en baisse  de  10 %  par rapport  à 2014.
Binic est une  ville de  3 750 habitants, elle a  beaucoup de similitudes avec notre commune  et elle subit comme   notre cité des dépenses supplémentaires et  elle voit ses recettes en baisse.
En janvier  2014, le conseil municipal de Saint Quay Portrieux a voté  pour 164 317 € d'aide au fonctionnement des  associations.
·pour le social : 4 632 €
·pour le scolaire : 12 905 €
·pour la culture : 18 580 € dont  6 370 € servant  à  l'animation.
·pour le sport : 68 900 € dont 5 700 € servant à l'animation et  6 300 €  pour des équipements.
·pour des  manifestations exceptionnelles : 34 500 €, la totalité servant à    l'animation
·pour les finances  : 24 800 € dont 7 800 € servant au fonctionnement.
Ce sont  en définitif  87 associations qui se sont partagées ces  164 317 € .
M le maire T. Simelière  a  laissé entendre qu'il n' entendait pas  remettre en cause le niveau  des aides aux associations, les  marges de  manoeuvre étant trop faibles selon lui et par conséquent  ne  produisant que  peu d'économie.
A ces aides directes fournies aux associations  par les  municipalités successives, il y a  en parallèle des aides  indirectes; la  mise  à disposition  du personnel communal aux associations.
De source concordante et sérieuse, il est établi  que cette aide  indirecte se chiffre annuellement à 150 000 € (montage des stands, des barnums,  des scènes  mobiles,  la  livraison de  chaises et de tables , sonorisation, le démontage  et la récupération  desdits  matériels  souvent à des  heures  indues).
Bref,  des  heures supplémentaires  et des  heures de  récupération grèvent  les finances  municipales et désorganisent les services  techniques.
Réduire de 10 %  pour l'année 2015 cet ensemble  d'aides directes et indirectes aux associations Quinocéennes  est possible  et pourrait atteindre  une économie de  30 000 €.
Et si, comme  je  l'ai souligné par ma question au café citoyen le  15 novembre  2014, la  municipalité envisageait  de réduire  de  10 à 20% le niveau  des  indemnités  versées  aux élus,  on pourrait  couvrir la dépense supplémentaire  résultant  du coût imposé par  l'Etat des nouveaux rythmes scolaires.
Les  municipalités  qui ont réduit le  montant des  indemnités  versées aux élus  ne se comptent plus  depuis  les dernières élections  municipales de  mars  2014 et surtout  dans  les  petites communes gérées  à près de  50 % par des retraités.
L'esprit de  servir ses concitoyens dans  le cadre du bénévolat et  l'idée d'être  indemnisé seulement pour  les frais supplémentaires engendrés par les contraintes  de la fonction d'élu  semblent bien éloignés pour certains.  
Ici et ailleurs.
Ce qui est possible à Binic doit l'être  à Saint Quay Portrieux  surtout dans  la  perspective  que  la baisse des aides de  l'Etat (DGF) va se  poursuivre.
Réduire la  part du fonctionnement  dans  le budget  est une impérieuse  nécessité; cette démarche  n'a rien de simple  et passe sûrement dans  le cadre  de la Communauté de Communes  par  une   mutualisation  renforcée  des  moyens.
On pourrait même commencer immédiatement   par les  offices de tourisme  .
(3 OT dans  le Sudgoélo pour  15 000 habitants )

JOUNENT Michel, ex élu complétement  bénévole.

NB: L'enveloppe  annuelle des  onze élus indemnisés est de  100 000 € environ.

Commentaire de Rocquevert Noël:
Votre analyse est bonne, et dans la conjoncture que nous connaissons, il y a 2 messages à faire passer:
1° Pas question d'augmenter les impôts locaux.
2° Il faut réduire les dépenses pour équilibrer les budgets.
Tout le monde semble d'accord sur ces principes, car se priver des investissements ne fera qu'agraver la crise économique que nous subissons.
Diminuer les dotations et subventions aux associations n'est pas un sacrilège mais une nécessité comprise par beaucoup, maintenir coûte que coûte leur niveau tient plus  de "l'électoralisme", sembler croire que leur diminution n'est pas significative est de la mauvaise gestion:il n'y a pas de petites économies..
Bien évidemment, les subventions aux associations ne doivent pas être , seuls, la cible d'une "politique" axée sur des économies de fonctionnement, elles en font partie au même titre que les indemnités des élus, les réductions des consommations d'énergie et le non remplacement des agents qui partent à la retraite.
Mais pour que nos collectivités soient gérées efficacement , sans arrière pensée, il faudrait que nos élus cessent d'être obnubilés par leur réélection; une seule solution: que le législateur ne leur laisse pas cette possibité en n'autorisant qu'un seul mandat; pas de réélection possible..
Ce n'est qu'un rêve, car seuls les rêveurs peuvent croire que ceux qui ont des responsabilités sont prêts à les abandonner.
Commentaire de Bruhat Bernard:
Ces propositions ne sont pas de vraies réformes structurelles, mais des économies de bout de chandelle. 
La fusion des communes est la seule solution qui permettra des économies de large échelle et compensera la baisse des dotations de l'Etat. Elle permettra même des baisses d'impôts locaux grâce :
- à la diminution du nombre d'élus : 1 seul maire et 1 seul conseil municipal
- à la mise en commun des besoins en investissement
- à la baisse sensible des frais de fonctionnement
- à des meilleurs tarifs obtenus dans les services grâce au volume 
etc.... 
Quelques fusions de communes ont déjà eu lieu en France avec succès. Il suffit que les maires et les élus s'entendent. Cela n'est possible que si on a le sens de l'intérêt général. 
Il vaut mieux le faire avant que ce ne soit des lois qui obligent ces fusions. 
Ce sera plus rigide car l'Etat imposera les villes devant fusionner nominativement pour que les communes aient au minimum 15.000 habitants. De plus, nous sommes le seul pays en Europe à avoir 36.000 communes pour 65 millions d'habitants. 
Tous nos voisins en ont au moins quatre fois moins. 
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace.... ! 
Et montrer enfin que nous savons nous remettre en question, sous peine que notre pays ne sorte à moyen terme de sortir de l'Histoire. 
Commentaire de Dunis Gilles:
Monsieur Bruhat,notre pays est déjà entrain de sortir de son histoire,pieds et poings liés à Bruxelles,voilà le résultat,et ce n"est que le début,UN SEUL mandat pour TOUS les élus,députés,sénateurs etc etc à partir de là les choses changeront,avez vous entendu un candidat à une quelconque élection ds la périphérie de Nimes faire campagne contre la corrida?? Il est certain de prendre une bonne gamelle,donc pour être élu allons ds le sens du poil.... 

3 commentaires:

Rocquevert Noël a dit…

Votre analyse est bonne, et dans la conjoncture que nous connaissons, il y a 2 messages à faire passer:
1° Pas question d'augmenter les impôts locaux
2° Il faut réduire les dépenses pour équilibrer les budgets
Tout le monde semble d'accord sur ces principes, car se priver des investissements ne fera qu'agraver la crise économique que nous subissons.
Diminuer les dotations et subventions aux associations n'est pas un sacrilège mais une nécessité comprise par beaucoup, maintenir coûte que coûte leur niveau tient plus de "l'électoralisme", sembler croire que leur diminution n'est pas significative est de la mauvaise gestion:il n'y a pas de petites économies..
Bien évidemment, les subventions aux associations ne doivent pas être , seuls, la cible d'une "politique" axée sur des économies de fonctionnement, elles en font partie au même titre que les indemnités des élus, les réductions des consommations d'énergie et le non remplacement des agents qui partent à la retraite.
Mais pour que nos collectivités soient gérées efficacement , sans arrière pensée, il faudrait que nos élus cessent d'être obnubilés par leur réélection; une seule solution: que le législateur ne leur laisse pas cette possibité en n'autorisant qu'un seul mandat; pas de réélection possible..
Ce n'est qu'un rêve, car seuls les rêveurs peuvent croire que ceux qui ont des responsabilités sont prêts à les abandonner.

Bernard Bruhat a dit…

Ces propositions ne sont pas de vraies réformes structurelles, mais des économies de bout de chandelle.
La fusion des communes est la seule solution qui permettra des économies de large échelle et compensera la baisse des dotations de l'Etat. Elle permettra même des baisses d'impôts locaux grâce :
- à la diminution du nombre d'élus : 1 seul maire et 1 seul conseil municipal
- à la mise en commun des besoins en investissement
- à la baisse sensible des frais de fonctionnement
- à des meilleurs tarifs obtenus dans les services grâce au volume
etc....
Quelques fusions de communes ont déjà eu lieu en France avec succès. Il suffit que les maires et les élus s'entendent. Cela n'est possible que si on a le sens de l'intérêt général. Il vaut mieux le faire avant que ce ne soit des lois qui obligent ces fusions. Ce sera plus rigide car l'Etat imposera les villes devant fusionner nominativement pour que les communes aient au minimum 15.000 habitants. De plus, nous sommes le seul pays en Europe à avoir 36.000 communes pour 65 millions d'habitants. Tous nos voisins en ont au moins quatre fois moins.
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace.... ! Et montrer enfin que nous savons nous remettre en question, sous peine que notre pays ne sorte à moyen terme de sortir de l'Histoire.

DUNIS GILLES a dit…

Monsieur Bruhat,notre pays est déjà entrain de sortir de son histoire,pieds et poings liés à Bruxelles,voilà le résultat,et ce n"est que le début,UN SEUL mandat pour TOUS les élus,députés,sénateurs etc etc à partir de là les choses changeront,avez vous entendu un candidat à une quelconque élection ds la périphérie de Nimes faire campagne contre la corrida?? Il est certain de prendre une bonne gamelle,donc pour être élu allons ds le sens du poil....