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jeudi 2 juin 2016

mise au point , 2 juin 2016

Il n'est pas interdit de faire le distinguo  entre l'activité
d'un CORRESPONDANT LOCAL DE PRESSE  
et le métier de JOURNALISTE.
En France, une estimation  donne entre  25 et 30 000 CLP  pour  5 000 journalistes professionnels exerçant dans la presse locale .
Un correspondant local écrit  et publie des  photos sans les signer, il est sous la responsabilité d'un journaliste de son journal qui, à l'occasion, peut  encadrer  le travail fourni.
Il se doit d'être dans le factuel et non dans la prise  de position  partisane  voire  la connivence avec les élus locaux par exemple.
A Saint Quay Portrieux, depuis quelques temps, cette rigueur intellectuelle  semble  mise aux oubliettes comme par exemple  l'information erronée produite  par une CLP sur la journée nationale de la Résistance.
Les compétences d'un CLP sont les suivantes : la curiosité, la disponibilité, une excellente expression orale et écrite  et de la  mobilité.
Les revenus  des CLP sont au maximum  15 % du plafond de la sécurité sociale d'où la présence de nombreux retraités  dans cette activité.  
Un journaliste de la presse écrite a, pour définition, le recueil des informations, leur tri, leur vérification  et la mise en oeuvre  pour les rendre accessibles au public.
Pour cela, il doit avoir une bonne culture générale, un style rédactionnel, un esprit créatif et la possession d'un esprit critique  l'autorisant à dominer ses sentiments  afin de regarder les événements de façon lucide.
Sa formation est bien souvent issue d'une école de journalisme.
Si on doit faire des comparaisons avec l'activité d'un blogueur dans le domaine de  l'information  des passerelles existent  mais aussi des fossés infranchissables sont maintenant créés avec ce moyen moderne qui est l'usage du Web  et son immédiateté.
JOUNENT Michel.  

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