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mercredi 10 octobre 2018

un urbanisme incompétent, le 10 octobre 2018


JETER L'ARGENT PAR LES FENÊTRES.

Entre la décision d'acheter par la municipalité précédente  les murs d'un fonds de commerce de presse et aujourd'hui  la  présence en lieu et place d'une agence immobilière,  près de  8 années se sont écoulées.
Huit années  qui ont vu une succession de décisions, toutes  plus curieuses  les unes que les autres et pas à l'avantage  des finances  locales.
C'est un véritable sac de noeuds que cette affaire et il faudra  bien un jour trancher "ce noeud gordien" puisque rien ne permet de  le dénouer.
Le commerce local  de proximité est en danger ici et ailleurs et les achats par Internet ne vont pas arranger cette situation .
En octobre  2010, la municipalité  s'est mise en difficulté et en contradiction avec les textes réglant le fonctionnement des collectivités locales, en faisant le choix de sauver un commerçant surendetté.
A cette époque, je me suis posé une  question pourquoi lui  et pas un autre ou des autres ???
Il  y avait manifestement anguille sous roche!!!
En faisant une requête auprès du TA de Rennes, j'ai obtenu l'annulation de la délibération litigieuse seulement  4 ans après le vote de cette dernière.
Par un forcing  peu commun l'ancien maire a cependant  réalisé le versement de la somme convenue pour l'achat (100 000 €) après la fermeture du commerce de presse en début 2012.
Dans les attendus du jugement, le TA de Rennes a fait le distinguo entre l'annulation de la délibération et l'acte conduisant au versement du montant de l'achat, il fallait alors aux dire du TA aller devant une juridiction civile pour obtenir le remboursement des  100 000 €  à la commune.
C'était  alors de toute évidence  à la nouvelle municipalité d'ester en justice.
Elle ne l'a pas fait, elle avait l'optique  d'installer un commerçant"bon en tout" pour reprendre l'ex-boutique de presse  abandonnée depuis  plus de deux années.
On connaît la suite , ce fameux commerçant "branché" a fini par mettre la clé sous la porte deux ans environ après l'ouverture de son activité.
Au moment de la revente du fonds de commerce, au conseil municipal procédant à cette transaction un conseiller municipal avait alerté  sur les aléas  et sur la fragilité de la situation juridique en cours , il n' a pas été entendu .
Il avait mis aussi en garde les élus responsables de se mêler des cas individuels de commerçants en difficulté.
A la situation déjà complexe , la nouvelle municipalité en a ajouté une nouvelle couche, celle de réaliser  la vente sous le sceau d' un acte conditionnel ou réméré.
Autrement dit pendant 5 ans  le nouveau propriétaire  ne  l'était pas vraiment.
Je  me demande encore pourquoi ce type de vente a t'il été réalisé ???.
En fermant son commerce de sportwear le commerçant n'a trouvé d'autres solutions que de louer ses murs à l'agence  immobilière située à  50 mètres de là.
En attendant cette opération a coûté aux contribuables Quinocéens.
·        32 000 € entre l'achat et la revente.
·        5 000 €  de travaux pour permettre la vente  du commerce abandonné.
·    les avocats au conseil d'Etat de Paris pour le référé demandant la suspension  de la délibération municipale en 2011
·        les avocats  au conseil d'Etat de Paris  sur le fond  en  2014.
·        l'acte administratif  d'achat  réalisé par le centre de gestion de Plérin.
·        la séparation des circuits d'alimentation eau et électricité.
On oscille entre  40 000 et 45 000 € de perdus dans cette incroyable aventure fruit de multiples erreurs d'appréciations volontaires ou pas.
C'est plutôt triste à un moment où les collectivités territoriales subissent des transferts de charges , des diminutions de dotations de la part de  l'Etat  et pour notre commune de charges nouvelles et   importantes  représentées par le centre médical.

JOUNENT Michel.  

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