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vendredi 2 novembre 2018

déplorable état major , le 2 octobre 2018

UN PANTALON TRISTEMENT CÉLÈBRE.... 

Dés le début de la guerre de  1914, l'Etat Major de l'armée française a montré sa criante incompétence en envoyant les fantassins au combat dans un habit particulièrement voyant aux tirs de  l'envahisseur.
"L'uniforme du fantassin de  1914 n'avait guère changé depuis la guerre de  1870.
Le tristement célèbre pantalon rouge "garance"faisait  des soldats des cibles  parfaites pour l'ennemi et quel est le nombre  de ceux qui sont tombés à cause de cette  négligence de  l'Etat Major.
Le képi est aussi rouge et bleu ,mais depuis  1913, il est prévu en campagne de le couvrir de bleu (preuve que la visibilité  de l'uniforme avait été appréhendée!!!)
Il est aussi doté d'une cravate bleue, et la lourde capote  est , elle aussi  de couleur bleue.
Les pans  sont remontés lorsque le fantassin est en campagne.
Le col est  haut  et porte comme le képi le numéro du régiment.
Sous le pantalon  de  1867,on trouve des jambières de cuir qui se lassent sur le devant  et couvrent  le haut  de l'équipement  le  plus précieux  du fantassin: le brodequin.
Le paquetage pour le reste pèse 30 kg.
C'est ainsi que les troupes sont parties en campagne par le  mois d'août  1914,sous une chaleur accablante, dans des uniformes qui ne correspondaient ni aux grandes marches, ni aux assauts et encore  moins au camouflage .
Ce sont  avec ces uniformes qu'ils ont affronté les tranchées, l'eau, la boue  et le froid.
Car si cet uniforme est archaïque par temps chaud, il n'est guère efficace contre la pluie et encore  moins contre le froid.
Combien ont eu les extrémités gelées au cours de  l'hiver  14/15 avant qu'en fin l'Etat major prenne conscience de la situation et dote le fantassin  d'un nouvel uniforme et équipement  en  1915."
A peine commencée la guerre a connu une de ces journées les  plus meurtrières: le  22 août 1914 l'armée française  mal dirigée et mal équipée  entre  l'aube et la tombée de la nuit  a compté  27 000 morts.
Ce jour restera le plus sanglant  de  l'histoire de l'armée française.

JOUNENT Michel.

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