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jeudi 13 décembre 2018

après les affirmations du président, le 13 décembre 2018


"SALAUDS DE PAUVRES"...
Non le SMIC ne sera pas augmenté de 100 € au premier janvier  2019.
C'est la prime d'activité  qui au lieu d'être étalée jusqu'à la fin du quinquennat augmentera de 70 euros dés le début de  l'année et viendra renforcer le revenu des très mal rémunérés.
Cette hausse s'ajoutera  aux  20 € de l'augmentation automatique du SMIC.
20 €+70 € , on arrive presque aux  100 € annoncés par le Président de la République.    
Les  smicards dont  majoritairement sont des femmes, verront leurs  revenus augmentés d'une aide financière qui n'est pas affiliée aux régimes des retraites et par conséquent  elle ne sera pas prise en compte pour la retraite.
En  2018, le salaire horaire d'une personne payée au SMIC est de  9.88 € l'heure, pour  35 heures par semaine, elle reçoit 1 498,21 € brut pour 1 173 € net.
La plupart du temps les smicards réalisent des travaux pénibles, ingrats et non valorisants  et au travers des revendications des gilets jaunes tous ces mal payés ne réclament pas seulement un meilleur salaire mais  aussi du respect et de la considération.
Ce n'est pas sûr que notre Président "jupitérien"de la République soit bien au courant du quotidien de ceux qui tirent le diable par la queue dès le 15 du mois , lui l'ancien associé-gérant de la banque d'affaire  "Rothschild" et ministre  de l'économie du président précédant  au quinquennat  si décevant.
Il y a  2.6 millions de bénéficiaires de la prime d'activité mais tous ne sont pas des smicards car ces derniers  n'y ont pas forcément droit , leurs situations de famille participent  au calcul complexe de la prime.
Le recul du gouvernement sur le montant de la CSG  des pensions de retraite ne concerne pas tous les retraités , il s'agit bien d'un pas en arrière mais très limité par le fait que les pensions sont désindexées du coût de la vie  et que pour l'instant les anciens  continuent à perdre de leur pouvoir d'achat .
Sur les heures supplémentaires défiscalisées,il est curieux que l'ancien ministre de Hollande ressuscite une mesure abandonnée par les socialistes et instituée par Sarkosy.
Sur ce dispositif fiscal , beaucoup de parlementaires et d'économistes ont souligné  le coût exorbitant de cet avantage et surtout la destruction des emplois.
Quant à l'appel du Président aux bonnes volontés   des employeurs à verser des primes de fin d'année sans acquitter ni impôt ni charge,  là on se pince.
Regardons les entreprises quinocéennes, c'est sans doute possible pour le Casino mais du côté de l'EHPAD ,de la criée  et de Celtamor, on peut toujours rêver... 
Et du côté des fonctionnaires ou apparentés, leurs salaires sont bloqués depuis des  lustres  et dans  la fonction publique par définition on ne fait pas de  bénéfice  , donc rien à rédistribuer  pour faire  une  prime de fin d'année.

JOUNENT Michel.   


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