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vendredi 17 mai 2019

du vent encore du vent,le 17 mai 2019



CELA FAIT 15 ANS
que différents  gouvernements français brassent de l'air sur le projet des éoliennes marines.
De recours en recours , du fait d'une administration  incompétente , du tarif variable  du kw/heure et d'une industrie  de construction des éoliennes  en perdition, rien ne va plus!!!
Les premiers appels d'offres ont eu lieu en  2004  pour les 6 sites où devraient  être installés les parcs  d'éoliennes: l'île d'Yeu, Saint Nazaire, Saint Brieuc, Courseulles sur mer, Fécamp, Le Tréport.
Alors qu'en Allemagne, en Grande Bretagne et au Danemark ce sont les états qui réalisent les études sur le vent, sur les fonds marins et sur la houle en France on a laissé aux industriels choisis, le soin de faire ces études.
Avec cette particularité pour notre pays de faire varier  les plans d'installation des éoliennes   selon les écolos au pouvoir en empilant  et en repensant les appels d'offres.
En  2011, les marchés sont lancés avec 3 opérateurs , EDF pour  3 parcs, Engie pour 2 parcs et Iberdrola  pour 1  parc  celui de Saint Brieuc .
Ils sont seuls ces opérateurs à affronter les populations riveraines , les élus locaux  et les recours juridiques qui tombent en avalanche.
On constate  que l'instruction  d'un dossier en France dure  de trois à cinq ans de  plus  que chez nos voisins   européens.
Il a fallu attendre  sept ans  pour que le gouvernement actuel s'autorise à supprimer un des éléments des recours possible de plus et en même temps, il a regroupé  au sein d'un unique "permis d'enveloppe" l'eau, le domaine maritime,les espaces  protégés etc  jusque là  exigés séparément.
Parmi les 3 opérateurs , EDF et Engie ont fait le forcing pour amadouer  les pécheurs en particulier , ce n'est pas sur que cela soit le cas dans  la baie de Saint Brieuc.
Au niveau de l'Etat, les experts massacrent la politique  des énergies renouvelables,  la commission de régulation  de l'énergie a même chiffré le coût pour l'Etat  à 40 milliards d'Euros sur vingt ans, l'installation des éoliennes marines.
Devant ce coût pharaonique, l'Assemblée Nationale a lancé une commission d'enquête parlementaire sur l'impact financier  de ce genre d'énergie  renouvelable.
Les sites où devaient être construits une partie des éoliennes  a actuellement du plomb dans l'aile et sans une baisse drastique  des tarifs et une prise de participation de l'Etat  pour raccorder les mégawattheure au réseau,  on n'était pas loin d'abandonner l'ensemble des projets .
Il restait en même temps à régler en cas d'abandon  les indemnisations  dues aux opérateurs  de l'ordre de 1 milliard d'Euros. après l'arrêt  de construire  l'aéroport de Notre Dame de la lande cela aurait été du plus mauvais goût.
Avant de constater le début des travaux, il faudra que les innombrables recours soient  purgés  et de ce côté  la justice  administrative se presse lentement.

JOUNENT Michel.

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