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samedi 31 mars 2012

l'argent public 01/04/2012

UNE BONNE NOUVELLE...








pour les commerçants quinocéens malheureux en affaires!!!

Dès le 1er avril , un guichet spécial les attend en mairie.
L'argent public est à leur disposition , il leur suffira de bonimenter et le maire remplira leur sébile.
Il est vraiment phénoménal notre grand humaniste de maire et quand il s'agit de supplanter des défaillances personnelles, il signe plus vite que son ombre l'achat d'une boutique dont la ville n'a que faire.
A croire que la crise s'est arrêtée aux portes de la ville et que toutes les audaces conduisant à jeter l'argent par les fenêtres sont permises à Saint Quay Portrieux.

JOUNENT Michel


mercredi 28 mars 2012

avaler son chapeau 29/03/2012




M BLANC ...






maire apolitique* de Saint Quay Portrieux, a échoué dans sa tentative de retrouver une délégation accordée par son conseil, digne d'un maire de plein exercice.
La possibilité de passer, d'exécuter et de régler des marchés de travaux lui a été ramenée lors d'un précédent conseil municipal à la somme de 3000 €.
Au conseil du 28 mars 2012, après avoir essayé de faire pleurer "Margot", il a demandé aux élus de porter cette somme à 20 000 €.
Même cruauté d'une majorité de conseillers , ils lui ont refusé cette possibilité et il devra pour la plupart des travaux demander le vote du conseil .
Plus de démocratie dans ce conseil n'est pas un mal, c'est la juste et bonne réponse au pouvoir très personnel du maire sur sa gestion municipale .
C'est aussi la réponse à sa désinvolture d'être un premier magistrat à mi temps.
L'assistance à ce conseil était bien maigre, une vingtaine de quinocéens qui ont pu enfin découvrir les deux plans concoctés par le maire pour aménager le quartier autour du casino.
un plan où le minigolf disparaît dans sa totalité .
un plan où une surface de 900 m² est réservée éventuellement à la construction d'un minigolf.
La pétition de 700 signatures et une manifestation "du jamais vu" dans notre commune n'auront pas fait fléchir et réfléchir le maire.
On est de plus en plus loin des promesses pré-électorales ou la soi disante opacité et la médiocrité de l'équipe précédente dans la gestion communale allait disparaître.

JOUNENT Michel

* suite  à la demande  de  l'adjoint G Brezellec, le  maire  a confirmé son parrainage au candidat Bayrou, candidat à  la  présidentielle 2012. 

lundi 26 mars 2012

la liste électorale 26/03/2012

A la veille des élections
présidentielle et législatives 2012 ...


L'établissement de la liste électorale quinocéenne pour ces élections confirme la stagnation de la population et surtout confirme son vieillissement .
Stagnation : pour cela, il suffit de consulter les derniers scrutins indiquant le nombre d'inscrits sur les listes électorales:
année   Elections                       Inscrits    votants   pourcentage
2004   européennes 1er tour     2862        1357           47,41%
2005  référendum                         2810        1989           70,78%
2007 présidentielle 1er tour    2870        2451           85,40%
2007 législatives  1er tour        2887        1889           65,43%
2008 municipales *1er tour     2990        2238          74,85%
2009 européennes                       2954        1370           46,38%
2011 cantonales 1er tour           2906        1286           44,25%
2012                                                   2948 **
Vieillissement : en s'appuyant sur les prévisions d'espérance de vie des français en 2011:
pour les hommes 78 ans .
pour les femmes 85 ans .
Dans notre ville, cette différence d'espérance de vie est flagrante, la dernière liste électorale réalisée pour les prochaines élections le prouve, les hommes ne représentent plus que 45 % des inscrits .
inscrits:   2948
hommes: 1330
femmes:  1618
Ces résultats, ces chiffres montrent que, malgré les belles promesses de M Blanc, au bout de quatre années de son mandat, rien n'a été fait pour s'attaquer au problème maintenant     n° 1 de notre commune: l'absence d'une population  jeune et active.
La population toujours plus âgée est synonyme de déclin et la part des résidents secondaires (1/3 environ des habitants ) transforme la commune en ville ou village aux volets clos.

JOUNENT Michel
*M Blanc avec 1181 voix au  premier tour  a été élu par 39 % des  inscrits
** 42 inscrits en  moins  entre 2008 et  2012

mercredi 21 mars 2012

trois villes 22/03/2012




 


BINIC,
ĖTABLES SUR MER,
et SAINT QUAY  PORTRIEUX... 


   
 la prochaine projection du ciné-club" Ciné St ké"

Ces trois communes sont comparables en population, elles font partie de la communauté de communes du Sudgoélo.
Situées en bord de mer, elles sont par leurs nombreuses plages et par la beauté de la côte du Goélo, des villes courues par les touristes.
Les populations sur Saint Quay et Etables stagnent; par contre, Binic connaît une extension de sa démographie, elle dépasse maintenant les 3500 habitants ( 3691 habitants en 2009).
Donc beaucoup de similitudes entre les trois villes mais aussi beaucoup de différences et surtout au niveau des directions municipales.
Les maires de Binic et d'Etables sont des maires à plein temps, ils sont au contact de la population et ils consacrent beaucoup de temps à l'animation de l'équipe municipale.
A Binic, par le mode d'élection propre aux villes dépassant 3500 habitants, il existe une opposition structurée, visible et organisée.
A Saint Quay, il a suffit à l'équipe "Autrement" d'avoir la majorité aux deux tours dans le cadre d'une triangulaire pour laisser 45 % de l'électorat sur la touche et non représenté aux affaires de la commune.
A Saint Quay, l'équipe "Autrement" s'est construite sur une succession de non-dits, de faux semblants et surtout, pour certains, la certitude que par l'absence régulière du leader de la liste, la direction de la ville se ferait sans lui et au mieux que M Blanc ne jouerait qu'un rôle secondaire.
Depuis la sévère mise au point du maire à l'automne 2008 rappelant qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul capitaine aux commandes, la liste "Autrement " fonctionne de guingois.
M Blanc, au bout de quatre années de mandature, se débat au milieu d'une multitude de conflits et les conseils municipaux se déroulent dans une tension palpable.
Le prochain conseil municipal avec ses 35 points à l'ordre du jour... ne saurait échapper à cette ambiance conflictuelle !!!
Le résultat le plus visible de ces dissensions est la gestion solitaire et autoritaire de M Blanc, à la tête des affaires communales.
Le maire n'est présent que trois jours par semaine, cette présence est à comparer à celle des maires de Binic ou d' Etables.
Le maire de Binic, dans un interview évoquant la moitié de son mandat sur le périodique d'information municipal, précise que sa journée de travail débute entre 8 et 9 heures et se termine entre 22 et 23 heures, il indique que l'une de ses priorités est la rencontre avec les habitants, il réserve deux demi journées pour les rendez vous particuliers et il participe de plus à beaucoup de réunions d'association.
Le maire de la ville voisine explique aussi qu'il utilise l'Internet pour répondre aux messages et demandes d'informations émanant de ses conseillers ou de son administration.
Vice-président de la communauté de communes, il consacre un après-midi au bureau du CDC et à la réunion des adjoints de la ville et puis d'autres moments dans la semaine sont réservés au Pays de Saint Brieuc, au SCOT, etc.
C'est un peu pareil à Etables, le maire ( l'ancien et le nouveau ) est facilement joignable et leurs bulletins d'information traduisent assez bien qu'ils ont compris, ces premiers magistrats communaux , que l'exercice de leurs responsabilités se fait dans la disponibilité.
Ce choix de servir leurs concitoyens, ils le font avec dévouement sans avoir "La grosse tête" et surtout, pour eux, le titre de maire n'est pas une ligne de plus sur leur carte de visite.
Pour des petites communes, ce rapport humble avec la population est indispensable , ce n'est pas le cas pour notre cité.
Toujours en lisant les bulletins d'information des villes du canton, on s'aperçoit qu'ils ont lancé des travaux importants: le quartier de la Banche à Binic, le centre ville à Etables .
Ces travaux ont commencé dès la fin des vacances, en septembre pour une finition au printemps de l'année suivante.
A Saint Quay, notre maire lance des travaux très importants pour refonder le quartier du Casino en cette fin de mois de mars 2012.


Ces travaux seront fractionnés à cause de l'approche de la saison estivale et, bien sûr, leur arrêt augmentera le coût de ces travaux, du côté du casino ces travaux de terrassement ne manqueront pas d'avoir des répercussions sur l'activité de cette entreprise de jeux.
L' ahurissant dans cette profonde restructuration est que personne ne peut consulter les plans de ce réaménagement et personne ne connaît le sort réservé au minigolf ...enfin presque !!!
Ce planning pour débuter des travaux en dit long sur la manière de gérer notre commune.
Et comme notre maire fait toujours les choses bien différemment, son rapport avec l'administration communale est intéressant à comparer:
La directrice générale des services d'Etables sur mer est en place depuis une trentaine d'années.
A Binic, le DGS est en poste depuis une vingtaine d'années.
A Saint Quay Portrieux, depuis quatre ans, 6 DGS se sont succédés au poste de premier collaborateur du maire, on ne fera croire à personne que c'est seulement la faute aux conseillers municipaux et que son caractère cassant n'y est pour rien.
La conclusion est plutôt simple à mettre en évidence, dans une ville comme la nôtre, le travail de maire dévore et réduit toute vie personnelle.
Au vu des objectifs prévus dans le programme"Autrement", le travail pour diriger notre ville et son équipe municipale est absorbant , il fallait être un naïf parmi les naïfs pour découvrir cette réalité dévorante.
Etre maire dans une commune comme la nôtre , avec son déclin qui s'accentue, c'est beaucoup de disponibilité et de compétence... partagées, c'est même un véritable sacerdoce.
Pour M Blanc , c'est plutôt une sinécure.

JOUNENT Michel

lundi 19 mars 2012

une soirée sympa 19/03/2012


MA PREMIÈRE SÉANCE
par Gilles Dunis.







Oui, le rédacteur de ce petit billet poussé par l'attrait d'un film biographique musical (vous voyez de quel film je veux parler), s'est décidé à se rendre mercredi 14 mars dernier à une séance en sortie nationale...
Je me présentais vers 19h45 à la caisse tenue par une charmante hôtesse (pas de l'air ...mais tout à fait adaptée à ce poste, de quoi vous donner l'envie...d'y revenir souvent....) et là je découvre un hall de cinéma très classieux, qui aurait tout à gagner avec quelques photos murales des gloires qui ont fait notre cinéma, et pourquoi pas , les grandes stars internationales des années 50/60, quelques posters que l'on peut acheter à Paris du côté du Forum des Halles (j'ai décoré mon appart. avec ces affiches du plus bel effet), et, avec leur subvention, nos amis de "Ciné St ké "devraient se pencher sur la question.....
Quelques pas feutrés, je pousse la porte, je touche le Saint Graal:
lumière tamisée, très bel écran, un design digne des grandes salles Parisiennes. 
Je remarque de suite une assistance très clairsemée, bizarre pour un film en sortie nationale, qui de plus a joui d'une énorme publicité.
Je m'installe, après avoir salué quelques connaissances, et là, une chose m'interpelle, pas un bruit, pas une seule note de musique, j'eusse aimé être mis dans l'ambiance , personne n'a eu l'idée de nous distiller un "Comme d'habitude" pourtant il en existe des dizaines de versions....un problème de droits de diffusion????
Bref, après quelques bandes annonces de films qui ne me donnent vraiment pas envie d'aller les voir, de jolis navets en perspective, nous entrons dans le vif du sujet, et là je suis scotché par la qualité du son, la bande originale est tout simplement somptueuse, bien mise en valeur par le matériel très haut de gamme (félicitation à ceux qui ont choisi la sono.)
Deux heures de bonheur, une immersion totale dans la musique, je ne regrette pas ma soirée.
Pour conclure, un TRÈS beau cinéma, mais je n'en oublie pas pour autant un coût de travaux exorbitant, des frais d'exploitation incroyablement élevé (lorsque je vois les chiffres en ma possession, mon acné juvénile ressort instantanément....)et quid des frais de chauffage, là c'est le black out total....

C'était ma première séance
Peut être ma dernière séquence
Et le déficit sur nous va tomber (sur un air connu de notre ami Eddy....)

DUNIS Gilles

samedi 17 mars 2012

le cha-cha-cha 17/03/2012

ÇA TOURNE AU DÉLIRE...

La gestion du cinéma municipal et la refonte du quartier du casino deviennent un embrouillamini sans nom!!!
Sur le cinéma.
Avant son ouverture, le conseil municipal en juillet 2010 a proposé une gestion de la salle par un délégataire de service public à partir de la réflexion qu'il serait difficile d'équilibrer les comptes.
L'équilibre des comptes est une exigence légale, du fait que la restructuration du cinéma s'est réalisée dans le cadre d'un budget annexe.
Cette exigence peut connaître un certaine souplesse durant les premiers temps de fonctionnement de cette nouvelle salle.
Sur la DSP , on connaît la suite que M Blanc a donné à cette recherche.
Il a manifesté contre cette procédure et avec l'aide de Ciné St Ké, il a formé une opposition systématique au seul candidat ayant présenté sa candidature.
En avril 2011, M Blanc a recruté un directeur pour la salle dans le cadre de la fonction publique ( cadre A contractuel ).
Fin décembre 2011, le directeur contractuel a mis fin à son contrat et il a proposé au maire de continuer provisoirement sa tâche comme prestataire de service en proposant sa société Sarl "Quaywaves".
Ces prestations s'établissent de mois en mois dans le cadre d'un budget voté par les élus.
Aujourd'hui, on apprend, en lisant la presse, que dans le cadre d'une procédure adaptée,*  le maire veut asseoir pour le reste de l'année la gestion du cinéma par un prestataire de service.
Quel sera le candidat retenu ? Le prestataire en place , le candidat qui a proposé ses services lors du dernier conseil municipal , le candidat refusé lors de l'appel pour une DSP ou un inconnu???
On ne tardera pas à le savoir, cette nouvelle gestion devant commencer le 1er mai 2012.
Sans se tromper, on peut dire que la gestion du cinéma aura bien désorganisé le travail du conseil municipal et ruiné la cohésion de l'équipe "Autrement".
Sur le quartier du casino.
Le maire, maître d'oeuvre de ce projet, ne sait plus comment se sortir de cette situation de blocage.
Depuis des mois, ses gesticulations autour du positionnement du minigolf frisent le ridicule et montrent que son fameux schéma directeur était loin d'être abouti.
"Saint Quay Portrieux 2020" a du plomb dans l'aile et que ce soit du côté du Portrieux ou auprès du casino, c'est un pas en avant , deux pas en arrière et, pour terminer, une multitude de pas de côté.
La rénovation de ces deux parties de la ville se fait sur un air du "cha-cha-cha".
Il est temps de fixer, au bout de quatre années de mandature, la situation et la dimension des changements voulus par le maire.
Les riverains, les commerçants et la direction du casino sont las de tous ces à peu près, ils veulent maintenant, à la fois des plans précis et une écoute du maire.
L'acharnement du maire à faire un sort au minigolf est exaspérant pour une majorité de quinocéens et surtout elle s'inquiète des variations de surface et de la situation de l'aire de jeu.
Dans cette affaire du mini golf , il est vraiment navrant que la LEQ se soit perdue dans des luttes intestines; elle a abandonné les 700 signataires de sa pétition et aussi elle a désespéré les quinocéens après les avoir entraînés dans une forte manifestation en faveur du maintien en l'état du patrimoine de notre commune .

JOUNENT Michel

*cliquez sur  le document  "procédure adaptée" pour  l'agrandir

jeudi 15 mars 2012

la culture au rabais...15/03/2012



ABUS DE LANGAGE!!!






La lecture de la convention signée entre le maire et l'association "Ciné St ké " est sans ambiguïté, la municipalité met à la disposition de cette dernière le cinéma ainsi que son personnel technique pour assurer son fonctionnement.
Les huit séances annuelles que se propose de réaliser "Ciné St ké " sont ouvertes aux seuls membres de l'association.
A son assemblée générale d'août 2011, l'association comptait 98 adhérents .
En imaginant qu'il y ait de nouveaux adhérents et compte-tenu qu'ils n'habitent pas tous à Saint Quay, les projections prévues se feront devant une petite assistance.
Alors, affirmer comme M le maire le fait dans la presse et sur le blog municipal que ce supplément d'animation , d'échanges, de rencontres et de plaisir va apporter au cinéma, en plus de sa vocation commerciale, une dimension culturelle et sociale est un peu fort de café.
Le cinéma "Arletty" est avant tout une affaire commerciale, seule une commune ou on dilapide les deniers publics a pu se lancer dans une telle restructuration.
On ne le dira jamais assez , l' investissement avoué dépasse les 1 300 000 € HT avec une contrainte, celle des 250 000 € de subventions , les dépenses pour les aménagements périphériques sont passés sous silence et surtout le coût de fonctionnement dépasse l'entendement.
Le maire envisage une fréquentation annuelle de 30 000 spectateurs ... optimisme ou aveuglement.???
Il faudra réaliser combien de séances pour arriver à ce résultat?
A 20 H, le mercredi 14 mars, pour voir un film en sortie nationale , un film"français" promis à un succès certain, tout public, il n' y avait qu'une quarantaine de personnes dans la salle sur 167 places disponibles
Cette convention est la récompense du travail de sape fait pour maintenir en place le directeur embauché le 1er avril 2011.
C'est la récompense aussi pour la pétition que l'association a présenté à l'entrée du cinéma pour discréditer l'arrivée d'un délégataire de service public à la gestion de la salle.
Et puis, ne soyons pas dupe , il existe dans un Saint Quay une association où se retrouvent tous les amis, les vrais, de M Le maire.
M blanc est à la création de cette association et les sociétaires forment autour de lui les affidés de sa gestion.
Facebook, le réseau social est sans équivoque sur l'existence de ces liens d'amitiés .
Une subvention de 2 500 € est déjà accordée pour couvrir les frais de fonctionnement du ciné club privé" "Ciné St Ké"; si cela n'est pas assez, il trouvera bien et sans problème une majorité au sein du conseil municipal pour obtenir "une rallonge" afin de gâter les adhérents et voir les navets du metteur en scène américain spécialiste en hémoglobine.
Au dernier conseil municipal , le maire a formé une commission* "ad oc " pour établir le cahier des charges du nouvel appel d'offre pour trouver un délégataire de service public. L'annonce est passée dans la presse le 15 /03/2012.
La commission, elle, ne s'est pas réunie; si après cela les conseillers municipaux ne comprennent pas le niveau d'estime dans lequel le maire les tient, ils ne comprendront jamais rien !!!
Pour donner une dimension culturelle et sociale à cette salle, il faudrait lui adjoindre une partie "Art et essais " cela nécessite beaucoup de travail et beaucoup de bénévoles!!!
Ce n'est pas dans les cordes de la responsable municipale des affaires culturelles .
Ses goûts vont, nous le savons tous, vers le lancer de chaussettes et les spectacles "Son et lumières" d'une particulière médiocrité!!!

JOUNENT Michel

*Tout le conseil sauf Mme Lucas et M Oliver.

mercredi 14 mars 2012

à la recherche du minigolf 14/03/2012

L'AMÉNAGEMENT
DU QUARTIER DU CASINO...





Les invités à la réunion provoquée par le maire sur les travaux prévus à proximité du casino sont restés sur leur faim!!!
Une petite assemblée faite d'une cinquantaine de personnes dont quelques élus (7 ) n' a pas appris grand chose sur la refonte de ce quartier.
Le minigolf au centre de cette transformation radicale reste, à l'issu de cette réunion, sur un emplacement et une dimension indéterminés.
Le minigolf, depuis des mois, ne cesse de jouer "l'arlésienne" :
un jour le maire annonce son transfert au parc de "la duchesse Anne".
suite à une pétition sans pétitionnaire, le maire renonce à ce choix et l'installe au dessus de la piscine d'eau de mer.
mais suite à une vraie pétition avec 700 signatures et à une très forte manifestation, le maire fait savoir aux quinocéens qu'il n'est ni sourd ni aveugle, le minigolf sera sauvé.
ensuite par une imagination sans borne, notre grand urbaniste réduit la surface du minigolf de 1 900 m² à 6 00 m² en prétendant qu'il y aura le même nombre de trous et que la physionomie du minigolf sera gardée, un vrai magicien notre premier magistrat.
à la réunion du 13 mars 2012, nouveau changement : le minigolf regagnerait plusieurs centaines de m².
Les commerçants et les riverains présents à cette réunion d'information n'ont pas aperçu le moindre plan définitif mais simplement une esquisse où trône une zone grisée sur laquelle sera peut-être positionné le minigolf.
La période des travaux inquiète les commerçants, la  première tranche commencera d'ici quelques jours pour s'arrêter vers le 15 juin.
La dernière trouvaille de M Blanc est d'installer le manége situé traditionnellement au coin de la rue du Ct Malbert et du Général De Gaulle sur l'emplacement du square séparant la maison de la presse du boulanger; les habitants de la "Résidence de la Plage" apprécieront!!!
Quant à la destruction de la bibliothèque "Pour tous" et de l'annexe de la gendarmerie dans le cadre de la "trouée verte ", c'est pour l'instant reporté à la plus tard!!!
Enfin, au cours de cette assemblée tenue en catimini , mon ami G Dunis, révolté par l'état lamentable de la rue Geniet, a appris de la bouche du maire que l'enrobé et les trottoirs seront réalisés avant l'été, c'est au cours de cette réunion la seule chose qu'il a compris .
Combien d'études pour cette refonte du quartier du casino et à quel coût se situeront tous ces atermoiements et ces projets bâclés, les quinocéens ne sont pas près de le savoir avec la gestion très opaque de M Blanc et l'attentisme de son conseil municipal.

JOUNENT Michel


samedi 10 mars 2012

en douce 11/03/2012



DES QUINOCÉENS
 DE SECONDE ZONE !!!




Par un courrier nominal, le maire convoque les commerçants proches du casino pour leur faire part de son ambition à "rendre leur quartier plus attirant, plus agréable pour se promener, plus sûr pour se déplacer".
Cette réunion est prévue pour le mardi 13 mars à 18h30 dans les locaux de l'Hôtel de ville .
Pour la refonte des jardins du port, le maire, devant la bronca suscitée par son projet farfelu de faire circuler des camions et des voitures au pied des habitations, avait invité au Centre des Congrès l'ensemble de la population quinocéenne le 15 novembre 2011.
Sans doute échaudé et ne voulant pas subir comme lors de cette assemblée un ensemble de questions embarrassantes, M Blanc a choisi pour ce quartier du casino une bien singulière manière de répandre l'information.
En catimini et d'une façon feutrée, le maire, en excluant la plus grande partie des quinocéens, se propose de faire connaître enfin!!! son projet d'envergure.
On se souvient que, lors du conseil municipal du 26 janvier 2012, M Blanc avait promis sous 15 jours de publier les plans refaits autour du casino montrant le positionnement du minigolf occupant une surface de 600 m²....Promesse de gascon à ce jour!!!
Le déroulement de ce chantier engagé prochainement sera détaillé au cours de cette assemblée ...OUF!!!
C'est vrai que dans cette affaire, les commerçants seront en première ligne pour subir les désagréments de ces travaux mais ce n'est quand même pas une raison pour laisser les quinocéens sur la touche et en particulier ceux qui ont signé la pétition et manifesté contre la démolition du minigolf.
Rien n'est clair sur les intentions du maire et sa manière d'informer l'est encore moins .
Les quinocéens inquiets de voir cet espace charmant, ludique et arboré disparaître face au casino devraient l'être encore plus.
Depuis la seconde partie du conseil municipal du 16 février où les conseillers contestataires sont rentrés dans le rang, le maire a les mains libres .
Plus rien ne l'arrêtera d'ici la fin de la mandature , cela promet!!!
Le dernier exemple de l'exercice solitaire de "sa charge"est la signature d'une convention avec l'association "Ciné St Ké "pour l'installation d'un ciné-club dans le cinéma communal "Arletty".

Combien d'élus connaissent le contenu de cette convention??? Bien peu.

JOUNENT Michel

vendredi 9 mars 2012

au feu les pompiers!!! 09/03/2012


O TEMPORA ! O MORES!*





Une nouvelle fois "La presse d'Armor", en présentant la construction d'une nouvelle caserne de pompiers à Saint Quay, s'arrange avec la réalité et participe à une forme de désinformation.
Il n'est pas inutile de rappeler que sous l'ancienne mandature de la Communauté de Communes du "Sudgoélo"(2001/2008), un projet a été initié par le SDIS** et le Conseil Général pour unifier le service de secours.
Les casernes de Binic et d'Etables sur mer étaient dans un état déplorable, la caserne de Saint Quay Portrieux n'était pas dans cette situation.
Elle nécessitait seulement une mise aux normes pour la désinfection des ambulances, ces travaux financés par le SDIS 22 et le Conseil Général s'élevaient à 400 000 €.
Le Président de la Communauté de Communes d'alors, en présentant le projet d'une caserne unique aux représentants des communes, démontrait "l'ardente obligation" d'une telle proposition.
Il s'agissait d'améliorer sensiblement les conditions d'intervention des pompiers et de créer de meilleures conditions de travail et d' hébergement de ces derniers.
Le Conseil Général et le SDIS ont organisé des visites de nouvelles casernes, ils ont procédé à des études à partir de deux logiciels successifs et cela a donné lieu à de multiples réunions de travail.
Le premier logiciel n' a pas convaincu les élus de la CDC*** sur la localisation de la nouvelle caserne.
Par ailleurs, il était discuté des conditions financières de participation des uns et des autres; du SDIS, du Conseil Général et de la CDC... les communes étant exemptées de financement.
On se rappelle de la réaction des différentes communes du "Sudgoélo".
Les communes de Lantic et Tréveneuc n'ont émis aucune réserve et aucun souhait particuliers.
Pour la ville de Plourhan, son maire, Loïc Raoult, par ailleurs vice-Président du Conseil Général et ayant eu des responsabilité au SDIS, était très favorable au projet de caserne unique.
Pour Etables sur mer, la municipalité s'est divisée sur la localisation de la caserne sur son territoire, M Eric Dahlquist, à la fois Président de la CDC et membre du conseil municipal, prônait une implantation à la hauteur de la chapelle Notre Dame d'espérance, l'autre partie du conseil contestait ce choix.
Pour Binic, le maire, Yvon Batard, envisageait dans un premier temps le rattachement de sa commune au centre de secours de Pordic, cette possibilité a été repoussée de même que sa seconde proposition qui était déjà une antenne de secours à Binic. Devant le refus de sa deuxième proposition , M Batard, avec résignation, avait accepté la localisation d'une caserne unique et communautaire sur le territoire d'Etables sur mer sous la condition quelle ne soit pas implanté au delà de la chapelle.
Quant à Saint Quay Portrieux, la commune, par le biais de ses représentants à la CDC, était d'accord pour la construction de la caserne sur le territoire d'Etables, à la condition que le financement soit totalement inscrit au budget de la CDC. Ces demandes ont été acceptées et les crédits inscrits. L'intérêt de la commune était de récupérer les locaux de l'actuelle caserne pour y loger l'ensemble des services techniques de la ville.
Ce problème de la construction d'une caserne unique a été l'un des enjeux des campagnes municipales 2008.
Ce sont les opposants au positionnement près de la chapelle à Etables qui ont, en 2008, gagné les élections à Etables , de son côté, M Eric Dahlquist a connu la défaite.

Aujourd'hui, où en sommes-nous???
M le maire de Plourhan, Loïc Raoult, est devenu le Président de la CDC "Sudgoélo" .
M Christian Urvoy, ami politique de M Raoult, a remplacé Yvon Batard.
Les communes de Saint Quay Portrieux, Tréveneuc et Lantic ont changé de majorité et à Etables sur mer, les opposants à l'implantation retenue sont devenus les dirigeants de la municipalité.
Depuis, on a assisté dans cette affaire à de nombreux retournements d'attitudes.
M Urvoy, maire de Binic, a obtenu, comme son prédécesseur le voulait, la construction d'une antenne de secours près de la piscine du "Goélys" attenante au nouveau bâtiment abritant les services techniques.
A Etables, le positionnement de la caserne sur son territoire ne se pose plus, le projet de caserne unique étant abandonné.
A Saint Quay Portrieux, suite à tous ces revirements, la ville ne récupère pas les locaux pour y implanter ses services techniques.
Au sujet des services techniques quinocéens, une implantation théoriquement envisageable sur une extension de la ZA de Kertugal se heurtera aux difficultés de trouver des terrains pour stocker les matériaux des services techniques et au coût considérable de ce transfert.
La municipalité de Saint Quay dirigée par M Blanc accepte cette restructuration conduisant à l'agrandissement de la caserne pour 1 468 000 € HT.
A cette somme, il ne faut pas oublier les 400 000 € HT déjà consacrés à la construction de l'antenne de secours binicaise.
L'inconvénient Numéro 1 de cette solution est l'extension de ce service et son enclavement dans un quartier pavillonnaire et c'est surtout son accès compliqué à la D 786.


Deux questions demeurent:
le financement des travaux sont-ils entièrement à la charge de la CDC et n'y a t'il pas une participation des communes???
La propriété de la caserne est-elle transférée au département ou reste-elle à la ville, cette question a été posée lors de la précédente mandature et ses représentants s'étaient farouchement opposés a ce transfert de propriété.
Quand n'est il aujourd'hui ???
La question de savoir qui restera propriétaire de la nouvelle caserne n'est pas innocente.
L'extension se fait sur un terrain communal, s'il y a une cession des bâtiments au SDIS et d'un terrain pour l'extension, la ville de Saint Quay ne pourra jamais plus récupérer ces derniers.
Le maire de Plourhan a renoncé au projet d'une caserne communautaire, il défendait pourtant cette idée lors de la précédente mandature de la CDC.
Pour Saint Quay, la ville, quelque soit la suite, devait perdre la propriété des locaux et la municipalité devra envisager le transfert onéreux des services techniques sur un autre site.
Vers la ZA de Kertugal, certes, les lots ne sont toujours pas occupés mais cet espace financé par des fonds régionaux n'a pas vocation à accueillir les services techniques de la ville.
La Communauté de Communes a pris son temps pour faire aboutir la rénovation des services de secours.
Parti sur trois anciennes casernes, par une réflexion intense, les élus ont caressé le projet d'une caserne unique; comme il est plus facile de faire compliqué que simple ,on est aujourd'hui par une dépense de 1 868 000 € HT à se retrouver avec une caserne et une antenne de secours.
Pour ceux qui pensent encore que la communauté de commune existe pour mutualiser et diminuer les dépenses, qu'ils se rassurent ou s'inquiètent ...ce n'est pas pour demain.

La communauté de commune est et reste pour des élus un enjeu de pouvoir, l'intérêt général est trop souvent oublié et fait place plus que de raison à l'intérêt politique de tel ou tel élu.

JOUNENT Michel

* autre temps! autres moeurs!
** Service départemental d'incendie et de secours.
*** Communauté de Communes.

lundi 5 mars 2012

le prix de la culture...05/03/2012


CULTURE
OU
COMMERCE 





Le cinéma communal "Arletty", réouvert depuis quatre mois et demi a fait l'objet de beaucoup de discussions et ce n'est certainement pas fini.
Cette salle de projection ultra moderne, confortable, avec une multitude de projections numériques, n'est pas un centre culturel mais un lieu pour se divertir.
Les nombreux films projetés et le choix des titres attestent de cette réalité.
En parlant de cinéma , on considère souvent que c'est le 7ème Art, mais c'est avant tout une activité commerciale fortement marquée par le souci de sa rentabilité.
Aujourd'hui, en France comme aux USA, un film se caractérise par son nombre de spectateurs et par l'argent qu'il rapporte.
Bien sûr , il existe encore un cinéma d'auteur, un cinéma qui draine les cinéphiles mais vis a vis des gros producteurs, la partie est loin d'être gagnée.
En France, grâce à un système bien original de financement, il subsiste une production cinématographique bien particulière et les chaînes de télévision bien souvent productrices permettent au cinéma national de tenir contre vents et marées face au cinéma US.
Les discussions, souvent passionnées autour du nouveau cinéma "Arletty", reposent, chez des élus et des quinocéens sur l'inquiétude suscitée par cet investissement très lourd, sur la méconnaissance des dépenses pour les aménagements autour du cinéma et sur un fonctionnement largement déficitaire.
Le cinéma, ancienne mouture, a fermé ses portes pour une raison simple: sa très faible fréquentation.
Cette rentabilité négative a conduit le gérant à "oublier" les conditions de sécurité obligatoire pour un établissement ouvert au public.
Après la visite de la commission de sécurité en 2005, l'ancienne municipalité a suivi l'avis défavorable de cette dernière à poursuivre l'exploitation de l'établissement.
On connaît la suite , l'ancienne municipalité achète un fonds de commerce de diffusion de film sans grande valeur et du matériel de projection obsolète.
Aujourd'hui, la municipalité est, après de gros travaux et d'importants investissements, à la tête d'un magnifique cinéma et personne ne le conteste.
Mais beaucoup de quinocéens ne comprennent pas pourquoi cette restructuration, à la vue des personnes des villes voisines fréquentant la salle, n'a pas été une réalisation communautaire.
A croire que chez les décideurs municipaux, la volonté de mutualiser les dépenses n'a pas encore fait son chemin et surtout qu'ils ne suivent pas l'information économique de notre pays.
Mutualiser les pertes de la piscine aqualudique "Goélys", mutualiser l'investissement et le fonctionnement du golf "des ajoncs d'or", c'est possible; transférer l'école de voile au "Sudgoélo" en dépouillant la commune de Saint Quay, cela est en train de se faire, mais la simple évocation de transformer le cinéma "Arletty" en cinéma communautaire a totalement été rejetée par nos élus et notre maire.
Le maire a fait du cinéma "sa danseuse", rien n'est trop beau pour cette salle et l'annonce des chiffres de la fréquentation lui donne des ailes.
Croire que le nombre de films projetés , croire que la multiplication des séances, croire à la possibilité de faire des retransmissions sportives ou culturelles équilibreront la gestion est une immense illusion.
bien des films projetés ne correspondent pas à l'attente des spectateurs locaux et des villes voisines; comme au temps de l'ancienne salle, on relève une très faible fréquentation; par exemple: 10 films sur 15 en février 2012 représentant 28 séances, ont connu moins de 20 spectateurs par séance sur 167 places possibles.
chaque séance revient à un même coût auquel s'ajoutent les frais du distributeur proportionnellement au nombre de spectateurs, cela explique pourquoi l'ancien gérant de la salle annulait des séances lors d'une très faible influence pour limiter ses pertes financières.
le changement entre l'ancien cinéma et le nouveau est sensible, on peut le comparer à la transformation intervenue dans la fabrication des téléviseurs. hier les postes avec des tubes cathodiques avec un son mono ou stéréo, aujourd'hui des écrans plats avec un son et une définition de l'image extraordinaires.
Il était dit que le choix des films serait l'affaire du directeur aidé par l'association "Ciné St ké "et des autorités municipales; il n'en est rien; le choix des films est le fait du distributeur qui abreuve le cinéma "Arletty" de tout ce qu'il a "dans son catalogue".
le cinéma est situé dans un quartier désert de tous commerces complémentaires à cet espace ludique , son ouverture depuis le 19 octobre 2011 n 'a pas profondément changé la vie locale.
une étude de marché sérieuse n'a pas eu lieu, la dimension de la transformation n' a pas été l'affaire du conseil, la gestion de la salle n'a jamais été envisagée sous la forme d'une association avec beaucoup de bénévoles, la DSP a été torpillée à souhait et la régie municipale avec son prestataire bien particulier est là pour un bon moment encore.
Heureusement, il reste encore une solution , celle de vendre ce fonds de commerce (corporel et incorporel) de diffusion de films à un particulier!!!
Il ne sera pas facile à trouver "cet aventurier"; si cela devait se faire, on mesurerait par la valeur de la transaction l'immense gâchis financier que représente cette restructuration.
Une commune, même au nom de la sacro-sainte culture, n'avait pas à se lancer dans cette aventure commerciale surtout dans cette époque de grandes difficultés.

Espace culturel... où est la culture dans ce bâtiment quand la plupart des films projetés sont des films de divertissements* américains avec des coups de fusils et des cadavres toutes les secondes.

JOUNENT Michel

*Entertainment en langue anglo-saxonne

jeudi 1 mars 2012

cinéma et Cie 01/03/2012

LA CONTINUITÉ DANS LE CHANGEMENT!!!



Les tenanciers du bar-tabac "L'écume" ont repris, depuis ce jeudi 1er mars, l'activité de presse et de jeux du commerçant défaillant situé quai de la République.
L'initiative de ces personnes déterminées et commerçantes évite de pénaliser lourdement les habitants du Portrieux.


L'augmentation de l'activité du bar-tabac, les travaux d'aménagement pour présenter un rayonnage pour la presse et un comptoir pour le Loto se sont réalisés dans l'indifférence de l'information municipale- rien sur le blog municipal- , rien dans les journaux quotidiens et dans l' hebdomadaire du Goélo.
On se souvient du tintamarre fait par notre maire pour aider un service de " proximité" en achetant les murs d'un commerce de presse.
On se rappelle ses interviews dans la presse ou tel un chevalier il voulait combattre un vautour et éloigner un requin.
Comme "Don Quichotte" le chevalier à la triste figure il n'a fait que du vent et a fait croire en vain au commerçant surendetté qu'il pourrait le sortir de sa gestion hasardeuse.
Pendant 16 mois, notre maire a démultiplié les démarches pour mettre en oeuvre la délibération du conseil municipal visant à acquérir les murs du commerce, à déposer un dossier de subvention au titre du FISAC, à signer tout document se rapportant à cette affaire.
Cette affaire, mal menée depuis le départ, n'aurait jamais dû avoir lieu; il suffisait au conseil municipal du 29 octobre 2010 que 5 élus soient un tout petit peu plus courageux.
On pouvait être pour ou contre la proposition du maire , mais on ne pouvait pas se défiler par calcul comme l'adjoint Brezellec ou s'abstenir comme Mme Girardet ou comme M Le Chevoir et Néant.
Jouer les "Ponce Pilate" relève de la fantaisie ou de l'incompréhension de son rôle d'élu.
Depuis quatre années, les réalisations de l'équipe municipale"Autrement "sont minces.
Le cinéma concentre toutes les énergies, tous les moyens financiers et suscite toutes les discordes.
Et le reste du travail municipal ne sont que des oublis, des études en nombre et des reports de travaux.
Dans les oublis, que reste-t-il du plan de circulation? de la signalétique urbaine? de l'aménagement des terre-pleins du nouveau port???
Dans les études, il faut le reconnaître, notre maire n'a pas son pareil; venant de bureaux d'études Nantais ou Rennais, les projets les plus farfelus ont été proposés à l'attention des quinocéens et aujourd'hui on ne sait toujours pas le périmètre des aménagements voulu par notre grand architecte.
Dans les reports, le carrefour des prés-Mario, les entrées de ville, la refonte des jardins du Portrieux et du quartier du casino font seulement beaucoup causer mais le pire dans le manque de travail de cette municipalité est le constat montrant l'abandon de la rue Geniet .
Il y a quatre ans, les travaux pour refaire la chaussée de cette voie étaient programmés par la  précédente municipalité et depuis, plus rien !!!
Même en l'absence, combien utile et primordiale d'un adjoint aux travaux, il est complètement incompréhensible, anormal et insupportable de constater l'état déplorable de cette voie de circulation.
Elle est la voie unique pour sortir de la ville pour la grande majorité des quinocéens, pour les camions desservant la criée et l'usine agro-alimentaire et peut-être pour le maire quand il regagne chaque fin de semaine son domicile parisien.
Apparemment, cet état lamentable ne gène que mon ami Dunis Gilles, il ne supporte plus de circuler sur cette chaussée ressemblant à de la tôle ondulée et parsemée de nids de poules; elle abîme les suspensions de son véhicule et maltraite sa carcasse!!!
Cette voie abandonnée indiffère les décideurs municipaux, pourquoi???
Sans doute parce qu'ils sont trop absorbés par l'aménagement continuel du parking JB Barat, déjà sous le regard de quatre caméras de vidéo protection, on constate que rien n'est trop beau pour cette place : aménagement de bacs à fleurs , aménagement pour chaises roulantes pour handicapés, aménagement pour installer un banc circulaire en bois autour d'un arbre, etc...     
                                                                                                                           
    


Décidemment,
cette municipalité,
c'est tout pour le cinéma,
toujours plus pour le cinéma
en faisant beaucoup de cinéma.




JOUNENT Michel