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mardi 31 août 2010

Quatrième partie

LA VÉRITÉ
SUR L’AIRE DE CARÉNAGE ET DE
RÉPARATION NAVALE.

4. Les travaux supplémentaires se montent à 55 256.15 € TTC.

A la lecture des avenants au marché de travaux, ces travaux supplémentaires concernent la création d’un emplacement de carénage situé entre la darse et l’école de voile.
L’aire de carénage a été modifiée afin d’en exclure la darse, équipement public et le nouvel emplacement de carénage qui a été équipé et relié au réseau général d’assainissement de l’aire.
Cet ensemble a été affecté à un professionnel qui d’après le maire ( lettre à M Jounent du 12/07/2010 cf annexe 7 ) ne l’utiliserait pas à son usage exclusif pour ses opérations de grutage et de carénage.
Compte tenu des conditions de marnage, le grutage à cet endroit offre des avantages qui peuvent constituer une atteinte au principe de la libre concurrence et à l’égalité des usagers d’un service public !!!
Une autre question et non des moindres se pose: cet équipement permet-il aux moyens de secours d’accéder à l’Ecole de voile en cas d’accident ou d’incendie ?
5. Parallèlement à la résiliation du contrat de délégation de service public, M Blanc a décidé de créer une régie municipale pour gérer l’aire de carénage.
Pour justifier sa décision, il met en avant un certain nombre d’arguments extraits du contrat, qu’il sort de leur contexte.
Il omet bien évidemment de faire état des aspects positifs de la délégation de service public tels qu’ils figurent dans le préambule et les conditions générales d’exploitation de l’aire.
Le préambule du contrat rappelle que l’aire de carénage doit permettre notamment :
la réparation des bateaux de pêche ne provoquant pas d’effluents polluants. Il s’agit là de sauvegarder l’entreprise de réparation navale.
une zone en libre service pour les réparations de faible importance et le carénage par les usagers eux mêmes.
une mise à sec de durée réduite pour des réparations effectuées sur les zones louées (AOT) par les professionnels.
Les conditions générales d’exploitation de l’aire de carénage concernent :
la continuité du service que le fermier est tenu d’assurer sauf cas de force majeure.
l’exclusivité de l’exploitation concédée par la Commune.
le principe d’égalité : le fermier devait veiller à la bonne application de ce principe qui régit le fonctionnement des services publics.
la sécurité : toutes les mesures d’ordre, de sécurité et d’hygiène étaient à la charge du fermier.
la sujétion de service public : parmi les sujétions figurent l’obligation de continuité du service avec les horaires d’ouverture et les astreintes du personnel (24 h sur 24 et 365 jours par an) ainsi que le respect de la politique tarifaire appliquée en général à ce type d’équipement.
Toutes les obligations et les contraintes qui en résultent à la charge du fermier ont disparu avec la création de la régie.
.la continuité du service n’est pas assurée par les professionnels.
l’exclusivité de la gestion de l’aire n’existe plus : les professionnels procèdent eux-mêmes au grutage.
l’égalité d’accès des usagers n’est plus garantie du fait de la multiplicité des professionnels sur l’aire.
aucun règlement intérieur, aucune publicité ne garantissent une saine concurrence.
l’interdiction du carénage des bateaux de pêche n’est pas respectée.

la durée de mise à sec temporaire ou réduite n’est pas, non plus, respectée.

En résumé l’exploitation actuelle de l’aire sous forme de régie municipale se traduit :
par l’absence de rigueur d’une gestion qui n’est plus encadrée. L’aire de carénage s’est transformée en port à sec avec hivernage et exposition vente de bateaux.
l’égalité d’accès, l’exclusivité, la continuité, principes essentiels qui régissent le service public ne sont pas respectées.
L’absence de publicité des tarifs , l’inégalité des conditions de travail entre les professionnels eux-mêmes , faussent la concurrence au détriment des usagers qui vont de plus en plus au Légué ou l’accueil est plus sympathique et les prix nettement plus modérés.
Contrairement aux affirmations de M Blanc, la résiliation du contrat de la délégation de service public et son remplacement par une exploitation en régie municipale de l’aire de carénage ne profitent pas à la Commune et aux usagers.
Quant aux professionnels, ils ne sont plus soumis aux contraintes de l’affermage mais bénéficient d’un laxisme d’exploitation quand ce n’est pas des travaux supplémentaires contestables financés par des fonds publics.
Dans cette affaire, la position de M Blanc est d’ailleurs paradoxale.
Il s’est opposé à la gestion de l’aire de carénage dans le cadre d’une délégation de service public, il y est maintenant favorable si elle est étendue au port d’échouage et au port d’Armor.
Mais à quelles conditions ...
pour les professionnels ?


A différents titres, ce dossier de l’aire de carénage illustre parfaitement les méthodes de M Blanc.
la démagogie clientéliste de ses promesses électorales.
la mise en accusation de son prédécesseur lorsqu’il ne sait pas comment sortir des impasses dans lesquelles il s’est engagé.
la désinformation de l’opinion par une communication « tous azimuts » qui s’apparente plus à une « gesticulation ».
le manque de transparence de sa gestion, la rétention d’information, les réponses incomplètes ou dilatoires.
la méconnaissance des principes qui régissent la gestion des affaires publiques :
o primauté de l’intérêt général sur les intérêts privés.
o respect des sujétions du service public.
o gestion rigoureuse des fonds publics et applications stricte des procédures administratives.
Si l’on en croit la presse « Ouest-France » du 23/02/2010 et pourquoi ne la croirait–on pas ? c’est un avis unanime sur la nécessité et l’utilité de l’aire de carénage qui prédomine.
Les conditions d’exploitation , le coût de la suspension des travaux et les travaux supplémentaires ne font pas l’objet de la même unanimité suivant que l’on est attentif à une gestion rigoureuse de la chose publique ou que l’on voit son intérêt personnel.
Cette réalisation, comme l’a dit l’adjoint aux affaires portuaires, est « un bel outil de travail » nécessaire à la plaisance et utile à l’économie locale.
C’est un équipement que l’on doit à M Lambotte et les errements de M Blanc à travers les modifications apportées (arrêt des travaux, modifications du projet et de son exploitation ) ont été source des coûts supplémentaires et inutiles.
Ce document à la disposition des citoyens de Saint Quay Portrieux leur permettra en toute objectivité et en toute liberté de savoir où se situe la vérité sur l’aire de carénage et de réparation navale.

LAMBOTTE gérard
JOUNENT michel

à suivre....














dimanche 29 août 2010

Troisième partie.

LA VÉRITÉ
SUR L’AIRE DE CARÉNAGE ET DE
RÉPARATION NAVALE.



2. Les avenants aux marchés de travaux de l’aire de carénage.
L’examen de ces documents, lot par lot, montre qu’ils concernent deux types de dépenses afférentes à l’indemnisation des entreprises pour la suspension des travaux et au règlement de travaux supplémentaires.
• l’indemnisation des entreprises s’élève d’après les délibérations approuvant les avenants à 124 671,59 € auxquels il faut ajouter 18 000 € du lot des espaces verts soit au total 142 671,59 € HT.
les travaux supplémentaires s’élèvent à 55 256,15 € TTC.
Ils concernent la réalisation d’une nouvelle zone de traitement à proximité de la darse, l’installation de trois bornes supplémentaires et la modification de la charpente du local technique.
Ils figurent dans les documents obtenus de la Préfecture qui en disposait au titre du contrôle de légalité.
La raison de ces travaux n’a jamais été communiquée par la mairie.
• les révisions de prix
Elles figurent pour 110 070 € HT dans les documents budgétaires pour faire face à des actualisations du marché.
M Blanc n’a donné aucune justification de ces révisions, alors qu’il reproche à l’ancienne municipalité de n’avoir pas prévu de provision pour y faire face.
Une révision de prix n’est jamais certaine et une provision revient à avoir gelé inutilement des crédits si le risque ne se réalise pas .
L’ancienne municipalité a préféré financer sous forme d’une tranche conditionnelle, la voie d’accès à l’aire de carénage qui a ainsi bénéficié du taux de subvention de l’ensemble du projet.
À défaut, s’agissant d’une voie publique, c’est la mairie qui aurait dû la financer à 100 % sur le budget communal.
Enfin, il faut ajouter que la Préfecture ne dispose d’aucun document justifiant l’utilisation de ces 110 070 €.
Ils ont simplement fait l’objet d’une inscription budgétaire sans que le Conseil municipal ait eu à en débattre.
• les installations techniques.
D’après le document de préparation budgétaire du compte administratif 2009, « il s’agit d’équipements complémentaires prévus et nécessaires : éclairage public, raccordement réseaux ERDF, pose de compteur d’eau, balisage de la cale etc…. » qui s’élèvent à 91 922,88 € HT.
Il s’agit de dépenses dont certaines sont en fait des fonds de concours pour financer par exemple l’éclairage public dont le maître d’ouvrage est le Syndicat départemental d’électricité.
De même la desserte en eau relève de la compétence du Syndicat de l’IC qui assure le financement et la pose des compteurs.
On doit s’interroger , au cas par cas , sur l’inscription de ces dépenses au budget annexe de l’aire de carénage et non pas au budget communal ou encore au budget d’une autre collectivité.

***************

Au total, les dépenses financées par l’emprunt de 400 000 € s’élèveraient, comme cela ressort des délibérations qui les ont approuvées à :
o indemnisation pour suspension des travaux : 124 671,59 €.
o travaux supplémentaires : 55 256,15 €.
o révision de prix : 110 070,00 €.
o installations techniques : 91 992,00 €.
o espaces verts *: 18 000,00 €.
*avenant 1 lot 6, voté par le conseil municipal du 29 juillet 2010
Soit au total : 399 989,74 €.
Il faudrait y ajouter 35 000 € d’indemnité à la Nantaise des Eaux pour résiliation unilatérale du contrat d’affermage : dépense de fonctionnement qui ne peut pas être financée par l’emprunt.
L’affectation par grandes masses de l’emprunt de 400 000 €, telle qu’elle ressort des documents est bien loin d’épuiser le sujet.
La réponse à plusieurs questions de nature budgétaire, fiscale et juridique reste en suspens.
Il faut ajouter les motivations et les conséquences des décisions prises par M Blanc de modifier le projet et les modalités d’exploitation de l’aire de carénage.


1. l’imputation des indemnités versées aux entreprises en section d’investissement et non pas en section de fonctionnement du budget annexe de l’aire de carénage est-elle légale ?
Cette imputation en section d’investissement a pour but de financer les indemnités versées par des fonds d’emprunt et d’en étaler la charge sur quinze ans ou plus suivant la durée de l’emprunt.
Cela aboutit également à minorer artificiellement le déficit d’exploitation de l’aire de carénage qui nécessiterait une subvention du budget communal beaucoup plus importante au budget annexe pour l’équilibrer.

2. Dans les délibérations le montant retenu de certains de ces avenants ne fait pas apparaître de TVA. Là encore, quelle est la justification d’une telle exonération alors que l’indemnisation revêt la forme d’un avenant à un marché de travaux soumis lui-même à la TVA ?

3. S’il doit être tenu compte de la TVA , peut-t-elle être récupérée par la Commune étant donné que l’objet des avenants est le règlement d’une indemnité et non pas de travaux supplémentaires ?Si la TVA s’applique et qu’elle n’est pas récupérable, c’est le montant TTC des indemnisations des entreprises qui devrait être retenu soit 170 635,22 € et non 142 671,59 €.
Cette observation vaut pour l’indemnité de résiliation du contrat de délégation de service public.
Sur ce point particulier, l’Administration comme la Nantaise des Eaux soutiennent que la résiliation du contrat de délégation serait de droit privé donc non soumis à la TVA.
C’est inacceptable : le contrat de délégation de service public est un contrat de droit public et sa résiliation ne relève donc pas du droit privé.
D’ailleurs la délibération du 4 juillet 2008 vise uniquement le code général des collectivités territoriales et non pas le code civil.
Le coût de la suspension des travaux et de la résiliation du contrat de délégation de service public en rétablissant la TVA non récupérable serait en fait de :
170 635,22 € + 41 860 € soit 212 495,22 €.

Sur cette question de la TVA, M Blanc est pour le moins « erratique ».
Le dossier d’indemnisation pour suspension des travaux comprend :
• une proposition de chaque entreprise.
• un avenant.
• une délibération du Conseil municipal.
Chacune des pièces est signée du maire alors que les chiffres qui y figurent sont différents suivant que la TVA apparaît ou non.




A croire que M Blanc signe sans lire ou qu’il ne comprend pas ce qu’il signe.

Il est vrai que les problèmes de TVA sont complexes et que personne n’est sûr de détenir la vérité.
Encore faut-il se poser les questions avec humilité quitte à reconnaître qu’on s’est trompé.
Les services fiscaux ou encore la Chambre Régionale des Comptes sont en mesure d’apporter les réponses à ces questions dont les conséquences financières ne sont pas nulles : pourquoi ne pas les interroger ?

LAMBOTTE gérard
JOUNENT michel

à suivre....

























vendredi 27 août 2010

Deuxième partie

LA VÉRITÉ
SUR L’AIRE DE CARÉNAGE ET DE
RÉPARATION NAVALE.

1. En conséquence M Blanc estimait qu’une réalisation plus modeste aurait divisé par 10 le coût du projet de l’ancienne municipalité chiffré à 3 066 755.82 € TTC.

C’est manifestement faux car l’opération a été subventionnée à 74.5% y compris la récupération de TVA, la charge restante à la Commune s’est élevée à 780 935,89 € , somme bien inférieure au déplacement de l’école de voile.
Si ce projet a été subventionné à un tel taux par l’Europe, le Conseil Général et le Syndicat mixte du port d’Armor pour l’essentiel, c’est que ces collectivités ont estimé qu’il répondait aux contraintes techniques et réglementaires de la lutte anti-pollution ainsi qu’aux besoins de la plaisance.
Tout changement du projet aurait entraîné l’annulation des subventions et la nécessité de négocier un nouveau programme de financement d’où d’importants délais de réalisation quand on sait que l’aire actuelle, rappelons le, a exigé cinq ans d’études et de procédure.


2. M Blanc critique le lancement des travaux de l’aire de carénage avant les élections et y voit des raisons politiques.
C’est également totalement faux. Le calendrier des opérations a été arrêté d’un commun accord avec l’autorité préfectorale pour respecter les délais de liquidation de la subvention européenne fixés à fin 2008, faute de quoi celle-ci aurait été définitivement perdue pour la Commune en raison de la disparition du FEDER. (Fond européen de développement économique régional).
Il n’y avait donc pas lieu d’arrêter le projet d’aire de carénage dans l’attente des élections municipales, sauf à le compromettre définitivement: ce qui, politiquement, aurait permis à M Blanc de remporter un avantage purement électoral et démagogique sans se soucier des conséquences catastrophiques sur l’économie locale.

3. A peine élu M Blanc a pris la décision de suspendre les travaux de l’aire de carénage sans consulter le conseil municipal, décision qu’il a fait ratifier à posteriori.
Contrairement à ses engagements électoraux, M Blanc n’a pas arrêté définitivement les travaux au grand dam de ses amis, pour deux raisons :
• l’autorité préfectorale l’a mis en garde contre les conséquences financières pour la Commune d’une telle solution en raison notamment de l’avancement des travaux.
• une note du 19 mars 2008 (cf annexe 4) rédigée par le service des finances de la Commune à la demande de son prédécesseur fait apparaître que « le coût de l’arrêt des travaux peut être estimé à 2 322 700 € à la charge de la ville ».
La Commune n’aurait pas obtenu le versement des subventions ni le remboursement de la TVA. M Blanc ne pouvait pas ignorer cette note.
Devant l’impossibilité de modifier fondamentalement le projet, sans même parler de l’abandonner, M Blanc a donné l’ordre de reprendre les travaux.
Parallèlement, M Blanc a résilié le contrat de délégation de service public et créé une régie municipale pour gérer l’aire de carénage.
Ces décisions ont entraîné une modification substantielle du projet initial et de ses modalités d’exploitation.
En application de l’article 12 de l’arrêté préfectoral du 16 novembre 2007(cf annexe 5) portant création de l’aire de carénage, le Préfet aurait dû être officiellement saisi afin s’il l’estimait opportun , de demander à la Commune de lancer une enquête publique complémentaire : ce qui aurait permis aux quinocéens de débattre de ces modifications.
Il n’en a rien été et on ne peut que regretter la désinvolture de M Blanc à l’égard d’un texte réglementaire fondamental portant signature du Préfet.
Ces décisions entraînent également des conséquences financières non négligeables.
Elles ont conduit la Chambre Régionale des Comptes, saisie par le Préfet, à constater dans son avis rendu le 29 avril 2009, que le budget annexe de l’aire de carénage de Saint Quay Portrieux n’était pas en équilibre réel en raison notamment d’un déficit de 381 136,58 €.
M Blanc, pour remédier à cette situation, a souscrit dans le cadre de ses délégations un emprunt de 400 000 €.
Cet avis de la Chambre Régionale des Comptes (cf annexe 6) n’a pas été rendu public par le Maire, pas plus que l’utilisation dans le détail des 400 000 € empruntés.
Toutes les demandes d’information se sont heurtées à des refus ou à des réponses dilatoires.
La note interne de la mairie pour la préparation du CA 2009 donne certains renseignements sur les modifications apportées financièrement à l’aire de carénage, l’utilisation des 400 000 € et les raisons de la résiliation du contrat de délégation de service public ,mais est loin de répondre dans le détail aux questions posées.

1. Résiliation du contrat de délégation de service public.
Pour justifier cette résiliation M Blanc met en avant un certain nombre de raisons dans les délibérations du 27 juin 2008 et du 11 décembre 2008 ainsi que dans la note de préparation budgétaire de février 2010 réservée aux élus.
Le Maire précisait « que le contrat ne comprenait aucune description ou énumération des obligations de la société Géo Agro-Réseaux (Société Nantaise des eaux) hormis la mention qu’elle devait entretenir et exploiter les ouvrages et outillages publics remis par la commune, cette imprécision étant de nature à affecter les intérêts de la Commune ainsi que ceux des usagers ».
De même que les tarifs prévus n’étaient pas fixés dans le contrat mais dans une annexe au contrat.
Il s’agit d’arguties qui ne sont pas convaincantes :la darse , la rampe de mise à l’eau , l’aire de carénage elle-même, le matériel inhérent au bon fonctionnement et à l’entretien des installations sont des ouvrages et outillages publics.
De même les annexes d’un contrat font partie du contrat lui même et de ce fait les tarifs proposés par le fermier en annexe sont acceptés par la Commune.
En réalité la résiliation du contrat permettait de laisser aux professionnels, à leur demande, le grutage des bateaux.
Ce grutage devait être pris en charge par le fermier dans le contrat de délégation de service public afin de mieux encadrer l’organisation et les tarifs des opérations de grutage ;ce qui bien évidemment ne faisait pas l’affaire des professionnels.
Quant à l’indemnité réclamée par la Nantaise des Eaux pour résiliation unilatérale du contrat « elle était d’après le Maire de 130 000 €. Après négociation elle a été ramenée à 35 000 € HT ».
La Nantaise des Eaux, interrogée, s’est refusée à tout commentaire , ce qui laisse à M Blanc le bénéfice d’une remarquable négociation ( ?) d’autant que l’article 48 du contrat de délégation de service public ne prévoit pas d’indemnité hormis l’indemnisation des investissements non amortis. Ce qui n’est pas le cas.
M Blanc met également l’accent sur l’insuffisance de la partie fixe de 35 000 € prévue dans le contrat de délégation de service public pour équilibrer l’exploitation de l’aire.
Il la compare aux 58 827,98 € de recettes de la régie mise en place par la Commune après la résiliation du contrat de délégation de service public.
C’est oublier de citer qu’à la part fixe de la redevance versée par le fermier devait être ajoutée une part variable de 100 € par grutage au delà d’un seuil d’opérations prévu au contrat de 2 000 opérations (levage et mise à l’eau).
Là, également, on ne possède aucune information sur le nombre de grutages réalisé par les professionnels d’où l’impossibilité , en l’état actuel des choses, de chiffrer les recettes à attendre de la part variable du contrat de délégation de service public.
Il est un peu trop facile de faire comme si cette part variable n’existait pas pour affirmer que la régie municipale est un moyen de gestion supérieur à la délégation de service public.

LAMBOTTE  gérard
JOUNENT michel
à suivre.....










mercredi 25 août 2010

première partie 25/08/2010

Première  partie :

LA VÉRITÉ
SUR L’AIRE DE CARÉNAGE ET DE RÉPARATION NAVALE.



L’arrêt des travaux, l’emprunt de 400 000 € plus les intérêts , la rétention de l’information municipale, le refus de communiquer les documents administratifs , la multiplication de contrevérités ont conduit à la rédaction de ce long document.
Il est le fruit de la réflexion de Gérard LAMBOTTE , Maire de Saint Quay Portrieux de 2001 à 2008, initiateur et réalisateur du projet et de Michel JOUNENT , quinocéen effaré des sommes d’argent dilapidées par les choix hasardeux et irresponsables du Maire actuel D. BLANC.
Ce document sera mis en ligne sur « le blog de Michel » sant-ke-portrieux.blogspot.com en  cinq parutions.
Il sera imprimé et mis à la disposition des élus, nouveaux et anciens, de la presse, des différentes administrations ayant eu un rôle dans la réalisation de l’aire de carénage, des professionnels et des associations locales. Il sera bien sûr disponible à toute personne qui en fera la demande.

***************


Dans un document, diffusé le 14 novembre 2007(cf. annexe 1), M Blanc s’est opposé au projet d’aire de carénage élaboré par la précédente municipalité.
Dès cette date, il envisageait l’arrêt définitif des travaux tout en reconnaissant que les nouvelles normes européennes de carénage étaient incontournables.
L’argumentation de M Blanc s’appuyait déjà sur :
• le surdimensionnement du projet, par rapport aux besoins.
• le coût élevé de l’opération pour la Commune.
• la nécessité de surseoir aux travaux jusqu’aux élections municipales.
Les réunions qui ont eu lieu avec les professionnels, les usagers du port d’Armor et les pêcheurs-plaisanciers, les deux notes d’information qui ont été diffusées et l’enquête publique ont largement répondu à cette argumentation de M Blanc.
Mais ces critiques persistent et sont régulièrement reprises par M Blanc, par tous les moyens de communication à sa disposition et lors des réunions du Conseil municipal.
Il est donc nécessaire, encore une fois, de répondre aussi succinctement que possible à ce qui s’apparente à une véritable désinformation.

1. la dimension de l’aire de carénage.

L’étude du projet qui a duré cinq ans, a été menée par le cabinet In Vivo qui a, à son actif, la réalisation des aires de carénage du Légué et de Paimpol. La maîtrise d’œuvre a été confiée à la SOGREAH dont la notoriété n’est plus à démontrer.
La Commune, maître d’ouvrage, a été assistée par deux cabinets d’avocat spécialisés dans le domaine juridique et économique.
Les services de l’Etat et du Conseil Général ont été étroitement associés aux différentes phases du projet.
Suivant les études effectuées, le volume d’activité à attendre sur l’aire de carénage a été chiffré à 2 500 mouvements par an (le levage comptant pour un mouvement , la mise à l’eau pour un second mouvement ).
L’espace disponible sur le port d’échouage était beaucoup trop restreint pour supporter ce volume d’activité.
La solution d’extension du terre-plein est apparue comme la plus logique et le remblaiement d’une fraction de l’estran s’est avérée être la seule solution possible.
La surface nécessaire de l’aire de carénage a été arrêtée à 13 850 m² qui correspondent aux espaces dévolus au carénage, au stationnement , aux espaces de réparation, aux zones destinées aux services à la plaisance et aux espaces verts.
Il serait pour le moins étonnant que tous les partenaires de la Commune se soient trompés ou étaient abusés dans leur appréciation du nécessaire dimensionnement de l’ouvrage dont la capacité a été déterminée en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels eux mêmes.
La superficie de l’aire dédiée aux seules opérations de carénage est de 8 900 m² pour 1 500 bateaux soit 5.90 m² par bateaux.
Ces chiffres sont à comparer à ceux des autres ports de même taille.
Ainsi à titre d’exemple :
• Port la forêt dispose de 13 000 m² pour 1010 bateaux soit 12.87 m² par bateau.
• Arzal dispose de 17 250 m² pour 850 bateaux soit 14.50 m² par bateau
. Bormes les Mimosas dispose de 5 500 m² pour 950 bateaux soit 5.80 m² par bateau.
• Fréjus dispose de 4 800 m² pour 706 bateaux soit 6.80 m²par bateau.
M Blanc estime que 800 à 1 000 m² auraient été suffisants pour répondre aux besoins de Saint Quay Portrieux (son blog de novembre 2007cf annexe 1). Il prend comme exemple Douarnenez.
La situation n’est pas comparable car l’aire de carénage de Douarnenez ne dispose pas de terre-pleins.
C’est la raison pour laquelle la récupération des effluents en pied de plan incliné existant a été tolérée par l’Administration.
En ce qui concerne Saint Quay Portrieux, le Préfet a fait connaître très tôt, par une lettre aux pêcheurs plaisanciers du 9 mars 2005, qu’il n’accepterait par une telle solution(cf annexe 2).
Le Conseil Général a rappelé la position préfectorale à la présidente de la FAPEN dans une lettre du 19 février 2007(cf annexe 3).
Il n’était lui même absolument pas favorable à cette solution qui aurait permis aux bateaux de pêche de caréner à Saint Quay Portrieux.
Le Conseil Général aurait d’ailleurs mis en garde M Blanc contre les infractions évidentes à cette interdiction faite aux bateaux de pêche de caréner à Saint Quay Portrieux ; situation manifestement tolérée par la Commune qui gère l’aire de carénage en régie.
Pour satisfaire les besoins des professionnels, M Blanc envisageait l’utilisation du quai longeant l’école de voile et le transfert de celle-ci sur les terre-pleins du port d’Armor (son blog de novembre 2007 cf annexe 1).
Bien évidemment M Blanc n’a pas chiffré cette opération de construction-déconstruction, ni les délais nécessaires pour la mettre en œuvre.
Il a omis de signaler la nécessité d’obtenir l’accord du Syndicat mixte du port d’Armor, donc du Conseil Général qui est majoritaire en ce qui concerne l’utilisation des terre-pleins et de la Chambre de Commerce et de l’Industrie qui est utilisatrice du quai de l’école de voile.
Enfin le projet de M Blanc n’aurait pas permis une exploitation en libre-service d’une partie de l’aire de carénage.
Il s’agissait là d’une demande expresse des pêcheurs plaisanciers qui souhaitaient pouvoir caréner leur bateau sans recourir au grutage par les professionnels.
Cet aspect du problème n’a plus d’intérêt puisque M Blanc a d’ores et déjà pris la décision de louer pratiquement la totalité de l’aire en libre service à l’un des professionnels qui en aura donc l’usage exclusif.
Il ne reste plus aux pêcheurs plaisanciers qu’une portion congrue de l’aire en libre service qui avait été prévue dans leur intérêt, les obligeant a avoir recours aux professionnels pour le grutage et carénage de leurs bateaux.

LAMBOTTE  gérard  
JOUNENT  michel                                                   

à suivre......                                   

dimanche 22 août 2010

Ciné St Ké 22/08/2010

CINÉMA ARLETTY… suite
mais hélas ce n’est pas encore
la fin des errements.

La lecture du site « Ciné St Ke » en date du 16/08/2010 est sans ambiguïté sur le financement fantaisiste de la réhabilitation de cette salle communale.
Lors de son assemblée générale extraordinaire du 12 août 2010 à la salle « yéyé » ; M le maire en tant qu’invité, a apporté des précisions sur le dossier et son avancement.
Je lis, montant des travaux 1 000 000 € TTC. (1) or, sur l’appel public à la concurrence, annonce officielle parue dans Ouest-France en date du 5 juillet 2010, je lis « pour un montant estimé de 1 000 000 € HT » (2)
1. 1 000 000 € TTC ou 836 120.40 € HT = 163 879.60 € de TVA à 19.6%
2. 1 000 000 € HT ou 1 196 000 € TTC = 196 000 € de TVA à 19.6 %
Environ 200 000 € de différence…Cherchez l’erreur !!!
Décidemment M le maire patauge dans les problèmes de TVA.
Ensuite, je lis « 500 000 € de subventions sont espérées ».
On le sait, l’espoir fait vivre, mais au niveau national, le gouvernement a sorti le rabot et en particulier en direction des collectivités locales.
Concernant les subventions départementales et régionales, une somme de 200  000 € est déjà acquise peut-on lire, la municipalité est-elle en possession des arrêtés et des décisions de ces collectivités territoriales ???
La subvention du CNC est en attente , selon M le maire , le dossier sera déposé en septembre 2010 pour la session d’octobre attribuant les aides et on lit toujours sur le site de « Ciné St Ke » que le début des travaux est lié à cet accord de subvention.
Mais toujours sur l’appel public à la concurrence, le démarrage prévisionnel des travaux est prévu pour septembre 2010.
Bizarre, vous avez dit bizarre…..
Je passe sur la dérisoire souscription publique de la Fondation du patrimoine, on estime chez M le maire à 20 000 € le montant de cette collecte. (entre 1 ou 2% de la dépense totale).


Hors Taxe, Toutes Taxes Comprises, Taxe sur la Valeur Ajoutée, espoir, estimation, en attente, promesses, etc... cela ne fait pas un financement élaboré et sérieux.
Quinocéens, adressez vous à vos élus pour qu’ils interviennent dans ce dossier.
M le maire , sur son blog électoral, déclarait être en position de traiter des dossiers complexes, à le voir se prendre les pieds dans des problèmes de TVA, il y a de quoi s’inquiéter sur le coût de cette réhabilitation.



JOUNENT michel

vendredi 20 août 2010

LA RECONSTRUCTION DU CINÉMA
 ou l’odyssée de « La Méduse »



A lire Ouest-France, sans-doute dans l’un des derniers papiers du correspondant local sur le cinéma Arletty, l’idée toute simple que l’on va vers un désastre financier se confirme.
Pour en revenir à la frégate « La Méduse », elle était commandée par un officier qui n’avait jamais navigué et qui ne connaissait rien à la navigation ; à la tête d’une petite flotte et malgré les recommandations de ses commandants, il persista à suivre un mauvais cap, il échoua le navire sur des hauts fonds sablonneux, tenta des manœuvres désespérées, abandonna le navire avec une partie de son équipage et beaucoup de passagers sur un radeau, on connait la suite…
Tranquille à bord d’une chaloupe, il a regagné le rivage.
Sur le cinéma, en quelque sorte, le maire est le commandant de la réalisation de cet ouvrage, il multiplie les erreurs et ses compétences sont largement entamées.
Il ne respecte pas son programme, il écrivait alors sur ce sujet « réouverture rapide du cinéma théâtre ». Il n’y a plus de théâtre à ce jour.
Il a tout suite ignoré le classement depuis 1995 de cet ensemble immobilier.
Il a entamé une première étude en ne gardant que l’aspect extérieur et en bouleversant l’intérieur.
Il a fait des ronds de jambes et des courbettes pour gagner les autorités de tutelles à ses choix… en vain.
Résultat : un architecte contraint de revoir ses plans et beaucoup d’argent inutilement dépensé en études et en nombreux déplacements.
La seconde étude subit de sérieuses contraintes, tant de la part des monuments classés que du CNC, possible bailleur de subvention.
Le permis de construire est accordé en juin 2010, à la clôture de l’appel d’offre public à la concurrence, le conseil municipal de juillet n’a pas été clairement renseigné sur les marchés retenus.
Le maire annonce qu’à l’été 2011, le cinéma transformé en salle moderne ouvrira ses portes.
Le projet est maintenant en route telle la frégate « La Méduse ».
Sa construction va se faire sans plan de financement sérieux.
Comment peut-on se lancer dans une telle aventure et montrer tant de légèreté dans l’usage des deniers publics ?
Lors de l’assemblée générale de la très indépendante association « Ciné St Ke », devant un parterre déjà bien réduit de ses adhérents, le maire a donné un nouveau coût de cette opération, il parle de 1 000 000 € HT, en 2009 il chiffrait les travaux à 700 000 €.
Il parle aussi de sollicitations pour obtenir des subventions et aussi d’associer de nouveaux partenaires et d’obtenir l’abondement de la région Bretagne, du conseil général et de la fondation du patrimoine.
Cela conduit à beaucoup de questions dont une en particulier autour de la TVA : est -elle récupérable ?
Il n’y a aucune étude sérieuse sur la fréquentation de ce cinéma, il faut le rappeler, notre ville est une commune où les personnes âgées représentent près de la moitié de la population.
Des films avec effets spéciaux (3 D) à venir voir dans un quartier désert par le froid et la pluie ne draineront pas la foule, il ne faut pas rêver.
Commencer les travaux dans de telles conditions relève de la plus totale incompréhension du fonctionnement d’une collectivité locale, il y a peut-être un début d’explication sur le sort fait au DGS .
L’autofinancement de la commune pour cette année est largement entamé, un nouvel emprunt ??? De ce côté comme pour le CLJ bien malin celui qui peut accéder à la connaissance des décisions du maire.
Mais un domaine où l’on reste pétrifié par le degré d’amateurisme du maire, c’est la gestion de ce cinéma.
Dans un premier temps « Ciné St ké » apportait ses lumières sur la programmation et le fonctionnement de la salle.
On apprend toujours par la presse que le maire oscille entre une gestion par Délégation de Service Public, qu’il faudra bien sûr subventionner, ou bien une régie municipale .
Si cette régie ressemble à celle de l’aire de carénage, bonjour les finances locales !!!
Financement et gestion sont actuellement inachevés et on nous annonce le début des travaux dès la fin des vacances , Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux sortez la tête du sable, au prochain conseil municipal, faites parler votre intelligence sur ces dépenses , arrêtez l’emballement de ce cheval fou que represente cette trop somptueuse rénovation et puis surtout regardez de plus près l’exercice solitaire des responsabilités de notre maire.
Si le mois d’août n’a pas connu une météo d’été, le mois de septembre, avec les nouvelles trouvailles du maire, sera chaud… « ça c’est sûr » comme le disait la mère Denis.
Sans attendre le nouveau cinéma, le film relatant les aventures de l’équipe municipale « Saint Quay Portrieux autrement » connaîtra de nouveaux rebondissements.

Quel acteur notre maire ! Quel scénariste ! Quel producteur !

PS : toujours pas de nouvelles de mon détracteur, M jean louis Fontana !!!



JOUNENT michel

mardi 17 août 2010

LA FORME ET LE FOND…




Depuis la création du LEQ « le blog de Jean-François Villeneuve » j’ai rédigé sur ce support plus de deux cents chroniques et depuis l’ouverture de mon blog, plus d’une cinquantaine.
Des bonnes, des moins bonnes et des pas terribles…
Des fautes d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation sont malheureusement passées et des lecteurs attentifs me l’ont fait savoir.
La dernière erreur relevée qui me fait encore « honte » c’est d’avoir écrit huit-clos.
Hou là là !!! J’en ai encore les oreilles toutes martyrisées !
Sur un article de Mme Salaün paru sur le « LEQ.asso » à propos du cinéma, j’ai relevé une faute courante avec l’usage « d’alternative », j’ai, dans un commentaire porté à la connaissance du modérateur, la définition du dictionnaire Hachette.
Le modérateur a averti la rédactrice, cela aurait pu s’arrêter là.
Il a dans la foulée fait paraître mon commentaire… pas de probléme.
Hier, j’ai eu droit au piquet et au bonnet d’âne, un puriste m’a fait la leçon *.
Je suis désolé d’avoir provoqué la consternation de ce lecteur du LEQ.
La condescendance de ce linguiste émérite à mon endroit me navre.
En France, du côté de lexicologues de renom, on a le choix.
Il y a Paul Robert avec le dictionnaire du même nom (1910-1980) né à Paris.
Et puis, bien sûr, Emile Littré (1801-1881) né à Paris, il a entrepris à ce jour le plus grand travail lexicographique sur la langue française dans le cadre de l’éditeur Hachette.
Sa définition est claire sur le mot « alternative », elle rejoint celle du Robert

ALTERNATIVE. On dit quelquefois choisir entre deux alternatives, prendre la première, la seconde alternative ; cela est mauvais. Il n'y a jamais qu'une alternative composée de deux éléments entre lesquels il faut se décider. Poussés à bout, attaqués dans nos derniers retranchements, s'il ne reste qu'un parti à prendre, il n'y a pas d'alternative. Menacés de perdre l'honneur ou la vie, ou bien n'ayant que deux voies de salut toutes deux périlleuses, nous sommes dans une cruelle alternative. On propose une alternative à quelqu'un. On choisit dans une alternative ; mais on ne se décide pas pour une alternative, puisque l'alternative elle-même est l'option entre deux issues, deux moyens.

Outre Quiévrain, mon cruel détracteur a trouvé un linguiste autoproclamé Président du conseil international de la langue française, conseil qu’il a créé au Québec, avec une interprétation différente d’alternative.
Ce monsieur Joseph Hanse, auteur d’un dictionnaire, était un enseignant belge à l’université catholique de Louvain, son ouvrage ne semble occuper que les bibliothèques de l’intelligentsia quinocéenne.
Je suis impatient de lire les contributions de ce gardien de la langue française sur les blogs locaux, on aura enfin des textes à l’écriture irréprochable.
J’attends avec plaisir de rencontrer ce monsieur et le prêt éventuel de son dictionnaire « le Hanse »….. pour la poursuite de mes propos de peu d’importance…
Quant à l’évocation de Guy de Maupassant, les effets de la syphilis l’ont empêché de créer un blog, dommage, ce conteur et romancier normand aurait fait des heureux au pays breton.

* 2 commentaires signés Jean louis Fontana, sur l’article du LEQ .asso « le blog libre expression ».du 16/08/2010.

JOUNENT michel

samedi 14 août 2010

JE N’ÉCRIS PAS SEULEMENT
POUR
PASSER LE TEMPS !!!



Le hasard… un heureux concours de circonstances m’a fait connaître Saint Quay Portrieux.
En fin de carrière professionnelle, j’ai envisagé le plaisir de faire de la voile, des places étaient disponibles au Port d’Armor, chose exceptionnelle pour l’époque et pour la région.
A partir de là, j’ai jeté mes pénates dans cette jolie station balnéaire.
Je ne le regrette pas, je m’y sens bien et la découverte de la ville, de ses quartiers et de son Histoire me confortent dans ce choix.
Il a fallu qu’un quinocéen   de « souche »Jean-Paul Alaux m’entraîne sur sa liste électorale en 2008 pour que je prenne conscience que la vie municipale méritait un intérêt certain.
J’ai, depuis, appris, compris, constaté qu’il fallait aller de l’avant pour vivifier notre commune tout au long de l’année.
J’ai constaté que la municipalité sortante avait beaucoup oeuvré pour asseoir et consolider le patrimoine local.
En construisant l’aire de carénage et de réparation navale, elle a terminé le triptyque que forme l’ensemble portuaire.
1. le port en eau profonde.
2. le port d’échouage.
3. l’aire de carénage et de réparation navale pour la plaisance locale et les mouillages voisins.
Une nouvelle équipe en 2008 a pris les rênes de la direction communale, malheureusement, cette équipe était traversée par un esprit de revanche qu’elle a fait passer avant toute chose.
Un certain nombre de nouveaux élus faisaient parti de la municipalité battue en 2001.
Cela expliquera bien des choses plus tard vue l’animosité du maire à l’encontre de son prédécesseur.
Notre commune ne méritait pas cela, les nouveaux élus ne forment pas une équipe cohérente, ils se sont découverts après leur victoire éclatante et depuis, ils se détestent.
De plus, certains élus convaincus que le nouveau maire n’aimerait pas l’hiver à Saint Quay, qu’il serait très souvent absent, ont imaginé être les vrais détenteurs de la direction municipale.
Il avaient raison sur un point : le vent , la pluie et le froid en hiver retiennent le maire à Paris plus que de raison, mais là où ils avaient tort, c’est qu’il n’ y a qu’un seul capitaine à bord et ils ont dû manger leurs chapeaux.
Les plus déterminés à partager le pouvoir municipal ont démissionné, l’ Histoire leur donnera sans doute raison.
Ils avaient oublié que, fort de ses seize délégations de signature et de l’appui de ses trois adjointes, le maire fait la pluie et le beau temps à l’hôtel de ville.
Il a manœuvré avec dextérité, l’erreur de ses colistiers est de l’avoir sous estimé et de s’être eux-mêmes sur estimés.
Le maire est autoritaire, il ne supporte pas les trublions, il a horreur des conseils venant de son conseil municipal, il préfère les bureaux d’études ou les cabinets d’avocats parisiens.
Hors de question de lui demander comment il finance ses réalisations, exemple : le CLJ, le cinéma, le Rond-point des prés -Mario ?
Son trait de caractère de plus en plus visible est de prendre du plaisir à blesser ses interlocuteurs, c’est un bagarreur qui renvoie avec méchanceté ces contradicteurs dans les cordes.
L’art de blackbouler les conseillers récalcitrants à ces initiatives est abouti.
Il ne fait pas non plus de cadeaux à son administration communale, il y a les mises au placard, le renvoi d’un DGS, l’embauche d’une DGS intérimaire, d’un nouveau DGS et de son licenciement.
Pas de panique, cette valse des directeurs généraux des services est payée par le contribuable et le dernier avatar va coûter fort cher à la commune par la remise à disposition au centre de gestion du dernier DGS.
Comme dirait le naïf de service, quand on aime sa commune on ne compte pas !
Notre maire déborde d’imagination, beaucoup de quinocéens attentifs à la vie de notre municipalité savent déjà que pour la rentrée, courant septembre, on va en voir de toutes les couleurs avec M Blanc.
Des maires ont fait avec leurs conseils la ville telle qu’on la connaît aujourd’hui.
• Je pense à Alfred Delpierre (1919-1941), véritable architecte de la station en ville moderne.
• A Robert Richet (1965-1977) qui a transformé le port d’échouage et le quai de la République.
• A François Héry (1977-1995) promoteur visionnaire du port en eau profonde, que serait devenue la ville sans cette construction ?
• A Gérard Lambotte (2001-2008), pour son investissement dans la réalisation de l’aire de carénage et de réparation navale subventionnée à 75%.
Sur ces quatre maires , trois ne sont pas nés à Saint Quay portrieux , y-a-t’il une personne, quelqu’une ou quelqu’un pour dire qu’ils n’ont pas servi la ville avec honneur et passion aussi bien qu’un maire né à Saint Quay ?
Quand on habite Saint Quay, quand on est éligible et électeur, quand on aime la ville, quand on a choisi d’y vivre, quand on a la curiosité de rencontrer les gens et l’ Histoire de la commune , du canton et plus , on n’a pas plus de droit mais pas moins de droit que les personnes se réclamant d’une extraction locale.
On est différent, c’est tout.
Quelquefois, j’ai l’impression que ce truisme échappe aux autochtones ou indigènes locaux, c’est bien dommage.
On rentre bientôt dans une zone de turbulence municipale, certaines ou certains envisagent que des élections partielles vont avoir lieu et qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde.

Qu’ils se rassurent, je ne participerai pas à ce replâtrage municipal !
Peindre et décrire la réalité locale me suffit pour l’instant.

JOUNENT Michel











mercredi 11 août 2010

l'an II,11/08/2010

SELON LE CALENDRIER HÉBRAIQUE,
on est en 5770.

SELON LE CALENDRIER JULIEN-GRÉGORIEN,
on est en 2010.

SELON LES MULSUMANS,
on est en 1431.

SELON M BLANC,
les quinocéens sont en l’an 2.

Avant lui, il n’y avait rien et au train où vont les choses, après lui, il y aura un endettement majeur.
L’événement le plus risible et mesquin de cette négation du passé est son refus d’apposer la plaque évoquant la succession des maires depuis la révolution.
A la rigueur, qu’il sache le nom de ses lointains prédécesseurs peut passer, mais lire le nom du maire sortant à chaque fois qu’il franchirait la porte de l’hôtel de ville lui donne des boutons, étrange pour quelqu’un qui se dit « historien ».
Reconstruire la ville , la raser par endroit, modifier la circulation, engloutir des sommes folles dans un cinéma sans client, rendre constructible des terrains qui ne l’étaient pas et inconstructible d’autres qui l’étaient.
A ce sujet, j’attends avec perplexité le comportement des élus du conseil lors du vote du nouveau PLU.
Les projets fusent, d’autres sont renvoyés aux oubliettes, je pense à la thalassothérapie, fruit de deux années d’études soi disant, à lire le blog de M Blanc.
Une constante dans la vie municipale, le côté fantaisiste des plans de financement, on commence des travaux sans la possession des arrêtés de subventions.
Il y a un domaine où notre premier magistrat tourne résolument le dos à sa grande promesse : la communication.
D’abord celle des élus avec la population, ils se cachent pour la plupart et de plus ils sont bien les derniers à être au courant des décisions prises par le maire.
Dernièrement dans un huis clos, en fin de conseil municipal, ils ont eu la confirmation de ce que tout quinocéen savait déjà en lisant les deux blogs locaux.Notre maire dernièrement est monté en premier ligne en paradant à la télé pour parler de son arrêté (inapplicable) interdisant aux moins de 16 ans de se promener seul après 23 heures , que reste-t-il de son humilité affirmée dans son programme ?
Dimanche dernier, à la remise des médailles aux brillantes et brillants vainqueurs du championnat de France de beach-volley, M Blanc, dans une belle complicité avec le vice président du conseil général, a bu les paroles de ce dernier « Saint Quay est déjà la capitale de la coquille St Jacques, nous sommes aujourd’hui en passage de devenir celle du beach-volley »
L’histoire du beach -volley à Saint Quay est le fruit d’une collaboration ancienne entre le club du Goelo Saint Brieuc Côtes d’Armor de volley et les différentes municipalités qui se sont suivies depuis au moins seize ans.
François Héry, Jacques Heurtel, Robert Allenou, Gérard Lambotte et Dominique Blanc ont tous participé au succès grandissant de cette manifestation sportive en mettant tous les services municipaux à contribution.
Et cette année c’est d’autant plus méritoire pour notre ville, l’aide du département est en baisse, situation économique du pays oblige.
Le président du Sud-Goélo est venu chercher une aura à bon compte par ce dimanche ensoleillé.
Le beach-volley à Saint Quay a connu des championnats bien plus importants : championnat d’Europe en 1994 et 1995, championnat du Monde en 2003 et 2005 et de même niveau en 2008 que cette année avec le championnat de France.
On peut tout imaginer à la suite de ce mano-a-mano, entre M Raoult et M Blanc.
Ne voit-on pas, pour ceux qui s’intéressent à la politique en général , se réaliser une alliance style Charente–Poitou entre un déçu du Modem briochin et un socialiste aux dents longues….. Affaire à suivre.
En attendant, la Communauté de Commune n’est plus l’ « interville » décriée par M Blanc, mais un vide–grenier où l’on bazarde et brade les investissements quinocéens.




JOUNENT michel



samedi 7 août 2010

ON PEUT TOUJOURS FAIRE L‘AUTRUCHE




On peut toujours jouer les rêveurs et par son angélisme passer pour un sage.
On peut se sastifaire de la lecture de la presse -papier qui, depuis longtemps, ne veut plus participer au concours des villes où il y a le plus de voitures incendiées.
On peut croire l’information municipale et dormir en paix, rarement la délinquance y est rapportée.
Mais résidant trois mois à St Quay par an, enfermé dans ses certitudes, n’est pas suffisant pour reconnaître et comprendre l’exaspération qui monte dans la population quinocéenne.
Les réponses du maire sont illusoires, il n’y a pas de doute là-dessus, son arrêté pour établir un couvre feu pour les moins de 16 ans est inapplicable et la vidéo surveillance est tellement compliquée et coûteuse à mettre en place qu’elle n’aboutira à aucun résultat.
Il suffit de marcher régulièrement en ville pour le plaisir, de découvrir les quartiers, le bord de mer et les constructions originales, de parler entre amis et la  perception du quotidien est nettement moins romantique.
Pour faire court, de mémoire et de mes propres yeux, j’ai constaté durant ces deux dernières années un certain nombre de malfaisances, le LEQ d’ailleurs en a fait souvent état.
• Début du bd Foch, côté pair, 3 voitures brûlées avec une façade de maison et une clôture ravagée par le feu.
• Bd Foch à la hauteur du passage des sentes, 3 voitures brûlées avec une façade de maison détruite par le feu et la crainte d’un grave sinistre par la proximité d’une conduite de gaz.
• Quai de la République, la voiture d’une infirmière libérale ravagée par le feu.
• Au coin de la rue Saint Anne et de la Victoire, une voiture détruite par le feu.
• Sur le parking de la résidence"Neptune"sise au coin de la rue Bocuze et de la rue de la Comtesse, 3 voitures détruites par le feu.
• Sous le pont de la rue Jeanne d’arc, une voiture détruite par le feu.
• Rue des écoles une voiture à conduite sans permis retournée sur le toit.
• A chaque incendie de voitures une partie de la chaussée est à refaire.
• La clôture des tennis volontairement enfoncée, celle de l’école des embruns fracassée
• On ne compte plus les panneaux de signalisation détériorés.
• Les carrosseries de voitures rayées, les rétroviseurs abîmés, les antennes radio cassées, les enjoliveurs volés font l’objet de nombreuses plaintes à la gendarmerie et de pétitions auprès de la mairie.
• Les tags, ces imbéciles souillures sont trop nombreux et coûtent cher aux victimes de ces barbouillages, le cinéma a son intérieur barbouillé de tags.
• Et le pire, l’agression par des mineurs d’un livreur de journaux au petit matin pour lui voler son véhicule devant l’hôtel de ville.
• Clôtures incendiées passage des sentes, barrières et portes de pavillons ravagées par des coups de pieds.
• Le commerce de produit illicite et de nombreuses bagarres du côté de la discothèque sont connus de tous.
• Et du côté des chantiers navals, le vol en bandes organisées venues de Pologne ou de pays baltes de moteurs « hors bord » de grande puissance se sont répétés.
• Etc, et j’en passe ….
Les voleurs de moteurs ont été arrêtés, jugés et punis, la presse en a parlé.
Pour les incendies de voitures, deux suspects majeurs, dont un quinocéen, ont été condamnés pour la majorité des sinistres, l’un à une année de prison avec sursis et l’autre a des travaux d’intérêt général, ils ne sont pas solvables.
Ces méfaits locaux, de plus en plus nombreux, montrent malheureusement que trop de parents ont abandonné le rôle d’éducateur et de surveillance de leurs enfants.
La pensée de J.Jacques Rousseau continue à faire des ravages, la société est fautive disent les bonnes âmes, elle doit réparer.
La lecture d’un article ,non signé ,sur le blog de mon ami Villeneuve me fait bondir.
Ce n’est pas élégant de nier l’ampleur des dégradations, c’est montrer aussi beaucoup d’aveuglement sur l’implication de mineurs.
On peut, à plus soif, parler de la fonction parentale (nourrir, protéger, guider et contrôler).
On peut aussi, en bon bourgeois-bohême, demander la création d’une école des parents ? demander toujours plus d’argent aux pouvoirs publics pour plus d’enseignants, pour plus de juges, pour plus de policiers , toujours plus de tout, il n’empêche que la part des parents dans l’éducation des enfants reste primordiale.
Et au train ou vont les choses devant cette dégradation du vivre ensemble, il ne faudra pas venir pleurer sur le tout sécuritaire qui s’installe dans le pays.
Le paradoxe est que la ville reste attractive sans-doute par l’aisance et la charme qu’elle dégage.
Les problèmes à solutionner sont difficiles, ils appellent beaucoup de travail de la part nos élus.
Mais voilà, à Saint Quay Portrieux, le maire est à mi temps, il manque des élus au conseil et, en plus, au sein des 17 restants c’est l’affrontement permanent.


JOUNENT michel