La spécificité de notre Chemin des douaniers est de se trouver intégralement en zone fortement urbanisée De ce fait en de nombreux endroits il est très étroit et , en cas d’éboulement , il est très difficile (voire impossible) de récupérer du terrain sur les propriétés riveraines
Une solution a été trouvée dans certaines communes : à Dinard il y a longtemps , et à Saint Cast récemment , il a été créé une chaussée submersible qui en outre a la pouvoir de renforcer le bas de la falaise et de limiter l’érosion par la mer
Chez nous les diverses municipalités qui se sont succédé depuis plus de 50 ans n’ont jamais traité le Chemin de Ronde avec l’attention nécessaire , et n’ont jamais pris les mesures préventives indispensables pour conserver en l’état ce joyau du patrimoine quinocéen
D’où les éboulements du GR 34 --- - vers la Roche es Brebis , il y a fort longtemps déjà, ayant entrainé la déviation du Chemin de ronde - entre le Sémaphore et la plage du Châtelet , rectifiés in extrémis il y a quelques années (mais à quel coût ??) - à hauteur du Château de Calan en 2010 , d’une part côté Sémaphore , d’autre part côté Ile de la Comtesse à l’endroit même des désordres actuels - entre le Château de Calan et la Plage de la Comtesse , temporairement « règlés » par une passerelle en planches – à hauteur de la stèle du Viking (rebelote) en 2016.
Sans être un spécialiste en hydraulique je sais que l’augmentation de la vitesse de l’eau dans ces saignées non canalisées va accentuer l’érosion de la falaise et sera à terme la source de graves désagréments (il suffit de se rendre sur le GR 34 à la Roche es Brebis , au pied de marches , pour s’en rendre compte)
Il s’agit donc - soit d’agir efficacement : simple buse - soit de laisser en l’état : triple buse !!
MORICE Bernard.
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