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mardi 28 février 2012

le maire en échec 28/02/2012



LE DESSOUS DES CARTES





Le commerce de presse situé sur le quai de la République, en grande difficulté financière, a finalement mis la clef sous la porte... le mardi 21 février.
Sur une affichette apposée sur  la  porte de  la boutique, on peut  lire:
"Activitée transférée*  à l'Ecume, esplanade du  port, à compter du 1er mars  2012"
Les efforts du maire pour sauver ces commerçants n'ont pas réussi!!!
Le 29 octobre 2010, les élus ont voté une délibération autorisant le maire à acheter les murs de ce commerce pour la somme de 100 000 € avec, pour contrepartie, un engagement des commerçants à signer un bail 3/6/9 comportant un loyer de 5 000, puis 6 000 et enfin 6 500 € HT hors charges par an, en tant que nouveaux locataires de la mairie.
Mes démarches auprès du tribunal administratif de Rennes visant, dans un premier temps, à l'urgence à surseoir la mise en oeuvre de la délibération pour ensuite demander son annulation, n'ont jamais formé un obstacle juridique à la réalisation de ce projet communal.
Il faut se rappeler que l'adjoint au commerce, G Brezellec, a volontairement refusé de participer au vote de la délibération, en exprimant clairement de sérieux doutes sur ce dossier de sauvetage du libraire, en affirmant aussi qu'il était insuffisamment préparé.
Dans les attendus de la délibération N°10-117, il est précisé que la disparition d'un commerce (presse, livres et jeux ) pénaliserait lourdement les habitants du Portrieux.
Ces mêmes habitants savent depuis plusieurs jours que ce commerce de proximité ( presse et jeux) est transféré, à compter du 1er Mars, 300 mètres plus loin, au café tabac "L'écume" situé à l'entrée du terre-plein du nouveau port.
Le maire a déclaré, mi-février, que devant les difficultés rencontrées pour faire la mainlevée des hypothèques , il annulait le bail de location.
A partir de là, l'acquisition des murs par la municipalité n'ayant plus de contrepartie et le commerce de presse étant déplacé mais maintenu dans le quartier du Portrieux, il semble surprenant, voir incompréhensible, de constater l'entêtement du maire à acheter les murs d'un commerce sans valeur et sans activité.
Cette attitude devient même un obstacle à la vente voulue par les propriétaires de l'ensemble immobilier.
Le maire, dans cette affaire, a sciemment méconnu ou, par une étude insuffisante du dossier, la réelle situation de surendettement de ces commerçants et découvre un peu tard que la levée des hypothèques sera particulièrement difficile.
M Blanc dénonçait dans la presse, au début de cette affaire, avec beaucoup de morgue, que les difficultés rencontrées par ces commerçants avaient pour responsables "un vautour" local et "un requin" départemental.
Seize mois plus tard, le rapace et le squale se portent bien et notre expert planificateur de projets complexes et élaborateur de stratégies gagnantes refuse de reconnaître son échec.
On peut légitimement se poser la question, après l'issue que l'on connaît de cette affaire: pourquoi tant d'efforts pour sauver ce commerçant???
Depuis le début de la mandature de M Blanc, bien des commerces du Portrieux, du centre ville et de Kertugal, ont continué à voir leurs activités décliner et, jamais, ils n'ont fait l'objet d'une telle sollicitude pour les aider ou pour les conseiller.
Les commerces et les hôtels quinocéens continuent à souffrir.... en silence et dans l'indifférence du conseil municipal... pourquoi???
Et comme cela ne suffisait pas, le maire sollicite de nouveau pour 3 500 €, un cabinet parisien d'avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation pour rejeter ma requête au Tribunal administratif visant à l'annulation de la délibération N° 10-117.
L'affaire se termine et il est grand temps que le maire regarde la réalité quinocéenne et laisse cet ex-commerçant réaliser seul la vente de son bien avant que la justice n'intervienne..

JOUNENT Michel

*Les  murs de ce commerce n'ont pas été vendus en totalité , seulement une  partie des éléments  constituant  ce fonds  a constitué une   transaction financière .

dimanche 26 février 2012

interview 26/02/2012

La petite voix  qui dit non !!!




Après la soirée mémorable de la seconde partie du conseil municipal du 16/02/2012, il m' a semblé intéressant de connaître les quelques raisons qui ont conduit à ce que "la nouvelle majorité" vole en éclat.
Pour cela, je me suis adressé à la cheville ouvrière, à celui qui essaie depuis un certain temps a organisé une opposition sérieuse pour contraindre M Blanc à gérer collectivement les affaires communales et à partager la direction de la municipalité.
Par un jeu des questions et réponses, voila ce que m'a répondu le conseiller municipal A Lorant, délégué aux travaux, à l'aménagement et à la voirie.

Question de Michel:
Que s'est-il passé M Lorant entre le jeudi 16 février et le mardi 21 février pour qu'une majorité d'élus qui avait mis sur de nombreux points à l'ordre du jour du conseil , le maire en minorité, change radicalement de comportement.
Réponse d'Alain Lorant:
Souvenez -vous M Jounent, en mars 2009 un groupe de quatorze élus s'apprêtait à voter contre la proposition de budget primitif 2010, le retournement inattendu de position de deux adjoints a fait capoter cette volonté et il s'en est suivi la démission de six conseillers municipaux.
En février 2012, sur le vote de la subvention à Ciné St Ké et de la signature d'une convention avec cette association, sans aucune évolution du maire entre les deux parties du conseil, les deux adjoints ont changé d'avis avec pour résultat le trouble et le désarroi chez les 8 autres conseillers qui formaient "La nouvelle majorité".
Question de Michel:
Dans le compte rendu sur le conseil municipal dans le journal "Ouest-France" du 23/02/2012, on peut lire une succession de chiffres sur les émoluments du directeur du cinéma.
Selon M Abbest et M Brezellec, il reçoit une prestation mensuelle de 4725 €.
Selon M Tanon, il ne recevrait plus que 2 400  € mensuellement.
Et selon M Néant , le "salaire" pour janvier ne serait que de 2 200 € plus 1 200 € de charges sociales et 360 € de vacances.
Quelle est M Lorant la réalité et le montant des sommes perçues par le directeur du Cinéma ?
Réponse d'Alain Lorant:
Les prestations de services versées, sur la base des contrats signés par le maire à la sarl QUAYWAVES sont les suivantes:
Pour janvier 2012, la facture s'élève à 4 724,20 € TTC pour une fréquentation de 1216 spectateurs.
En février 2012, la facture s'élèvera à 7 893.60 TTC pour un nombre inconnu de spectateurs.
En mars 2012, la facture est déjà chiffrée à 5 200 € TTC.
Soit pour le premier trimestre 2012 la somme de :
 4 724,20 € +7 893,60 €+5 200 € =17 817,80 € TTC.
Sur ce premier trimestre, la ville prend en plus à sa charge le salaire de la projectionniste estimé à 7 200 € charges sociales et congés compris.
A cela, la ville supporte les charges afférentes au bon fonctionnement de la salle (électricité, chauffage, nettoyage, assurances etc.)
Question de Michel:
Sur la période (allant d'avril 2011 à fin décembre 2011) où la municipalité a embauché  avec  un CDD, un directeur. Quelle était le salaire de ce cadre?
Réponse d'Alain Lorant:
La municipalité versait chaque mois au directeur - salaire et charges sociales compris-      3 300 €, soit une charge pour la commune de 9 900 € par trimestre.
Quand on fait la comparaison entre le dernier trimestre 2011 et le premier de cette année, on constate que le nouveau statut du directeur coûte pour le contribuable,
17 817 € - 9 900 € = 7 917 € de plus,
décidemment avec les deniers publics M le maire fait preuve d'une grande largesse.
Question de Michel:
Pourquoi M Lorant n'avez-vous pas voté la facture d'avril représentant la prestation du directeur à l'adresse de la sarl QUAYWAVES.
Réponse d'Alain Lorant:
M le maire a demandé au conseil de voter l'autorisation de poursuivre le contrat du directeur sans un devis précis de la prestation, or depuis le 16 février 2012 le conseil municipal a ramené la délégation de signature du maire à préparer, à passer ou exécuter des marchés pour un maximum de 3 000 € et dans ce cas précis la somme à payer sera largement supérieure.
Question de Michel:
Sur le point à l'ordre du jour N° 25 , "acte de cession d'une parcelle de terrain" pourquoi avez-vous voté contre?"
Réponse d'Alain Lorant:
Le dossier était incomplet, j'avais pourtant demandé au maire lors de la plénière de quantifier le coût de la réalisation d'un muret.
Le dossier présenté au conseil municipal est resté dans cet état d'imprécision , c'est la raison de mon vote négatif.
Question de Michel:
Que pensez-vous de l'attitude à géométrie variable de votre collègue, le maire adjoint au commerce et aux affaires portuaires M G Brezellec.
Réponse d'Alain Lorant:
Sur votre blog, il y a quelques jours vous vous posiez la question de savoir "Pour qui roule G Brezellec", vos propos étaient au combien prémonitoires!!! je n'en dirais pas plus.

JOUNENT Michel     

mercredi 22 février 2012

les zozos... 22/02/2012





A peine établie ...
LA NOUVELLE MAJORITÈ COMMUNALE
SE SABORDE!!!



Ce n'était pas nécessaire de jouer les matamores pendant six heures et tenir les quinocéens en haleine pour en arriver au spectacle lamentable de cette seconde partie du conseil .
Le 16 février, les élus ont pratiquement retiré toute autonomie au maire et en particulier la possibilité de préparer, de passer ou d'exécuter des marchés dépassant 3 000 € sans l'aval du conseil municipal.
Le 21 février , marche arrière toute...Toutes les réticences, toutes les critiques faites à l'encontre du processus de désignation d'un délégataire pour gérer le cinéma sont abandonnées.
La gestion de la salle en régie municipale est confortée, le prestataire qui officie en tant que directeur de la salle est maintenu et, déjà, ses prestations de service sont quantifiées.
Elles dépassent largement les 3 000 € et le conseil municipal se tait lamentablement .
Au soir de la première partie du conseil municipal, la nouvelle majorité avait les allures d'une meute de Pitt-Bull, à la seconde partie du conseil, ce mardi 21 février, les auditeurs du conseil n'ont retrouvé que des caniches apeurés.
Une nouvelle fois, M Blanc en dompteur émérite, a remis les contestataires à leur place et son porte parole, le conseiller "aboyeur" Tanon, a expliqué sans détour qu'il n'y avait qu'une seule alternative à cette "Chienlit":
La soumission ou la démission.
Il n'en fallait pas plus pour que l'insaisissable adjoint au commerce et aux affaires portuaires fasse allégeance et profil bas sur ce qui était pour lui insupportable hier encore.
-Le torpillage de la procédure de délégation
de service public-.
Le cinéma est par son inscription dans un budget annexe une activité "commerciale ou industrielle" et il doit rapidement équilibrer son budget par ses seuls utilisateurs.
La salle est petite, elle est confortable et ultra moderne mais c'est aussi un bel instrument à produire un déficit très important
Inutile d'investir dans l'amélioration du projecteur argentique; tous les films anciens ou récents sont maintenant numérisés mais là encore le conseiller Néant se surpasse pour dépenser l'argent du contribuable .
L'ancien projecteur mérite son exposition dans le hall d'entrée comme souvenir du temps passé...
"il est toujours joli le temps passé"!!!
Le détail de la fréquentation de la salle est sans appel pour dire que la programmation n'est pas celle attendue par la population de notre ville.
Les quinocéens se trouvent majoritairement dans une classe d'âge très élevée et les choix du programmateur ne sont pas favorables à une bonne fréquentation de la salle .
Sur les quatre premiers mois de fonctionnement, le cinéma a projeté 57 films et reçu 9 815 spectateurs pour 185 séances autrement dit 53 spectateurs par séance.
Pour janvier 2012, le cinéma a compté 1 216 spectateurs et pour 39 séances, une moyenne de 31 spectateurs pour un accueil de 167 places.
Cette programmation assure seulement un bon rapport financier pour le distributeur, quelque soit la fréquentation de la salle, " il touche" et les producteurs la Gaumont , Universel pictures, la Fox et Studio canal+ et d'autres se réjouissent.
Le conseil municipal dans sa deuxième partie du 21 février a avalisé et largement subventionné l'association des amis du maire "Ciné St ké".
Cela correspond à la mise à disposition de la salle au frais des contribuables par le truchement de subventions, pour la seule satisfaction d'une association soi disante faite de cinéphiles.
Une projection, quelque soit le nombre de spectateurs, revient au même coût; à cela s'ajoutent les frais de distribution proportionnels à la fréquentation.
Les chiffres de ces quatre mois de gestion de la salle démontre que la multiplication des projections et le grand nombre de films visionné creusent le déficit.
La solution pour s'opposer à ce problème repose dans une autre programmation et une réduction des séances .
Le cinéma municipal de Saint Quay est et demeurera une toute petite salle communale , certes ultra moderne, mais qui ne concurrencera jamais les multiplex et les cinémas des grandes agglomérations.
La restructuration coûteuse de cinéma "Arletty" est le résultat de l'action solitaire du maire et avec un conseil municipal désemparé et incapable d'avoir une ligne de conduite cohérente, il est assuré au vu des chiffres et des prévisions que cet investissement et son fonctionnement creuseront pour les finances locales... un gouffre financier.
Sur un autre chapitre, M Le maire s'est lancé dans une drôle d'aventure en voulant voler au secours d'un commerce de presse au Portrieux.
Seize mois plus tard, le commerce ferme et le mitage tant décrié s'installe.
Au lieu de reconnaître que dans cette affaire, il a piétiné allègrement les textes, la réglementation et mesuré que la municipalité n'avait rien à voir dans cette affaire, il rejette comme toujours sur un autre sa propre incompétence.
Le responsable, il n 'y en a qu'un.... c'est Monsieur Blanc et lui seul.
Ma requête auprès du Tribunal administratif de Rennes n'était pas suspensive et, en 16 mois, n'obtenir aucun résultat est la preuve que cette affaire était insuffisamment étudiée.
La distorsion à la concurrence que comportait cette initiative .
un examen insuffisant de l'état de surendettement du commerçant .
la signature par le maire d'un bail avant que la ville ne soit propriétaire des murs du fonds de commerce.
L'impossibilité du commerçant a procéder à la levée des hypothèques compte tenu de son endettement.
L'oubli du commerçant à régler, dès la signature du bail, sa caution et ses loyers.
L'incapacité du maire à produire au trésorier payeur d'Etables, les documents nécessaires pour le paiement au vendeur des 100 000 € promis.
etc...
L'adjoint au commerce G Brezellec qui s'était retiré du vote de la délibération visant à l'achat des murs, s'est bien gardé après avoir affirmé en son temps que ce dossier était insuffisamment préparé, de dénoncer l'erreur et l'obstination du maire.
Pour Georges Brezellec, la prudence est mère de sûreté et asticoter le maire a ses limites et comme le disait Michel Audiard "En matière de faux cul, c'est une synthèse".
Pendant 16 mois , le maire a laissé croire au commerçant qu'il pourrait le sortir de ce très mauvais pas, bien au contraire il l'a conduit dans une impasse.
De cette soirée, il faut retenir le manque de constance de nombre de conseillers, on ne peut pas varier sans arrêt de ligne de conduite sans passer aux yeux des quinocéens pour des zozos.
La soi disante nouvelle majorité au sein de la liste monocolore "Autrement" est devenue, après cette seconde partie du conseil municipal, l'objet de toutes les risées.
Il est urgent pour certains membres du conseil de prendre en compte l'injonction du conseiller Tanon.

JOUNENT Michel


dimanche 19 février 2012

en catimini 20/02/2012



L'EXERCICE TOUJOURS PLUS SOLITAIRE DU MANDAT DU MAIRE...




En septembre 2007, M Blanc, en tant que chef de file de la liste "Autrement " pour gagner les municipales de 2008, s'était montré oecuménique et magnanime sur le positionnement politique de ses colistiers.
Chacun pouvait avoir des opinions politiques et chacun n'avait pas à les dévoiler ni à les justifier.
A le lire, au delà de son ouverture d'esprit, de sa complémentarité et de son engagement, cette liste n'avait pas de positionnement politique.
Bien sûr, M Blanc se réclamait d'une sensibilité économique, financière et sociale, mais jamais il n'avait milité dans un parti; en revanche, il avait oeuvré dans l'humanitaire...
Depuis que M Blanc dirige solitairement les affaires de la ville et surtout d'une manière autoritaire, il ne se cache plus d'une sensibilité centriste... pourquoi pas ???
Mais apprendre par la presse régionale qu'il soutient et parraine, en tant que Maire de Saint Quay, le candidat du MoDem aux présidentielles est surprenant, d'autant qu'il s'est bien gardé d'en parler à ses colistiers .
Elu maire par son conseil , il ignore aujourd'hui superbement ses collègues sur ce chapitre particulier comme sur beaucoup d'autres secteurs de la vie municipale.
Au cours du dernier conseil municipal qui a pris l'allure d'un marathon, les élus comme les auditeurs de cette assemblée, ont pu constater une nouvelle fois que le maire avait pris une décision en secret.
Le 29 octobre 2010, il a obtenu du conseil l'autorisation de venir au secours d'un commerçant surendetté.
16 mois plus tard, cette opération de sauvetage ne semble pas avoir réussie et devant ce fiasco, Monsieur Blanc, sans rien dire aux conseillers municipaux, en cachant un arrêté municipal, a annulé le bail de location des murs du fonds de commerce qu'il se proposait d'acheter au nom de la commune.
Cinéma, aménagement du quartier du casino, aménagement des jardins du Portrieux , restauration du Centre des Congrès incendié et pratiquement pour tous les autres secteurs de la vie municipale, le maire décide seul en s'appuyant sur des bureaux d'études Rennais ou Nantais.
Cela résume l'exaspération de la majorité des élus qui n'oublie pas qu'hier encore le candidat D Blanc prônait à chacun des membres de son équipe de s'investir en toute simplicité et collectivement dans la gestion de la ville .
Le maire les a dégoûtés de servir l'intérêt général, les élus comprennent maintenant que D Blanc les a trompés, qu'il avait bien caché avant l'élection municipale son mauvais caractère et son goût pour un pouvoir municipal ... sans partage.
Il est grand temps pour ceux qui se réclament d'une fidélité inconditionnelle au maire de se rendre compte que celui qui n'a pas respecté ses engagements est le maire et lui seul.
Au bout d'un an, six élus de cette nouvelle municipalité ont démissionné et depuis des mois, dix élus ruent dans les brancards pour se faire entendre, il faut vraiment être de mauvaise pour foi pour ne pas comprendre que l'auteur de ce bazar qui nuit à l'image de la commune est Monsieur Blanc.

JOUNENT Michel


vendredi 17 février 2012

"de l'eau dans le gaz" 17/02/2012




LE ROI EST NU....






Six heures après le début du conseil municipal du 16 février 2012, vers minuit et demi, M Blanc, maire de la commune s'est retrouvé "gros-Jean comme devant ".
La majorité de son conseil a claqué la porte de l'assemblée et l'a laissé seul avec sa minorité, à méditer sur les conséquences de son autoritarisme.
En prologue du conseil, Mme Kervoelen , maire adjointe aux affaires sociales, a lu un courrier exprimant le sentiment général de la majorité des dix sept membres du conseil.
Autrement dit, ces dix élus ne supportent plus leur mise à l'écart des prises de décisions, de l'obstruction systématique faite à la mise en oeuvre d'une délégation de service public pour le cinéma, du dénigrement de leur travail et de l'arrogance à leur égard que le maire affiche lors des séances publiques.
Mépris et morgue, telle est l'attitude permanente du maire et cela est devenu insupportable pour les dix élus majoritaires.
Parler de schizophrénie à l'encontre de la première adjointe dépasse l'entendement, c'est d'une grossièreté sans nom et d'une  muflerie envers  une femme respectable.
On attend avec impatience que des excuses publiques soient faites à Mme Poignonnec.
Reprocher aux élus leurs absences aux commissions alors que soi même on est absent 4 jours par semaine de la ville ne fait plus sourire.
Depuis l'élection de l'équipe "Autrement", il y a un peu moins de quatre ans, le maire a fait le vide autour de lui, sur vingt trois élus formant cette municipalité, il n'a plus que six conseillers à le soutenir, c'est mince!!!
Une personne empreinte de la dignité de premier magistrat devrait tirer la conclusion d'un tel désaveu , ce n'est pas le cas pour notre maire à l'ego sur dimensionné.
Depuis plusieurs conseils municipaux, il est mis régulièrement en minorité et malheureusement il n'en tire aucune conséquence pour se remettre en question.
Pour bien lui faire comprendre que trop c'est trop, la majorité des élus lui a retiré encore six délégations de signature , il est pratiquement sans pouvoir.
Il ressemble de plus en plus à un canard à qui l'on vient de couper la tête, il s'agite, il zigzague et il remue sans trop savoir où il va.
Comme disait l'ancien ministre Quilès à l'encontre d'un adversaire politique " vous avez peut être raison politiquement mais tort juridiquement ", cela s'adresse exactement à notre maire, l'histoire quinocéenne lui rendra peut-être un jour raison mais, en attendant, il est minoritaire.
Et dans un système démocratique , c'est la majorité qui dirige.
La discussion sur les budgets primitifs 2012 a mis en évidence son impréparation collective.
Les deux mois de report de cette discussion, suite à l'annulation pour des motifs infondés du conseil du 16 décembre 2011, n'ont pas été mis à profit pour peaufiner l'acte essentiel de la vie municipale.
Pendant des heures, la majorité des élus a détricoté les propositions des différents budgets primitifs proposés par le maire; au lieu de comprendre la philosophie de cette démarche, M Blanc s'est répandu en invectives et en sarcasmes.
Le budget annexe 2012 sur le cinéma a ravivé, sur l'investissement de la restructuration et sur le fonctionnement de la salle, le feu qui couve depuis trois ans.
Les élus majoritaires ont fait savoir au maire que la délégation de service public en cours n'était pas éteinte et que se voir imposer un prestataire de service était insupportable.
Le chantage du maire faisant croire qu'en l'absence de vote positif du budget sur le cinéma aurait pour effet la fermeture de la salle et le remboursement des subventions acquises sur la restructuration n' a pas fonctionné, les dix élus ont laissé en plan le maire et sa minorité.
A la suite de cela et " séance tenante" le  maire  a levé  la séance.
La suite de l'examen des points à l'ordre du jour est renvoyée à un prochain conseil.
Après avoir montré sa nudité, notre coquelet local se meurt, le conseil municipal du 16 février a sidéré les auditeurs par l'absence de dignité de notre premier magistrat.
Il est minoritaire et il lui sera bien difficile de diriger dans les mois à venir la municipalité.

JOUNENT Michel


mercredi 15 février 2012

lettre ouverte 14/02/2012


UN PEU DE SÉRIEUX MONSIEUR
 LE MAIRE!!!






Le 10 février, vous avez signé dans les délais réglementaires la convocation du conseil municipal pour le jeudi 16 /02/2012.
Sans doute empressé de rejoindre la capitale pour votre repos dominical vous n'avez pas lu ou relu l'ensemble du document.
Le premier point à l'ordre du jour "approbation du procès verbal du conseil municipal du 3 novembre 2011" a déjà été approuvé par la majorité du conseil le 26 janvier 2012, moins 5 voix.
Cette bévue n'ajoutera pas grand chose au mauvais fonctionnement de la municipalité mais démontre une nouvelle fois que les quinocéens ont besoin d'un maire à plein temps.
Le 13 décembre 2011, Monsieur le maire a repoussé le conseil municipal prévu pour le 16 décembre au motif : en l'absence du directeur des services il ne pouvait pas garantir la sécurité juridique des délibérations municipales soumises au contrôle de la légalité.
Le maire a recruté un nouveau DGS, depuis le 17 janvier 2012 il est le premier collaborateur du maire, il était présent au conseil municipal du 26 janvier et il a été témoin de cette approbation .
Devant ce couac, je ne serais pas le premier à jeter la première pierre sur les auteurs de cette erreur .
Il faut savoir être indulgent devant les difficultés de fonctionnement de l'appareil administratif de notre commune dirigée autoritairement par D.Blanc.
L'indulgence, ce n'est pas pourtant un sentiment souvent exprimé par de notre maire.
Dans sa réponse aux adjoints G Brezellec et W Abbest qui s'inquiétaient de la dérive financière du fonctionnement du cinéma, Monsieur Blanc dans le journal "Le télégramme" leur distribue une série de coups de baton.
A le lire, ils ne comprennent rien aux procédures de délégation de service publique, ils répandent des chiffres incomplets et erronés, ils ne participent pas aux réunions de travail et ils font preuve d'irresponsabilité en s'adressant à la presse.
Cette réaction violente venant du premier magistrat absent quatre jours par semaine tout en recevant mensuellement autour de 2000 € brut, d'indemnités* place le prochain conseil du 16 février sous de très mauvais auspices .
Ces admonestations par presse interposée démontrent une fois de plus que les élus de Saint Quay Portrieux ne peuvent plus travailler ensemble, que la municipalité qu'ils forment est profondément divisée pour sortir la commune de son déclin et qu'ils ne réaliseront jamais les promesses contenues dans le programme "Autrement".

JOUNENT Michel

* pour une ville comprise entre 1000 et 3 499 habitants l'indemnité du maire est de 43 % de l'indice 1015 (1635 € en 2010 ), à cela s'ajoute une majoration dans les limites de 25 % pour une ville au statut de station balnéaire.

samedi 11 février 2012

stop ou encore 12/02/2012


LA MUNICIPALITÉ ENTAME
LE DERNIER TIERS DE LA MANDATURE.




Le conseil municipal du 16 février avec 31 points à l'ordre du jour dira ou devra dire si la démocratie communale sera enfin respectée !!!
Le maire ne rassemble plus autour de lui qu'un petit tiers d'élus (7 sur la liste au complet de 23 membres), il est maintenant régulièrement mis en minorité sur des questions vénielles comme sur des questions mobilisant des sommes importantes et cependant il fait comme si rien n'était.
Faut-il dire CHAMPION !!! à notre maire ou faut-il dire à la majorité des élus (entre 9 ou 10 sur 17), arrêtez de tourner autour du pot, arrêtez de vous donner en spectacle. arrêtez de faire des déclarations incendiaires dans la presse.
Mais posez la question de confiance en indiquant à Monsieur Blanc que vous voulez ou non le voir encore diriger la commune.
Des propositions de conventions, de subventions ou d'autorisations de programmes ont été repoussées lors de précédents conseils municipaux, elles reviennent de nouveau pour le conseil du 16 février.... A quoi bon voter???
La DSP sur le cinéma est de nouveau à l'ordre du jour pour la troisième fois , le maire, malgré l'avis favorable de la commission ad oc pour choisir un délégataire, a imposé son choix de poursuivre l'activité du cinéma en régie municipale.
Aux 140 000 € de déficit annoncé dans le budget annexe primitif 2012, il faudra ajouter le déficit considérable du Compte administratif de 2011.
Avec cette manière de gérer les finances locales, il n'est pas surprenant de lire dans le journal "Le télégramme" que deux adjoints sont inquiets.
La ville connaît des problèmes et particulièrement ceux touchant l'activité commerciale et artisanale, le cinéma, malgré ses dix mille spectateurs depuis le 19 octobre 2011 n'a en rien relancé l'attractivité commerciale dans notre commune.
A part deux quinocéennes qui doivent bien s'ennuyer dans l'existence, la très grande majorité des spectateurs vient d'ailleurs, dépose leurs véhicules sur le parking , regarde le film et regagne leur domicile.
La démonstration est faite que c'est le contribuable quinocéen qui paiera l'investissement , qui paiera les déficits et que ce sont les habitants du proche voisinage qui profiteront de ce luxueux cinéma.
Le bon sens voudrait que les communes, que les Communautés de Communes , que les cantons, que les départements, que les régions, que l'Etat mettent la pédale douce sur les dépenses formant l'endettement de la France dans un monde en crise, à Saint Quay le maire n'est pas traversé par ce souci de faire des économies.
C'est plutôt un AS... du gaspillage: gaspillage sur l'aire de carénage ( 400 000 € ), gaspillage sur les études en tout genre remises sans arrêt sur le métier (Cinéma, quartier du casino, quartier du port, plage du Châtelet, le rond point des prés-Mario, etc...) gaspillage au niveau de l'embauche discrétionnaire de ses six directeurs des services en quatre ans.
Le bilan de cette municipalité est très faible, a part le CLJ*, les réparations du GR 34 dont celle au niveau du Ker Moor, la réparation du Centre incendié des Congrès , les promesses contenues dans le programme "alléchant" de cette liste "Autrement" sont loin d'être en cours de réalisation.
Notre maire, pour exercer sa charge, reçoit une indemnité mensuelle conséquente, pourtant, il ne consacre pas assez de temps sur place à la direction de la municipalité.
On ne fera croire à personne que la solution des problèmes quinocéens se fait à Paris grâce à un carnet d'adresses bien rempli.
Malgré l'annonce de G Brezellec annonçant en mars 2009 la répulsion de D. Blanc à vivre toute l'année à Saint Quay, il est difficile de ne pas rester pantois devant le nombre d'aller et retour du Maire vers la capitale.
Il faudra un jour faire le bilan carboné de ce maire voyageur qui passe seulement un gros tiers de son temps aux affaires de la commune par semaine et peut-être un peu plus au cours de l' été.
Notre commune de 3 300 habitants dont 1 300 résidents secondaires continue à regarder son déclin.
Pour contrecarrer cela, il faudrait, comme la plupart des communes ayant notre taille, un maire à plein temps proche des gens, disponible, affable, ouvert à la discussion et prenant à bras le corps avec tout son conseil les dossiers qui font le quotidien et qui préparent un avenir meilleur pour Saint Quay Portrieux.
"Stop ou encore" tel doit être l'objectif du prochain conseil municipal, il est urgent de le faire savoir au maire dit " Monsieur tiers".
Et pour les férus d'Histoire, il n'est pas interdit de rappeler que M Thiers n'aimait pas la Commune.

JOUNENT Michel.
*inoccupé une grande partie de l'année, il ferait bien une salle de réunion pour les petites associations

mercredi 8 février 2012

au théâtre 08/02/2012

DU LANCER DE CHAUSSETTES...


        à la représentation théâtrale de la pièce de jean Genet "Les bonnes " en passant par la comédie "Les précieuses ridicules " *, la volonté d'installer une activité culturelle durable à Saint Quay Portrieux donne la mesure aujourd'hui de la démagogie du candidat Blanc pendant les municipales 2008 sur le bâtiment municipal où les acteurs et actrices exerceront prochainement leurs talents.
Les propos irresponsables sur le coût de la réhabilitation (2 500 000 €) du Centre des Congrès, les propos tendancieux sur l'occupation insuffisante des salles de ce dernier au cours de l'année paraissent bien dérisoires quand on sait l'engouement nouveau de l'adjointe à la culture pour faire du Centre des Congrès une salle de théâtre en remplacement de celle détruite par la restructuration coûteuse du cinéma théâtre " Arletty".
Il n'est plus temps de regretter la disparition de la partie théâtrale du cinéma-théâtre municipal, la subvention obtenue du CNC en est la cause mais on peut dire sans détour que la salle du Centre des Congrès où se joueront les oeuvres théâtrales n'a pas une acoustique extraordinaire, que les derniers rangs sont bien loin des acteurs, que les colonnes de la salle gênent le spectateur, que la scène est petite et pas assez élevée et que le confort des chaises est bien loin de celui des fauteuils du cinéma.
Le blog municipal nous informe que des travaux sont prévus mais ils ne feront pas de cette salle l'outil culturel et de divertissements qu' aurait été le maintien de la partie théâtrale avec ses loges dans le bâtiment classé "Arletty".
On dit souvent qu'il faut de tout pour faire un monde, et le choix des pièces en fait partie.
Proposer une pièce de Molière est une assurance pour connaître un succès de fréquentation surtout quand, dans une ville comme la nôtre où le mot ridicule est conjugué à tous les temps mais envisager "Les bonnes " est un pari osé.
Il est à souhaiter que l'intrigue de la pièce n'inspirera pas le petit personnel de service à trucider leurs employeurs , en l'occurrence s'agissant de la pièce de jean Genet, de leur employeuse.
Pièce au contenu sulfureux du magnifique auteur des "Paravents" et du sublime poème "Le condamné à mort" interprété en chanson par Mouloudji.
En attendant, dans le monde compliqué où nous vivons et dans notre commune avec sa municipalité brinquebalante, si madame Quéré, la maire adjointe, a quelque influence dans le choix des pièces proposées, qu'elle nous fasse venir du Feydeau , du Labiche ou tout autre auteur capable de provoquer un sourire dans notre cité dont l'équipe municipale, comme dit M Brezellec , est la plus bête de son Histoire.

 * dans  "les  précieuses ridicules" il est  plaisant et approprié d'entendre   le vers suivant  dit  par  le marquis  Mascarille:
"Hors de  Paris, il n'y a  point de salut pour  les  honnêtes  gens"
On  ne  peut que penser  à notre bon  maire appelé aussi  Monsieur  Tiers !!! 

JOUNENT Michel

lundi 6 février 2012

le chat et la souris 07/02/2012

POUR QUI ROULE LE MAIRE ADJOINT
G. BREZELLEC ???





Cet élu aux multiples casquettes (vice-président -700 € net d'indemnités mensuelles- de la communauté de communes du Sudgoélo et membre du syndicat mixte du Port d'Armor) est de plus en plus imprévisible.
Il est à la fois le plus féroce adversaire du maire par les mots écrits ou parlés, et sa roue de secours par ses votes.
Le maire est mis régulièrement en minorité ces derniers temps sur de nombreux dossiers; des dossiers importants comme le cinéma ou la plage du Châtelet, des dossiers mineurs comme l'achat d'une machine à distribuer des pop-corn.
Ce conflit permanent entre une majorité d'élus et un maire trop souvent absent n'est pas sain pour la gestion de la commune et dégrade au passage son image de station balnéaire.
Le deuxième adjoint, dans cette situation conflictuelle, est un adepte du grand écart et ses collègues au conseil ont de plus en plus de mal à le suivre.
Ses collègues lui ont apporté aide et secours quand il a perdu sa délégation de signature et ses indemnités (845€ mensuel net) à la suite d' un échange houleux avec M Blanc; ils n'ont pas très bien compris le marché qu'il a conclu pour les récupérer et pourquoi, alors qu'il avait entraîné W Abbest dans cette affaire, que ce dernier n'ait pas été rétabli dans son poste d'adjoint de plein exercice.
Les élus n'ont pas compris son absence de solidarité avec W Abbest et son inertie devant les vexations, les brimades et la fréquentation du Tribunal Administratif que l'adjoint sans fonction a connu.
En réunion publique du conseil G Brezellec se fait le champion de l'opposition au maire , il conteste aussi en permanence les estimations revues à la hausse de son collègue A. Lorant sur différents projets.
Sur le cinéma par exemple, G Brezellec a fait chorus avec le maire pour une restructuration à 750 000 € et il s'est complu à souligner que le bureau d'études en charge du dossier se trompait rarement à plus ou moins 5 %.
De son côté, A. Lorant avançait au début du projet, les chiffres de 1 200 000 € HT; aujourd'hui alors que l'heure des comptes a sonné, les travaux tournent autour de 1 350 000 € HT.
Les exemples ne manquent pas ou G. Brezellec se met en valeur pour contredire le maire et minorer le travail de ses collègues, mais au bout du compte, cela se termine toujours pareil, au nom du sacro saint "Nous sommes les élus du même programme" il conforte par son vote la position d'un maire dépensier , gérant la ville "à la petite semaine".
Des élus responsables s'inquiètent depuis de l'ampleur donnée à la restructuration du cinéma, du coût de son fonctionnement; pour 2011, on est encore dans le secret du compte administratif, mais pour ce qui concerne le budget primitif 2012, on atteint des sommets dans le déficit (140 000 €), la recherche d'un délégataire pour gérer la salle est abandonnée pour l'instant et les prix des places seront revus à la hausse pour juillet 2012.
Sur le fonctionnement du cinéma ,G Brezellec a peu de chance de trouver un autre budget annexe pour combler le "trou" du déficit .
La solution de joindre un budget excédentaire (le port d'échouage ) à un budget déficitaire (aire de carénage ) c'est ce qu' il avait proposé au maire, hier au grand dam des plaisanciers.
Au dernier conseil municipal, G Brezellec a réitéré son accord avec les grands choix compris dans le programme "Autrement", il a fait sienne la transformation ridicule du minigolf en microgolf .
Il a déjà montré en 2009 que s'il fallait sauver le maire d'un vote négatif sur l'ensemble des budgets, il saurait se comporter en bon soldat et il mangerait son chapeau à l'occasion .
Dans la presse, le deuxième maire adjoint G .Brezellec annonce qu'il se prononcera sur les projets et budgets sans polémique.
A moins d'être sourds , aveugles et stupides, les quinocéens savent ce que les mots veulent dire : polémique est synonyme de querelle ou de dispute .
Ces mêmes quinocéens constatent en lisant la presse, en fréquentant le conseil municipal et en parlant aux élus que cette municipalité est un foyer permanent de disputes , de querelles et de polémiques.
Les propos de monsieur Brezellec rapportés par la presse confortent une nouvelle fois que G. Brezellec a "le cul entre deux chaises "et qu'il est grand temps que cessent ses atermoiements et ses entrechats!!!

Je finis par me poser la question si le second adjoint et son maire dans ce jeu du chat et de la souris ne mettent pas l'acquis de leurs indemnités au-dessus de tout.



JOUNENT Michel

dimanche 5 février 2012

silence dans les rangs 05/02/2012





"CRIME DE LÈSE-MAJESTÉ"

   



   "Dominique 1er"

La lecture par le maire d'une lettre de circonstance exprimant les états d'âme du Directeur général des services sortant a soulevé les ricanements d'une partie de l'auditoire du conseil municipal du 26/01/2012.
La bande son de l'enregistrement vidéo des travaux du conseil n'est jamais totalement audible sur l'ensemble des travaux de l'assemblée, la faute en revient à la mauvaise sonorisation des débats et par l'éloignement de la caméra vidéo demandé par le maire.
L'auditoire du conseil municipal entend mal les conseillers lorsqu'ils parlent hors micro.
Bref, après la lecture du courrier suintant la commande, l'électron libre du conseil A Lorant a brocardé le premier magistrat; de ma place, je n'ai pas entendu le propos de l'impétrant mais j'ai saisi la dimension de l'ire du maire.
En s'appuyant sur la bande-vidéo, M Blanc espérait apporter la preuve irréfutable de sa diffamation publique et porter l'affaire en justice.
Comble de malchance pour lui, cette partie de l'enregistrement est complètement inaudible; il a fait envoyer par son factotum, le directeur de la communication au LEQ (enfin pour ce qu'il en reste) un courriel de reproche.
Ce courriel laisse entendre que l'enregistrement a été trafiqué ... attention, cela commence ainsi et se termine à Bégard.
Après Brezellec, Abbest, Villeneuve et votre serviteur, Monsieur Blanc devient avec l'argent du contribuable un accroc du recours à la justice.
Il comptait par cette action judiciaire faire taire Alain Lorant, il peut toujours espérer mais, à la veille du conseil traitant avec deux mois de retard l'établissement du budget primitif 2012, c'est loin d'être gagné.
M Blanc, notre maire à mi temps, n'aime pas la contradiction et la contestation de son autorité.
Au train où vont les choses et de ses rapports conflictuels avec nombre de colistiers, il n'est pas interdit d'imaginer que le pilori soit rétabli sous peu à la place d'Armes et la lettre de cachet remise en vigueur.

JOUNENT Michel


jeudi 2 février 2012

offshore wind turbine 02/02/2012



OFFSHORE WIND TURBINE
ou
ĖOLIENNES MARINES...




En attendant la prochaine installation d'un champ d'éoliennes marines en baie de Saint Brieuc , il est question pour notre ville d'accueillir une base de maintenance.
On a l'expérience, à Saint Quay, de voir depuis plusieurs années le traitement de dossiers importants se faire en petit comité pour ne pas dire par le maire uniquement avec, pour résultat, la mise à l'écart du conseil municipal.
Il est urgent que les quinocéens soient informés sur la globalité du projet d'installation d'une centaine d'éoliennes au nord-est du phare du grand Léjon.
Il est aussi urgent que des élus forment une cellule ou un comité de pilotage pour suivre l'avancement des procédures.
Ce projet de base de maintenance, s'il devait se réaliser, transformerait notre station balnéaire en tout autre chose, amputerait la partie pêche du port d'Armor en imposant de sérieuses contraintes aux pêcheurs et changerait la nature du port de plaisance par cette présence industrielle.

Face à la possibilité de créer une centaine d'emplois directs et d'envisager déjà des retombées économiques pour notre ville , il n'est pas interdit de poser des questions et de tordre le cou à nombre de certitudes.
Les éoliennes au large sont des monstres industriels, l'axe du rotor est situé à 90 mètres au dessus de la mer, les trois pales forment un cercle entre 120 et 130 mètres de diamètre.
La rotation des pales de toutes ces éoliennes provoquent des perturbations électromagnétiques et nuisent au bon fonctionnement des radars, ceux installés sur les bateaux et éventuellement nuira à celui du sémaphore de Saint Quay.
Une fois installées, les éoliennes enverront l'électricité produite vers un transformateur installé en mer par un réseau de câbles sous-marin et de celui-ci, un câble triphasé enverra cette production au réseau de distribution terrestre.
Les éoliennes transmettront par câble électrique l'état de fonctionnement de chacune d'elle vers une salle de contrôle par télémétrie .
Ce champs d'éoliennes sur une emprise d'une centaine de km ² sera interdit à la navigation et à la pêche, le câble ramenant l'électricité à terre sera enseveli entre 1 et 3 mètres sous le fonds marin.
Cette zone du câble ( entre 20 et 40 km de long ) sera répertoriée sur les cartes marines et interdite au chalutage.
G Brezellec , maire adjoint aux affaires portuaires, est en possession du cahier des charges demandé par les trois groupes multinationaux candidats à la réalisation des éoliennes et à leur gestion , M l'adjoint distille ces informations au compte-goutte.
Les quinocéens sont des adultes et ils doivent être traités comme tels, cette réalisation en mer et sa maintenance à terre devraient conduire à en savoir toujours plus.
Les quinocéens sont las des projets mal ficelés comme ceux de l'aménagement du quai du port d'échouage , du quartier du casino ou bien encore la réalisation en secret du cinéma.
Sans préjuger pour l'instant de savoir qui paiera les investissements portuaires et de la zone industrielle de 10 000 m² demandée , il est évident que M l'adjoint s'avance beaucoup en parlant des possibilités d'accueil et de transformation des installations portuaires actuelles.
Le quai actuel face à la criée accueillant les chalutiers hauturiers et permettant le déchargement du produit de la pêche mesure 130 mètres de long, le prolonger de 100 mètres sur l'enrochement actuel conduira à supprimer la cale et à réduire sensiblement le premier ponton des pêcheurs , celui ou stationne la vedette de la SNSM.  
                                                              en vert l'extension du quai sur  100 mètres

quai réservé à la  péche de  130 mètres de  long









Les "colis" à charger sur les bateaux de maintenance pèsent, depuis le dernier conseil municipal, 3 tonnes; il faudra établir au moins une grue sur le nouveau quai.
Les bateaux de maintenance sont de dimensions respectables avec leurs 20 à 25 mètres de long, ils auront de 6 à 9 mètres de large.
Avec la création du quatrième ponton à la fréquentation mixte du port de pêche , on a vu la difficulté des hauturiers à manoeuvrer dans cette partie du port, on a constaté leur relation difficile avec les pêcheurs côtiers alors, qu'en sera t-il demain avec les bateaux de la maintenance???
Le port de pêche, lors des grands cœfficients de marée, n'a pas 3 mètres de profondeur, les hauturiers s'échouent.
Lorsque la mer forme au pied des éoliennes des creux dépassant 1.5 à 2 mètres, ces dernières sont inaccessibles par la mer .
On envoie des hélicoptères avec au minimum un équipage de trois hommes pour intervenir sur ces machines .
De plus, des exercices de sécurité sont prévus pour ce genre d'hélitreuillage, la presse a parlé d'hélicoptères et d'héliport , nous ne devons pas avoir les mêmes lectures M Brezellec et moi.

Quant au 10 000 m² pour installer des hangars sur les zones artisanales de Kertugal ou des Islandais, il n'est pas inutile de préciser que:
La ZA de Kertugal est inoccupée depuis sa création; d'une surface de 54 000m², elle est composée de 16 lots, sa gestion relève de la communauté de commune "Sudgoélo".
La ZA des Islandais n'a pas actuellement de surface viabilisée de 10 000 m² pour accueillir une entreprise industrielle , sa gestion relève aussi de la CDC "Sudgoélo".
Que se soit derrière le magasin" Netto" ou derrière le magasin "Lidl", des camions devront tous les jours de la semaine traverser la ville pour aller vers le quai d'embarquement du port et revenir aux hangars.
Par quelle voie??? la rue Clemenceau , la rue Paul de Foucaud ou la rue Pierre loti; on comprend facilement que la ville ne sera plus une station balnéaire classée.
Je n'ai pas abordé le problème de l'accueil d'une centaine de personnes avec leur famille, de l'accueil de leurs enfants dans les écoles, etc... il est facile d'imaginer devant un tel chamboulement l'attente des habitants de Saint Quay pour obtenir des réponses sérieuses à leurs interrogations.

Enfin, celui qui fut le plus farouche adversaire de la construction d'une aire de carénage de 9 000 m² , le voir devenir le plus ardent propagandiste d'une activité industrielle transformant radicalement la nature de notre ville a de quoi surprendre !!!
Comme quoi, il n'y a pas que les éoliennes qui tournent et changent d'orientation.

JOUNENT Michel