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samedi 14 mars 2015

à propos du mille-feuilles 14/03/2015

Réflexions d' OCTAVE 
sur la réforme territoriale, "dite loi NOTRe" 
et les élections départementales.

Nous attendions de grandes nouvelles concernant la réforme territoriale et surtout la confirmation du projet d'allègement du fameux mille-feuilles qu'aurait été, comme annoncé par le Premier Ministre, le projet de fusion des départements et des régions.
Avant hier nous avons donc appris en quoi consistaient ces grandes réformes.
Premièrement, on ne touche pas aux départements.
Deuxièmement : la compétence en matière de transports est transférée aux régions.
Quel choc ! Quel progrès ! Quelle audace !
Alors que nos voisins transalpins mettent en œuvre une courageuse suppression des 107 provinces qui équivalent à nos départements, notre pays une fois de plus se distingue par son immobilisme et son incapacité à se réformer.
Ceci prouve s'il en était besoin que le conservatisme n'est pas plus de droite que de gauche mais qu'il est le propre de dirigeants trouillards et...Crétins (Michel Onfray a remis le terme à la mode)
Il est remarquable d'ailleurs que ce mille-feuilles loin d'être allégé se trouve encore alourdi par le coup du binôme aux départementales et ceci malgré la diminution d nombre de cantons.
La France améliore donc encore son record d'Europe du nombre d'élus, soyons en fiers.
A propos de ces départementales, un petit sondage m'a fait remarquer que si la plupart des gens savaient avant même de connaître les programmes, pour qui ils allaient voter, (ce qui montre bien la politisation d'un scrutin qui devrait être local), ils ignoraient en général tout de la co-listière et parfois jusqu'à son nom.
Les organisations féministes (autres que celles affiliées au PS) s'étaient d'ailleurs insurgées contre cette parité forcée, mesure clientéliste et démagogique qui au fond, dévalorise l'élection de la femme qui dans des cantons , comme le notre où le résultat semble acquis, revient à une simple désignation par le parti.
Cela rappelle, dans son principe les dispositions de scrutin collégial prises autrefois en Algérie, avec le succès que l'on connaît.
Je n'ai pour ma part jamais eu d'état d'âme quand j'ai voté pour une femme mais j'estime anormal que l'on m'oblige à le faire et je partage la position de ces militantes féministes.
Notre circonscription a d'ailleurs envoyé à la chambre une députée qui d'ailleurs n'a pas fait plus mal que ses collègues masculins, se contentant de voter comme lui disaient de le faire, les dirigeants de son parti et son chef de groupe parlementaire. Même pas frondeuse, d'ailleurs elle a tout approuvé venant d'Ayrault ou de Valls, quelle personnalité ! De Gaulle appelait ces députés là des « godillots », en Algérie on disait des « béni-oui-oui ».
Dans deux ans il faudra bien qu'elle nous en rende compte, chaque chose en son temps.
Et depuis bientôt trois ans, non seulement on marche sur la tête mais à reculons.
NB: loi NOTRe= Nouvelle Organisation Territoriale de  la République.

Le modérateur du"Blog de  Michel" considère que tout ou presque  a été dit sur le Post d'Octave aussi je n'accepte plus  de  nouveaux commentaires..  
Ils enflamment maintenant   inutilement  ce débat à distance!!!

Commentaire de Bruhat Bernard:
Pour compléter les informations contenues dans le post de Monsieur Octave, rappelons au passage que le nombre de Régions est passé de 22 à 13. Loi votée en 2014. 
Pour les départements, il y a , hélas, l'opposition des sénateurs et des députés radicaux de gauche qui ont menacé de quitter le gouvernement. Sarkozy s'était déjà planté avec sa réforme en 2012. Pourtant il avait une large majorité.
Toujours l'intérêt particulier de ces élus ruraux, bien installés, et touchant leurs indemnités qui refusent de faire des économies à leur détriment. 
Pour les communes : la totalité des communes cumulée dans les 4 principaux pays européen ( GB, Allemagne, Italie, Espagne est de 26000 communes.
Pour un seul pays , la France : 36000 communes !!. Cherchez l'erreur et cherchez ou et comment on peut faire des économies d'échelle. 
Loi Macron: pour quelles raisons les députés UMP/UDI ont-ils refusé de la voter puisqu'ils étaient favorables à 80 % des dispositions de la loi, obligeant Valls à recourir au 49,3 ? Parce que les godillots ( doigt sur la couture du pantalon ) de ces formations ont suivi les instructions de leurs présidents de parti ( Sarkozy et Lagarde ). Tactique électorale au lieu de l'intérêt général du pays; 
Tiers payant généralisé : pourquoi les médecins , dentistes, kinés libéraux refusent-ils aux pauvres ce mode de paiement pratique, économique, alors que Touraine leur a garanti être payés sous 8 jours ? Toujours l'intérêt particulier. 
Quant à la parité homme-femme, il suffit de regarder la démographie française : 52% de femmes et 48 % d'hommes. On est encore loin, mais on avance. Ce n'est certainement pas grâce à ces députés de droite machistes insultant honteusement les femmes dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale ( Taubira, Duflot et autres députées de gauche féminines ). Pour quelles raisons les femmes qui ont le droit de vote ne seraient-elles pas à parité avec les hommes sur le plan de la représentativité ? Heureusement, nous avons fait des progrès depuis 2012.
Plus généralement sur les réformes, il faudrait quand même reconnaître à ce gouvernement la volonté de faire bouger les lignes, au risque de l'impopularité et de la perte des élections. Ce serait le prix à payer pour que ce pays ne soit plus à la traîne comme il l'était après 10 ans de pouvoir conservateur. L'Histoire jugera comme elle juge l'action du chancelier allemand Schröder qui a fait don de sa personne et de son parti à son pays. Heureusement, un FN du type français n'existe plus en Allemagne. Les allemands ont payé très cher cette période. 

Précisions d'Octave:
En grande partie d'accord avec Monsieur Bruhat, je reconnais avoir omis de saluer la réduction du nombre de Régions, tout en pensant que ce n'était pas là l'essentiel et que l'on n'a pas supprimé une couche du gâteau. Il est remarquable d'ailleurs que cela a provoqué bien peu de grognements chez les citoyens, ce qui prouve qu'ils sont sûrement bien plus prêts aux réformes que nos élus étouffés par les intérêts particuliers évoqués.
En revanche je ne peux pas le laisser dire que les médecins refusent d'aider les pauvres. Pour avoir une fille généraliste en zone semi-rurale qui, bien que mère de famille, se dévoue nuit et jour pour ses malades soignant parfois gratuitement certains des plus défavorisés et débordant bien souvent de son rôle de médecin, je peux lui dire que le problème n'est pas là. Il est entre autres, que, noyés par la paperasse, ils voient mal comment ils seront payés en 8 jours par les quelques 300 mutuelles et caisses complémentaires. Sans parler de l'arrogance de certains bénéficiaires de soins gratuits (CMU et autres) qui exigent de passer avant les autres patients et font le tour des praticiens pour obtenir des médicaments dont la destination est souvent suspecte.

14 commentaires:

Bernard Bruhat a dit…

Pour compléter les informations contenues dans le post de Monsieur Octave, rappelons au passage que le nombre de Régions est passé de 22 à 13. Loi votée en 2014.

Pour les départements, il y a , hélas, l'opposition des sénateurs et des députés radicaux de gauche qui ont menacé de quitter le gouvernement. Sarkozy s'était déjà planté avec sa réforme en 2012. Pourtant il avait une large majorité.
Toujours l'intérêt particulier de ces élus ruraux, bien installés, et touchant leurs indemnités qui refusent de faire des économies à leur détriment.

Pour les communes : la totalité des communes cumulée dans les 4 principaux pays européen ( GB, Allemagne, Italie, Espagne est de 26000 communes. Pour un seul pays , la France : 36000 communes !!. Cherchez l'erreur et cherchez ou et comment on peut faire des économies d'échelle.

Loi Macron: pour quelles raisons les députés UMP/UDI ont-ils refusé de la voter puisqu'ils étaient favorables à 80 % des dispositions de la loi, obligeant Valls à recourir au 49,3 ? Parce que les godillots ( doigt sur la couture du pantalon ) de ces formations ont suivi les instructions de leurs présidents de parti ( Sarkozy et Lagarde ). Tactique électorale au lieu de l'intérêt général du pays;

Tiers payant généralisé : pourquoi les médecins , dentistes, kinés libéraux refusent-ils aux pauvres ce mode de paiement pratique, économique, alors que Touraine leur a garanti être payés sous 8 jours ? Toujours l'intérêt particulier.

Quant à la parité homme-femme, il suffit de regarder la démographie française : 52% de femmes et 48 % d'hommes. On est encore loin, mais on avance. Ce n'est certainement pas grâce à ces députés de droite machistes insultant honteusement les femmes dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale ( Taubira, Duflot et autres députées de gauche féminines ). Pour quelles raisons les femmes qui ont le droit de vote ne seraient-elles pas à parité avec les hommes sur le plan de la représentativité ? Heureusement, nous avons fait des progrès depuis 2012.

Plus généralement sur les réformes, il faudrait quand même reconnaître à ce gouvernement la volonté de faire bouger les lignes, au risque de l'impopularité et de la perte des élections. Ce serait le prix à payer pour que ce pays ne soit plus à la traîne comme il l'était après 10 ans de pouvoir conservateur. L'Histoire jugera comme elle juge l'action du chancelier allemand Schröder qui a fait don de sa personne et de son parti à son pays. Heureusement, un FN du type français n'existe plus en Allemagne. Les allemands ont payé très cher cette période.

Octave a dit…

En grande partie d'accord avec Monsieur Bruhat, je reconnais avoir omis de saluer la réduction du nombre de Régions, tout en pensant que ce n'était pas là l'essentiel et que l'on n'a pas supprimé une couche du gâteau. Il est remarquable d'ailleurs que cela a provoqué bien peu de grognements chez les citoyens, ce qui prouve qu'ils sont sûrement bien plus prêts aux réformes que nos élus étouffés par les intérêts particuliers évoqués.
En revanche je ne peux pas le laisser dire que les médecins refusent d'aider les pauvres. Pour avoir une fille généraliste en zone semi-rurale qui, bien que mère de famille, se dévoue nuit et jour pour ses malades soignant parfois gratuitement certains des plus défavorisés et débordant bien souvent de son rôle de médecin, je peux lui dire que le problème n'est pas là. Il est entre autres, que, noyés par la paperasse, ils voient mal comment ils seront payés en 8 jours par les quelques 300 mutuelles et caisses complémentaires. Sans parler de l'arrogance de certains bénéficiaires de soins gratuits (CMU et autres) qui exigent de passer avant les autres patients et font le tour des praticiens pour obtenir des médicaments dont la destination est souvent suspecte.

Gilles PICOLET a dit…

Beaucoup de remarques intéressantes dans les propos d'Octave (moins dans celle de M. Bruhat, mais c'est une habitude).
Effectivement, en France le "mille-feuilles" est obsolète et il convient d'engager des réformes pour y remédier.
Toutefois, pas comme l'a entrepris le pouvoir socialiste en découpant des régions dans un seul but électoraliste, sans vraiment prendre en charge les cultures ou habitudes régionales.
Ainsi, pour préserver JM Ayrault, NANTES n'a pas retrouvé sa Bretagne...
Si une suppression (ou une modification) doit avoir lieue, c'est bien au niveau des Communes par le biais de regroupements de communes ou de communauté de communes. Cela entraînera, d'office, des économies d'ampleur, avec la suppression des réalisations souvent inutiles d'élus locaux mégalomanes.
Quant à la suppression des départements voulu par ce même pouvoir, c'est la continuité de vouloir éloigner le pouvoir du citoyen.
Ainsi, bientôt, nous n'aurons que des professionnels de la politique dans les différentes assemblés, totalement inconnus du citoyen, et présentés par les seuls partis politiques.
Nous ne voterons plus pour les compétences d'un candidat, mais pour son étiquette politique (retour à la 3ème république).

Gilles PICOLET a dit…

Pour ce qui concerne les médecins, l'intervention d'Octave est très sensée et très bien renseignée.
Si cela continue, les médecins feront plus de secrétariat que de médecine.
J'y ajouterai que cette réforme tend à faire croire à tout à chacun que les soins sont gratuits.
Ce qui n'est certainement pas le cas, bien au contraire (déficit de la sécurité sociale, cela vous dit quelque chose ?).
Un ami pharmacien a d'ailleurs mis en pratique, dans son officine, l'édition d'un ticket de caisse (comme au supermarché) à chaque remise de prescription, de manière à ce que le patient voit vraiment le coût de ses médicaments, plus clairement qu'au dos de l'ordonnance.
Toutefois, quand on se remémore qu'en 1981, le "programme commun" de François Miterrand comprenait une mise en place de dispensaire obligatoire en fonction de son lieu d'habitation...

Bernard Bruaht a dit…

Mémoire courte , Monsieur Picolet.Comme beaucoup. La suppression des départements était en cours sous l'ancien pouvoir en 2012 avec la création de conseillers territoriaux. Il est vrai que Sarko s'y était pris 3 mois avant la présidentielle pendant que c'était un argument de vote en sa faveur. La gauche n'a fait que reprendre ce qui parait indispensable. Mais les élus sont toujours là à défendre leurs privilèges.


Les départements datent de Napoléon et ont été institués pour que les préfectures soient à moins d'une journée à cheval. Nous sommes en 2015, Monsieur Picolet !! Et la France a besoin de faire des économies. Nos voisins l'ont fait. Sommes nous plus malins que les autres ?
Quant aux régions, la Loire-Atlantique pourra rejoindre la Bretagne quand elle voudra. Lisez le texte de loi.

Bernard Bruaht a dit…

Alors pourquoi les pharmaciens qui utilisent le tiers payant généralisé ne sont-ils pas dans la rue ?
Tout cette comédie est politique. Avec l'informatique et le numérique il y a moins de papier, et plus d'économies pour tout le monde. Les médecins en seraient-ils encore au 19 ème siècle ? Leur dévouement n'est absolument pas mis en cause.
Je ne vois pas en quoi, le fait de ne pas avancer l'argent fait tendre à croire que les soins sont gratuits. Les français paient des cotisations. Il y a un système qui les protège et que tout le monde nous envie. Il s'agit seulement d'être moderne.Ce que les conservateurs ne veulent pas . Arrêtons d'être à la traîne, Monsieur Picolet.

Bernard Bruaht a dit…

La réforme des régions n' a pas d'autre but que de s'aligner sur une organisation qui fonctionne chez nos voisins . Votre haine des socialistes vous fait dire n'importe quoi.

Quant aux départements : ils datent de Napoléon, Monsieur Picolet. A une époque où il fallait que la préfecture soit à moins d'une journée à cheval. Souvenez-vous que nous sommes en 2015 !!. Il nous faut réduire les strates pour être efficaces, réactifs, et faire des économies. En 2012, Sarkozy cherchant à s'attirer les voix avait déjà inventé les " conseillers territoriaux". La gauche n'a fait que reprendre l'idée car c'est indispensable. Pourquoi être vous hostile à une bonne idée consensuelle ?? Parce que c'est la gauche qui veut mettre en route cette réforme ?
.
Quant à la Loire Atlantique, J.M Ayrault n'a rien à voir la -dedans. Il n'est pas propriétaire du département. Elle peut rejoindre la Bretagne quand elle veut. Relisez le texte de loi !

En revanche, entièrement d'accord sur les communes.A remarquer qu'à Saint-Quay, la commune est dirigée par un maire possédant une étiquette politique.....Retour à la 3 ème République ??!!

Gilles PICOLET a dit…

En prenant le temps de lire mon commentaire, vous auriez pu constater que je ne suis pas contre la réforme des régions, bien au contraire, mais contre la manière dont elle a été faite, en politisant au maximum ce découpage sans s'intéresser aux citoyens.
Si un gouvernement d'un autre bord avait fait de même, mon propos n'aurait pas changé.
Si j'ai utilisé le terme "pouvoir socialiste", c'est que vous me semblez enfermé, dans tous vos commentaires, par votre sectarisme. Nous avons bien compris que vous souteniez aveuglement la gauche, il serait agréable de ne pas le rappeler dans tous vos propos, pour avoir un débat plus constructif sur du concret.
Merci par avance.

Gilles PICOLET a dit…

Qu'est ce qu'il y a de "politique" dans des manifestations de médecins et professionnels de santé ?
Politique, parce que ils ne sont pas d'accord avec le gouvernement actuel et les mesures qu'il veut mettre en place sans en mesurer les conséquences.
Auriez-vous réagi de la même manière lors d'une manifestation de la CGT contre une mesure gouvernementale du temps de "Sarko" ?
Allons, soyons sérieux et regardons un peu plus loin que le bout de son nez. Il y a danger pour les soins en France, que ce soit par cette mesure qui porte atteinte à la profession médicale en la surchargeant de démarches administratives, ou que ce soit par la disparition des praticiens de tout ordre, notamment dans les campagnes.
Et, le plus inquiétant, c'est que tout à chacun vient maintenant à penser que la médecine est gratuite.
Une dernière chose, les plus démunis qui, souvent n'ont pas de mutuelle, ne sont pas concernés par cette mesure. C'est cela faire du social ?

Octave a dit…

"Puisque le débat rebondit sur le problème des médecins, j'y mettrai à nouveau mon grain de sel.
Comment peut-on comparer un pharmacien installé, informatisé, employant plusieurs personnes et comptablement organisé comme une supérette et un médecin de campagne qui rentrant chez lui vers 22 heures doit s'atteler à ses comptes et aux multiples exigences paperassières de la SS et d'autres administrations ?
Ce médecin, qui a commencé sa carrière professionnelle vers 30 ans après avoir été comme interne, rémunéré au SMIG quelques années, voit ses interventions payées moins chères que celle d'un plombier.
Loin de moi l'idée de mépriser ces artisans dont Woody Allen disait : « Non seulement Dieu n'existe pas mais allez trouver un plombier un dimanche.... »
Si in fine ce médecin gagne plus qu'un plombier c'est que, s'il fait bien son métier, il se trouve malgré lui entraîné dans un rythme d'enfer, sollicité de toutes parts et à toute heure.
Sait-on que cette profession est une des plus vulnérables à la dépression, au « burn out », que le taux de suicide y est anormalement important.
Concernant la question du tiers payant, le problème technique du paiement et de sa sécurisation est peut-être soluble comme vous le suggérez, à condition de mettre sur pieds une véritable usine à gaz telle que la carte vitale deviendrait une véritable carte de crédit, mais on n'y est pas prêt.
Mais la vérité, Monsieur Bruhat c'est que nos dirigeants actuels veulent fonctionnariser cette fonction et cette population volontiers frondeuse, pour mieux la tenir à sa merci (si encore la fonction publique était un exemple d'efficacité et d'assiduité...)
A l'instar de la Loi « Micron », ils s'attaquent à cette profession libérale parce qu'ils n'aiment pas le mot « libéral », (vous même récemment n'écriviez vous pas que Monsieur Brezellec s'avouait libéral, donc de droite....quelle horreur!) il est vrai que le mot libéral recèle la même racine que le mot Liberté et précisément ils n'aiment pas ça.
Ils lui préfèrent la notion d'égalité c'est à dire de nivellement...Par le bas bien sûr. "

Bernard Bruaht a dit…

S'il vous plait. Il faudrait arrêter de faire de la désinformation et de penser que ce gouvernement de gauche est le grand Satan. Cette réforme a uniquement pour but de permettre aux plus défavorisés de ne pas avancer le prix des consultations. Elle permet de faire des économies de traitement au niveau de la Sécu. En quoi les médecins deviendraient-ils des fonctionnaires ? Les pharmaciens le sont-ils devenus ? La carte vitale est-elle une carte bancaire ? Il faut être mal informé pour le croire.Ou de mauvaise foi.
Le seul inconvénient pour certains médecins ou professions de santé fraudeurs est qu'ils ne pourront dorénavant plus tenter de camoufler leurs revenus au niveau de leur déclaration d'impôts. La encore gain pour le contribuable. Il n'y aura aucun travail administratif en plus. Le numérique s'en chargera.
Il va enfin falloir que les conservateurs se mettent aux nouvelles technologies. On deviendra peut-être un pays moderne après 10 ans d'immobilisme entièrement orienté vers les riches et vers les déficits. Et arrêtons le corporatisme. Regardons l'intérêt général.
Il est mensonger de faire croire que ce gouvernement n'aime pas le libéralisme. Si cela était vrai, pourquoi la droite a t'elle voté contre la loi Macron, et non Micron, alors que cette loi déverrouille les freins à la concurrence !! Un peu plus d'objectivité et moins de sectarisme svp !

Bernard Bruaht a dit…

Oui, j'aurais réagi de même lors d'une manifestation du temps de Sarko ! La CGT est hors du temps et des réaliéts économiques. Il faut moderniser ce pays.10 ans de droite conservatrice entièrement orientée sur la richesse des plus riches nous ont fait perdre beaucoup du temps. En conséquence, nous devons ramer encore plus pour revenir au niveau de nos concurrents. Prenez les chiffres de l'industrie entre 2002 et 2012 pour vous en persuader.
Sur les soins, il n'y a aucun danger, sauf dans la tête des loosers, des fraudeurs et des partisans de l'inégalité et de la désolidarité. La droite, quoi. Je n'en fais pas partie. Je suis plutôt pour le progressisme dans tous les domaines afin que la France redevienne un leader admiré.
Encore une fois, la médecine n'est pas gratuite puisque chacun paie des cotisations. Sauf effectivement les pauvres qui ne peuvent se permettre d'avoir une mutuelle. C'est un grave problème.

Gilles PICOLET a dit…

"Un peu plus d'objectivité et moins de sectarisme svp !"
C'est un comble que M. Bruhat utilise cette phrase en guise de sa conclusion.
Cette fois-ci la mauvaise foi de M. BRUHAT est dévoilée au grand jour !!!
Qui n'est pas objectif en ne prenant pas le temps de lire les commentaires éclairés d'Octave ? -M. Bruhat-
Qui est sectaire en défendant aveuglement le gouvernement de gauche, quel que soit le sujet ? -M. Bruhat-
Il y a un véritable travail administratif derrière le contrôle (indispensable, car souvent des erreurs) des paiements aux praticiens de l'assurance maladie.
Octave expliquait clairement la différence entre une officine de pharmacien, avec plusieurs employés, et un médecin libéral travaillant seul de très nombreuses heures dans la semaine.
Une nouvelle fois, pour M. Bruhat c'est "tous pourris" en généralisant la fraude sur l'ensemble d'une profession.
Et vous M. Bruhat, qu'avez-vous fait pour donner de telles leçons ?

Octave a dit…

"Pour clore le débat (de ma part) et clarifier les malentendus je voudrais ajouter quelques précisions/
Premièrement, c'est à dessein que j'ai employé le mot « Micron » et non pas Macron car quoi que l'on veuille nous faire croire, cette loi est absolument insignifiante, mais je reconnais que tout le monde peut ne pas apprécier, ou saisir cet humour.
Deuxièmement, c'est aussi à dessein et non par dérision que j'ai évoqué la transformation de la carte vitale en une sorte de carte de crédit, limitée à la médecine, bien sûr. C'est là la suggestion d'un médecin favorable à la réforme qui pourrait satisfaire les praticiens sûrs ainsi d'être payés. En effet, de même qu'un commerçant que l'on paye par carte, n'a pas à vérifier quelle banque est derrière cette carte, le médecin n'aurait pas à se soucier de l'affiliation ou pas du patient à une caisse complémentaire.
Pas bête mais lourd à mettre en place.