On prête à François-Marie Arouet dit Voltaire ou
à un autre, cette belle et magnifique citation.
Elle date du XVIII siècle, malheureusement les
apôtres de la liberté d'expression aujourd'hui
sont de plus en plus rares pour laisser dans un système démocratique le
droit de s'exprimer.
La judiciarisation du débat politique est en marche, il faut rester absolument dans
le politiquement correct.
Les journalistes de presse et de l'audio
visuel donne le LA, ils sont tous aux
ordres dans leur rédaction vu que tous les moyens médiatiques d'informer
appartiennent en France à seulement quelques groupes financiers, seuls pour la presse écrite "la croix ,
l'Humanité , le canard enchaîné , Charlie Hebdo" résistent encore à cet
encadrement de la pensée , c'est peu.
VOLTAIRE
est donc le précurseur, avec d’autres, des articles 18 et 19 de la Déclaration
des droits de l’homme et du citoyen
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de
pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer
de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou
sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par
l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d’opinion
et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations
de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que
ce soit.
A moment où même le Président actuel de la République met à l'ordre du jour les
problèmes suscités par l'immigration, il a fini par s'en rendre compte,
l'ensemble des journalistes tombe à bras
raccourcis sur le polémiste et homme aux
convictions de droite Eric Zemmour non pas pour combattre ses idées mais pour
exiger que l'on le bâillonne.
Quand on n'arrive pas à expliquer les replis sur eux mêmes de
beaucoup de pays par le Monde suite aux problèmes soulevés par une immigration incontrôlée, on préfère fermer
les yeux, se boucher les oreilles
et se taire.
Zemmour n'a pas été plus infect que Jacques
Chirac maire de Paris en 1991, sous la
présidence du pays par F Mitterrand et sous le gouvernement d'Edith Cresson, mais voila à
l'époque le machiavélisme du Président le conduisait sur d'autres chemins que
celui de faire face à un racisme de
caniveau.
A quand les autodafés des bouquins de Zemmour, à quand des procès à répétions pour le faire taire, à quand des attaques
physiques sur sa personne.
Hier ces donneurs de leçons étaient "Charlie",
aujourd'hui quand on constate les
caricatures faites de lui (écrits et
dessins); on a , j'ai l'impression que
l'on est revenu de nouveau au temps de la stigmatisation du juif Suss
des années 40.
JOUNENT Michel.
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