Entre routine et « coup de gueule » d’un conseiller.
A quelques heures du désastreux match de foot des bleus, le maire a expédié la réunion publique des élus municipaux.
Un point à l’ordre du jour intéressant particulièrement les quinocéens est resté malgré son intitulé dans un flou artistique :
La signalisation en ville et en périphérie sera harmonisée avec ce qui se fait déjà dans la communauté de communes du « Sudgoélo ».
Après la présentation de la signalétique sur écran par un cabinet d’étude, on a cru comprendre que rien ne pourra se faire sans l’adoption définitive du fameux plan de circulation .
Ce projet n’a pas connu dans un premier temps l’aval des commerçants consultés.
Les quinocéens, dans leur grande soif de découvrir cette fabuleuse cogitation, l’attende avec impatience.
On nous confirme le coût estimatif de toute cette signalisation : 167 000 € HT. Mais il n’est pas prévu de voir installer, par exemple, des panneaux originaux vantant « la capitale de la coquille saint jacques » curieuse et singulière cette rénovation !!!
Le financement de cette nouvelle signalisation est comme tout ce qui se fait à Saint Quay, dans le vague absolu. La part des subventions, dans la politique nationale de rigueur actuelle, relève de toutes les incertitudes.
C’est un peu comme pour l’extension du CLJ dont les travaux se terminent, ni le blog municipal, ni des élus, ne se montrent capable d’en donner son coût et son financement.
Encore un secret seulement partagé par la coterie qui dirige la municipalité et encore, ce n’est pas sûr, on est bien loin des promesses électorales qui voulaient faire croire qu’avec la nouvelle équipe la communication communale rentrerait dans la troisième dimension !!!
Autre point , le conseil a ratifié l’obligation de fixer à quarante ans l’amortissement de l’investissement de l’aire de carénage.
Toujours autour de l’aire, un contrat d’amodiation est a renouveler depuis le 31/ 12/ 2009 au sujet du chantier naval concerné. Cette situation conduit à un vide juridique.
Le conseiller Alain Lorant a fait part de son inquiétude sur ce retard, que se passerait –il en cas de sinistre ou d’accident ?
Mais la curiosité de cette soirée de conseil, on n’est jamais déçu à Saint Quay Portrieux , c’est l’attitude d’une majorité d’élus et en particulier le conseiller Néant qui ont marqué leur hostilité et leur surprise devant la proposition du m² amodié : 2,05 € HT.
C’est le prix du m² du précédent contrat , c’est le prix du m² établi pour le chantier mitoyen !!!
Cette valeur date de quinze ans, elle est proposée pour les quinze années à venir.
En euro constant, c’est vraiment un cadeau pour le chantier et un manque de recette pour la ville, tel est le sentiment d’une majorité d élus qui ont fait repousser l’examen et le vote de ce contrat au 27 juillet 2010.
La discussion entre les élus depuis 27 mois à Saint Quay montrent que rien n’est simple , violence des mots et propos non dénués d’arrières pensées.
Il est difficile d’admettre que l'annuité de 3 400 € environ (-de 300 € par mois) ne puisse pas être révisée à la hausse et l’argument de voir partir le chantier éventuellement de la ville n’est pas recevable.
Décidément les entreprises privées dans notre ville sont bien traitées en profitant largement des investissements publics de la ville.
Pour clore ce conseil houleux et la découverte au bout de vingt-sept mois au conseil d’un élu n’arrivant pas à se faire entendre, on a eu droit à une passe d’armes surprenante sur un permis de construire.
D’un côté la construction de murs surmontés de grilles sur un terrain privé et dont la légalité est entière selon M Yves Néant et de l’autre un « droit de passage » défendu bec et ongle par une conseillère Mme Sylviane Bré.
Ce différent à venir semble d’ordre privé et on s’interroge de son évocation au cours du conseil.
Conseil municipal bruyant et brouillon, match de foot raté, météo pourrie, de grâce, où faut-il s’adresser pour lutter contre la morosité ambiante ?
JOUNENT michel
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