LE JEU DE « MONOPOLY »
ÉRIGÉ EN SYSTÈME
DE GESTION.
A Saint Quay Portrieux, la Municipalité achète, achète à tout va et achète encore.
Des études et des travaux en tout genre !!!
Des études en tout genre : la refonte des quartiers, celui de Saint Quay avec la disparition du minigolf, celui du Portrieux un jour peut-être ?
Des études pour gérer conjointement le port en eau profonde et le port d’échouage par une délégation de service public après avoir jeté celle de l’aire de carénage aux orties.
Des études rocambolesques sur la circulation agaçant les commerçants dans l’incompréhension des dépenses et des réunions tenues.
Une étude de circonstance par rapport à l’insécurité, en promettant la vidéo surveillance.
Des études interminables pour, au bout d’une année de fermeture, ne rien voir venir pour consolider et ré-ouvrir le GR 34 au public à la hauteur du Ker Moor.
Deux études pour reconstruire le cinéma « Arletty » sous l’inspiration de M Blanc en supprimant la partie théâtrale, pourtant promise dans le programme électoral « Autrement ».
Une énième étude par appel d’offre sur la réalisation d’une médiathèque en date du 23 novembre 2010.
Depuis prés de trois ans, c’est la valse des études, à croire que les services techniques sont devenus inexistants et qu’il faille automatiquement s’en remettre à des cabinets d’experts.
A chaque étude, le maire demande à son conseil municipal de l’autoriser à demander des subventions ,à la région ,au département ,à la communauté de commune, au CNC,à la CAF, etc , mais qu’ en est-il de ces demandes ??? Quand aurons-nous enfin un plan de financement lisible et compréhensible pour chacun des travaux réalisés et envisagés par la municipalité ?
Sur les opérations en cours et sur leurs financements , à la différence du jeu de « Monopoly », l’argent utilisé pour ce jeu familial n’est pas de la monnaie de singe, c’est de l’argent « sonnant et trébuchant » provenant essentiellement du contribuable quinocéen.
Il est grand temps devant l’avalanche des sommes engagées que le conseil municipal se montre plus circonspect et qu’il soit plus exigeant sur les modalités des emprunts réalisés.
L’achat des murs d’un commerce en difficulté a jeté un trouble certain parmi les quinocéens.
M le maire place au centre de son projet de lutte contre le déclin de la ville l’ouverture d’un cinéma moderne.
L’enquête demandée par le Sudgoélo à propos du commerce souligne que dans notre ville, 56% des consommateurs sont des retraités, avec l’épisode neigeux que nous connaissons et ses conséquences à circuler difficilement dans les rues de la ville à pied et en voiture, la question de la fréquentation de cette salle est gravement posée hors la saison estivale.
Il devient urgent de savoir comment la municipalité fera face au déficit abyssal du fonctionnement de ce cinéma.
Une salle de cinéma, OUI, mais pas à ce prix, pendant les dix dernières années, la réception de la télé a totalement changé (écran plat de grand format, raccordement ADSL, vidéo à la demande, lecteur de DVD avec la qualité blu-ray ) , il faudra se montrer persuasif et ingénieux pour faire sortir les quinocéens en majorité âgés, le soir dans ce quartier désert.
Après une partie de monopoly, le gagnant et les perdants se retrouvent joyeusement, le hasard des lancers de dés et la malice à maîtriser ce jeu ne laissent aucune séquelle.
A l’inverse, la gestion de la ville n’est pas un jeu, les sommes engagées sont importantes et la mégalomanie de M le maire risque de coûter cher aux quinocéens.
Le mauvais fonctionnement du conseil municipal est inquiétant, toutes les décisions sont prises en petits comités, les commissions (finances et travaux) se réunissent dans l’opacité.
A demi mandat, les quinocéens se posent de multiples questions sur les engagements tenus par cette équipe aujourd’hui désarticulée, au cours de la campagne des municipales 2008.
Elle se voulait être « Autrement » et il faut bien le reconnaître, elle a pleinement réussi sous cette appellation.
JOUNENT michel