LA MUNICIPALITE N’EN FINIT PAS
DE FAIRE SON CINÉMA !!!
Lors de la dernière ouverture au public de la salle Arletty avant sa transformation, M le maire affichait crânement le début des travaux pour le début novembre 2010.
A part l’enlèvement des radiateurs, rien n’avance et mon ami G.Dunis emportera sans coup férir son pari sur la promesse de gascon de mettre la salle en service début juillet 2011.
Sur l’achat des murs de la maison de la presse du port, il est nécessaire de rappeler la couardise de certains conseillers.
Une majorité d’élus appelait au report du vote au prochain conseil municipal du 15 décembre 2010, elle demandait un supplément d’information.
Deux maires adjoints ont montré la souplesse exceptionnelle de leur échine après l’injonction du maire à se compter à l’issu d’un vote ; l’adjointe au maire a oublié sa curiosité et a voté comme un seul homme avec le maire, le second adjoint, lui, est sorti temporairement du conseil réuni et, avec le mandat d’une conseillère absente , il a regardé passer le vote d’une délibération singulière.
Singulière parce qu’une fois la délibération votée, transmise à la préfecture pour la vérification de la légalité , le maire a changé le montant du loyer annuel demandé au commerçant.
Par voix de presse il a fait savoir qu’il passait de 5 000 € HT à 6 000 € HT le loyer annuel , on peut encore , mais est-ce nécessaire, de s’étonner du peu de respect que le premier magistrat a pour ses colistiers .
Cette délibération N° 10-117 autorise notre maire à déposer un dossier de subvention au titre du FISAC.
Boum ... Badaboum !!! Cette demande au FISAC (fond d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) doit être faite auprès de la CCI des Côtes d’Armor.
En l’occurrence, c’est ce qui a été fait, la municipalité a présenté le projet et demandé une subvention.
La réponse, je la connais, c’est une demande non éligible pour plusieurs raisons.
La principale est que « le projet ne doit pas induire de distorsion de concurrence ». Ce n’était pas à l’évidence le cas !!! Donc pas de subvention.
C’était couru d’avance, il ne suffit pas d’être péremptoire pour voir les organismes distribuant les subventions pliés aux desideratas de notre maire.
Inutile de rappeler que les temps sont durs, que les collectivités territoriales vont connaître le régime de «l’eau et du pain sec».
Cela promet pour les demandes multiples de subventions en cours d’autant que ces organismes bailleurs de fonds n’aiment pas être mis devant le fait accompli.
La communication municipale devait bouleverser les rapports entre les élus et la population avec son blog municipal, cette information a le rythme d’un escargot unijambiste et il faut beaucoup de curiosité pour connaître et comprendre l’activité des élus.
Et puis les renseignements que donnent les élus à la presse sont sujets à caution, en témoigne l’incendie du FJT.
Faire savoir que ce feu est le fruit d’un acte maladroit ou imprudent revient à prendre les locataires de cet immeuble pour des « oufs ».
Il n’y a pas de squatters dans cet appartement maintenant sinistré mais « les visiteurs du soir » qui viennent régler quelques comptes.
Ces derniers temps, ils ont fait plusieurs descentes dans ce studio sans y séjourner, et en particulier ils l’ont ravagé , hier encore ils sont passés bruyamment pour contempler leur sale travail .
Alors ouvrez les yeux Mme Kervoelen , si, dès les premières frasques de ce locataire bruyant vous aviez mis les haut là, si vous aviez écouté les multiples plaintes, jamais les dégâts n’auraient pris cet importance.
Mme Kervoelen , en août 2010, vous avez procédé à une consultation pour changer l’appellation de cette résidence , vous sembliez opter pour le nom d’un îlot des roches de Saint Quay , trois mois après, le nouveau nom n’est toujours pas changé.
C’est bien dommage, c’était l’un des éléments pour dépasser la mauvaise réputation de ce foyer de jeunes travailleurs où il y a belle lurette que l’essentiel des locataires n’ a vraiment plus grand chose de jeune travailleur.
Au bout de trois années aux affaires municipales, le boulet de la démagogie électorale est dur à traîner pour les élus de la liste « Autrement ».
En attendant, citoyens quinocéens, visitez l’exposition de l’aménagement de Saint Quay à l’hôtel de ville et sortez vos mouchoirs sur le sort du minigolf, condamné à faire place aux bagnoles.
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