FINI LA BELLE VIE!!!
Selon le quotidien "Ouest France" du 15 mars 2013, un sondage fait apparaître que 86 % des français sont favorables à la baisse du train de vie des élus.
A Saint Quay Portrieux, la majorité du conseil municipal s'inscrit dans cette aspiration populaire et de bon sens
Les élus, lors du prochain conseil municipal, reverront à la baisse les indemnités de notre maire .
Depuis trop longtemps, le maire dirige notre commune depuis Paris, en faisant du dernier Directeur Général des Services son "Homme à tout faire".
Depuis l'élection complémentaire de septembre 2012 qui lui a fait mordre la poussière, le travail au sein du conseil est réduit à sa plus simple expression.
Présidant toutes les commissions municipales, le maire désorganise la vie de la municipalité.
M Blanc ose affirmer que dans la composition actuelle du conseil, il ne peut donner sa confiance à aucun adjoint.
Aujourd'hui, notre édile n'est plus en position d'imposer son diktat sur les élus et l'ordonnance du TA de Rennes lui intimant l'ordre de mettre en discussion le montant de ses indemnités devrait le conduire à plus d'humilité envers ses collègues, élus comme lui au suffrage universel.
En Démocratie, M Blanc, comme le disait Léon Gambetta, "il faut se soumettre ou se démettre".
Il est acquis que la décision que prendra le conseil sur le montant des indemnités va faire réfléchir notre intermittent de la gestion communale sur le peu de temps qu'il passe à Saint Quay Portrieux.
Les indemnités versées au maire et aux adjoints correspondent à un dédommagement soi pour un manque à gagner dans sa vie professionnelle consécutif à son engagement communal, soi à des frais engagés dans le cadre de sa responsabilité.
Un maire qui joue au tennis ou au golf pendant les heures d'ouverture de la mairie ou qui prend du bon temps à la capitale, n'a pas à être généreusement arrosé par l'argent du contribuable.
La vie économique de la cité a chuté pendant cette mandature, la question de savoir si la commune restera classée station balnéaire est posée, différents projets urbains sont en rade , la gestion de la ville est jugée comme médiocre par des organismes indépendants spécialisés en audit des communes.
Comment, devant une telle situation, peut-on se contenter d'un maire présent en mairie deux jours par semaine hors vacances estivales et qui, de plus, prive les adjoints d'activité.
Une étape sera franchie par cette diminution des indemnités du maire mais, pour vraiment donner aux Quinocéens le temps de réfléchir sur cette mandature ratée, pour retrouver une période de calme avant les prochaines municipales ... une seule solution: celle de refuser le budget primitif 2013, ce sera ma position au conseil du 21 mars 2013.
Ce jour du printemps 2013 doit pouvoir en cacher un autre.
JOUNENT Michel, élu qui attend impatiemment le printemps et les petits oiseaux.
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