JE N' Y COMPRENDS PLUS RIEN....
mais ce n'est pas nouveau sur
le cinéma !!!
Au dernier conseil municipal, suite à l'injonction du Préfet des Côtes d'Armor, une majorité de conseillers est revenue sur le vote du 5 septembre 2013 portant sur le budget annexe du Cinéma "Arletty".
En refusant dans
un premier temps ce budget annexe,
la question suivante de l'affectation des résultats n 'avait plus, le 5 septembre, de raison à être soumis au vote.
En votant
ce 10 octobre 2013, par 12 voix contre 11, le
compte administratif 2012 du budget annexe du cinéma mais en ne votant pas l'affectation des
résultats, un nouveau casse-tête est proposé au Préfet.
A la réception des délibérations, il devra, dans
le cas du contrôle de la
légalité des délibérations
prises par notre conseil
municipal, saisir de nouveau La Chambre Régionale des Comptes de Rennes.
Autour du cinéma, plusieurs questions restent toujours sans réponse.
Parmi la
quinzaine d'entreprises qui a participé à la restructuration de la salle, une seule n'a
pas signé le procès verbal de réception des travaux... la
SCOBAT.
Cette entreprise est toujours en conflit avec la
municipalité et selon M le maire cette situation de refus à voter un
avenant sur "des travaux supplémentaires ???" empêche l' attribution d'une subvention de 50 000 €.
D'autre part, une délibération permettant la rémunération de la société
régissant le cinéma avant qu'un
délégataire ne soit trouvé, a été lourdement modifié entre son vote par le conseil et sa transmission au contrôle
de la
légalité préfectorale.
Le maire
nous parle d'une erreur
technique, le Préfet retient cette affirmation, ce point de vue n'est toujours pas partagé par un grand nombre d'élus.
Cette délibération ( N°12-12/06-12 ) fait
d'ailleurs l'objet d'une plainte* avec
constitution de partie civile près du
TGI de Saint Brieuc, une juge
d'instruction a été nommée.
Autour de cette
rénovation de la salle "Arletty", les conditions dans lesquelles s'est fait la réception des travaux au terme de
l'article 41 du CCAG des
travaux** ne sont pas réunies pour permettre au maître d'oeuvre ( la
mairie ) de rentrer en possession
de l'ouvrage.
Le maire
affirme dans un courrier en date du 8 août
2011 que l'ensemble des
travaux a été réceptionné le 28 juillet 2011 au sens de l'article 41 du CCAG travaux; c'est
totalement inexact, la plupart des
réceptions se sont faites après
l'ouverture du cinéma fin
octobre 2011 et celle de la société SCOBAT ,la plus importante dans cette restructuration, est toujours inexistante.
Ce fameux
courrier du 28/07/2011 n'avait pas d'autres motifs que de
hâter le passage de la commission de sécurité.
Donc, en faisant fort, la mairie
n'est toujours pas rentrée en possession de l'ouvrage, la municipalité a embauché plusieurs personnes pour faire fonctionner le cinéma d'avril 2011 au 31 décembre 2011; ensuite, elle a signé un contrat toujours pour le
fonctionnement de la salle du 01/01/2012 au milieu du mois d' avril 2012 avec
une société et ensuite un délégataire de service public a été choisi pour gérer la salle .
N'étant pas rentré en possession de l'ouvrage au
sens de
l'article 41 du CCAG travaux , ces différents moyens pour faire fonctionner la salle
se sont faits en dehors des
règles prévues dans le code des marchés.
J'attends vivement que la
prochaine intervention de la Chambre
Régionale des Comptes ne s'arrête pas
seulement à un questionnement de M le
maire .
Plusieurs élus sont prêts et
disponibles à faire jaillir la vérité sur ce sujet devenu au fil du temps complexe.
On n'en serait pas là
aujourd'hui si cette restructuration avait été conduite par une majorité d'élus et non pas
par celle d'une petite coterie vouée sans réserve à l'autoritarisme du
maire.
JOUNENT Michel, élu
depuis un an, ne porte aucune responsabilité dans ce qui s'est fait les quatre années et
demi précédent mon élection et surtout
a voté depuis un an tous les travaux proposés par le maire.
* une copie de la
plainte a été transmise à la CRC de Rennes , elle en a accusé
réception.
** CCAG travaux = cahier des clauses administratives générales
applicables aux marchés de travaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire