En 1957 disparaissait Alfred Delpierre ,
il y a soixante ans...
Pour honorer sa mémoire seulement une plaque sur un rond-point au bout d'une rue en
cul-de-sac .
Ce maire de 1919 à 1941 est totalement oublié à Saint Quay Portrieux et
pourtant la commune lui doit tant ...
"Après la 1ère Guerre Mondiale, Saint-Quay Portrieux connut
une période faste sous l'impulsion de Monsieur Delpierre, Maire de l'époque,
avec la construction de nombreux équipements touristiques et balnéaires en
front de port : aménagements des quais, des cales, d'une promenade avec
balustrade, des sentiers littoraux, de la piscine d'eau de mer, du cinéma
théâtre, du Casino... Ce dernier fut sans doute l'un des premiers
établissements de thalassothérapie en 1929. Il comportait au rez-de-chaussée le
Casino avec orchestre et bar, un jeu de boules et un salon de coiffure. A
l'étage, les bains étaient aménagés en plusieurs alcôves avec baignoires d'eau
de mer chauffée, douches et tables de massage. Le Casino était alors couvert de
terrasses, toute la façade côté mer était en plein air, protégée du vent par
des vitrages.
La commune de Saint-Quay-Portrieux obtenait un 1921 l'agrément ministériel de classement comme station touristique. Dès 1922, le maire Alfred Delpierre (1875-1957) fit élever des murets pour aménager "les Terrasses de Saint-Quay", sur lesquelles il fit déplacer les cabines de bains en bois. Ainsi, depuis le grève Noire et jusqu'à la plage du Châtelet, les cabines étaient alignées sur plusieurs rangées.
Delpierre fit encore aménager une promenade avec une petite digue le long de la plage du port et un jardin public, planté de palmiers. A côté du cinéma dancing, il y avait un jardin municipal, en forme de gradins, avec de longues marches circulaires formant une petit amphithéâtre, où les spectateurs venaient assister à des concerts. Le maire décida la construction des fameuses barrières blanches le long du sentier de la corniche, de la Promenade et des terrasses, qui représentent aujourd'hui le symbole de la station. Il réalisa encore un stade nautique, situé au pied de la pointe rocheuse du Châtelet, arasé pour l'occasion. Un important radeau "water-chute" à étages, avec un toboggan en cuir complétait ce nouveau équipement nautique. La sécurité des baigneurs étaient assurée par une équipe de "garde-plage", postés dans des postes de guet. D'autre part, la station touristique bénéficiait d'une animation à la fois sportive et festive de grande qualité. Ces aménagements sont encore visibles aujourd'hui et participent de la renommée et du charme de la station touristique littorale de Saint-Quay-Portrieux".
La commune de Saint-Quay-Portrieux obtenait un 1921 l'agrément ministériel de classement comme station touristique. Dès 1922, le maire Alfred Delpierre (1875-1957) fit élever des murets pour aménager "les Terrasses de Saint-Quay", sur lesquelles il fit déplacer les cabines de bains en bois. Ainsi, depuis le grève Noire et jusqu'à la plage du Châtelet, les cabines étaient alignées sur plusieurs rangées.
Delpierre fit encore aménager une promenade avec une petite digue le long de la plage du port et un jardin public, planté de palmiers. A côté du cinéma dancing, il y avait un jardin municipal, en forme de gradins, avec de longues marches circulaires formant une petit amphithéâtre, où les spectateurs venaient assister à des concerts. Le maire décida la construction des fameuses barrières blanches le long du sentier de la corniche, de la Promenade et des terrasses, qui représentent aujourd'hui le symbole de la station. Il réalisa encore un stade nautique, situé au pied de la pointe rocheuse du Châtelet, arasé pour l'occasion. Un important radeau "water-chute" à étages, avec un toboggan en cuir complétait ce nouveau équipement nautique. La sécurité des baigneurs étaient assurée par une équipe de "garde-plage", postés dans des postes de guet. D'autre part, la station touristique bénéficiait d'une animation à la fois sportive et festive de grande qualité. Ces aménagements sont encore visibles aujourd'hui et participent de la renommée et du charme de la station touristique littorale de Saint-Quay-Portrieux".
A quand toute une année d'hommage à celui qui a sorti la bourgade
de Saint Quay Portrieux de sa condition moyenâgeuse pour en faire une station balnéaire longtemps
à la mode???
Aujourd'hui la municipalité
s'apprête à commémorer le centenaire de la naissance d'un ancien maire
honoraire François Héry par une année
d'hommage, dans 3 ans on fêtera, j'imagine le centenaire de la naissance de
Robert Richet et dans X années le
passage à l'hôtel de ville d'un édile plus
pervers narcissique que moins.
La fête, les commémos pourquoi pas
mais la résolution des vrais problèmes n'avancent pas comme la lente installation du désert médical, comme la disparition de l'offre
hôtelière comme aussi la restructuration
de l'îlot Jeanne d'Arc.
Les flonflons ne sont
jamais désagréables, mais la réalisation
des promesses électorales tenues en 2014
serait mieux sinon on finira par parler de
promesses démagogiques pour se faire élire.
Entre le maire et son premier adjoint après la cérémonie des voeux
et maintenant la commémoration du
centenaire de l'ancien maire honoraire
Héry, on assiste à un échange cordial du genre "passe moi la rhubarbe, je
vous passerai le séné"
L'émotion est palpable en ce début d'annèe 2017!!!
JOUNENT Michel.
texte entre guillemets largement inspiré de la documentation du Conseil Général.
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