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mardi 17 janvier 2017

mémoire sélective, 17 janvier 2017


En 1957 disparaissait Alfred Delpierre , 
il y a soixante ans...
Pour honorer sa mémoire seulement une  plaque sur un rond-point au bout d'une rue en  cul-de-sac .
Ce  maire de  1919 à 1941 est  totalement oublié à Saint Quay Portrieux et pourtant la commune  lui doit tant ...
"Après la 1ère Guerre Mondiale, Saint-Quay Portrieux connut une période faste sous l'impulsion de Monsieur Delpierre, Maire de l'époque, avec la construction de nombreux équipements touristiques et balnéaires en front de port : aménagements des quais, des cales, d'une promenade avec balustrade, des sentiers littoraux, de la piscine d'eau de mer, du cinéma théâtre, du Casino... Ce dernier fut sans doute l'un des premiers établissements de thalassothérapie en 1929. Il comportait au rez-de-chaussée le Casino avec orchestre et bar, un jeu de boules et un salon de coiffure. A l'étage, les bains étaient aménagés en plusieurs alcôves avec baignoires d'eau de mer chauffée, douches et tables de massage. Le Casino était alors couvert de terrasses, toute la façade côté mer était en plein air, protégée du vent par des vitrages.
La commune de Saint-Quay-Portrieux obtenait un 1921 l'agrément ministériel de classement comme station touristique. Dès 1922, le maire Alfred Delpierre (1875-1957) fit élever des murets pour aménager "les Terrasses de Saint-Quay", sur lesquelles il fit déplacer les cabines de bains en bois. Ainsi, depuis le grève Noire et jusqu'à la plage du Châtelet, les cabines étaient alignées sur plusieurs rangées. 
Delpierre fit encore aménager une promenade avec une petite digue le long de la plage du port et un jardin public, planté de palmiers. A côté du cinéma dancing, il y avait un jardin municipal, en forme de gradins, avec de longues marches circulaires formant une petit amphithéâtre, où les spectateurs venaient assister à des concerts. Le maire décida la construction des fameuses barrières blanches le long du sentier de la corniche, de la Promenade et des terrasses, qui représentent aujourd'hui le symbole de la station. Il réalisa encore un stade nautique, situé au pied de la pointe rocheuse du Châtelet, arasé pour l'occasion. Un important radeau "water-chute" à étages, avec un toboggan en cuir complétait ce nouveau équipement nautique. La sécurité des baigneurs étaient assurée par une équipe de "garde-plage", postés dans des postes de guet. D'autre part, la station touristique bénéficiait d'une animation à la fois sportive et festive de grande qualité. Ces aménagements sont encore visibles aujourd'hui et participent de la renommée et du charme de la station touristique littorale de Saint-Quay-Portrieux".
A quand toute une année d'hommage à celui qui a sorti la bourgade de Saint Quay Portrieux de sa condition moyenâgeuse  pour en faire une station balnéaire longtemps à la mode???
Aujourd'hui la municipalité  s'apprête à commémorer le centenaire de la naissance d'un ancien maire honoraire François Héry  par une année d'hommage, dans 3 ans on fêtera, j'imagine le centenaire de la naissance de Robert Richet  et dans X années le passage à l'hôtel de ville  d'un édile plus pervers narcissique  que moins.
La fête, les commémos pourquoi pas  mais la résolution des vrais problèmes n'avancent pas  comme la lente installation du désert  médical, comme la disparition de l'offre hôtelière comme  aussi la restructuration de  l'îlot Jeanne d'Arc.
Les flonflons   ne sont jamais  désagréables, mais la réalisation des promesses électorales  tenues en 2014 serait  mieux  sinon on finira  par parler de  promesses démagogiques pour se faire élire.
Entre le maire et son premier adjoint après la cérémonie des voeux et maintenant la commémoration  du centenaire de  l'ancien maire honoraire Héry, on assiste à un échange cordial du genre "passe moi la rhubarbe, je vous passerai  le séné"
L'émotion est palpable en ce début d'annèe 2017!!!

JOUNENT Michel.
texte entre guillemets largement inspiré de la documentation  du Conseil Général.   

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