CELA FAIT 15 ANS
que différents gouvernements français brassent de l'air sur
le projet des éoliennes marines.
De recours en recours , du fait
d'une administration incompétente , du
tarif variable du kw/heure et d'une
industrie de construction des éoliennes en perdition, rien ne va plus!!!
Les premiers appels d'offres ont eu lieu en 2004 pour les 6 sites où devraient être installés les parcs d'éoliennes: l'île d'Yeu, Saint Nazaire,
Saint Brieuc, Courseulles sur mer, Fécamp, Le Tréport.
Alors qu'en Allemagne, en Grande
Bretagne et au Danemark ce sont les états qui réalisent les études sur le vent, sur les fonds marins et sur la houle en France on a laissé aux industriels
choisis, le soin de faire ces études.
Avec cette particularité pour notre pays de faire varier les plans d'installation des éoliennes selon les écolos au pouvoir en empilant et en repensant les appels d'offres.
En 2011, les marchés sont lancés avec 3
opérateurs , EDF pour 3 parcs, Engie
pour 2 parcs et Iberdrola pour 1 parc celui
de Saint Brieuc .
Ils sont seuls ces opérateurs à
affronter les populations riveraines , les élus locaux et les recours juridiques qui tombent en
avalanche.
On constate que l'instruction d'un dossier en France dure de trois à cinq ans de plus que
chez nos voisins européens.
Il a fallu attendre sept ans
pour que le gouvernement actuel s'autorise à supprimer un des éléments
des recours possible de plus et en même
temps, il a regroupé au sein d'un unique
"permis d'enveloppe" l'eau, le domaine maritime,les espaces protégés etc
jusque là exigés séparément.
Parmi les 3 opérateurs , EDF et
Engie ont fait le forcing pour amadouer
les pécheurs en particulier , ce n'est pas sur que cela soit le cas
dans la baie de Saint Brieuc.
Au niveau de l'Etat, les experts
massacrent la politique des énergies
renouvelables, la commission de
régulation de l'énergie a même chiffré
le coût pour l'Etat à 40 milliards
d'Euros sur vingt ans, l'installation des éoliennes marines.
Devant ce coût pharaonique, l'Assemblée
Nationale a lancé une commission d'enquête parlementaire sur l'impact
financier de ce genre d'énergie renouvelable.
Les sites où devaient être
construits une partie des éoliennes a
actuellement du plomb dans l'aile et sans une baisse drastique des tarifs et une prise de participation de
l'Etat pour raccorder les mégawattheure
au réseau, on n'était pas loin
d'abandonner l'ensemble des projets .
Il restait en même temps à régler
en cas d'abandon les indemnisations
dues aux opérateurs de l'ordre de
1 milliard d'Euros. après l'arrêt de
construire l'aéroport de Notre Dame de
la lande cela aurait été du plus mauvais goût.
Avant de constater le début des
travaux, il faudra que les innombrables recours soient purgés
et de ce côté la justice administrative se presse lentement.
JOUNENT Michel.
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