LA LOI de 1905,
sont bafoué.
Dans le monde, une dizaine de pays a adopté ce principe de rupture avec les Eglises et l'Etat du pays concerné.
En France, le combat fut rude et cette idée de séparer l'Etat des Eglises remonte à la Révolution et à celui du siècle des lumières.
Dans la Loi de 1905 quatre religions sont prises en considération pour établir le texte législatif:
les catholiques.
les protestants luthériens.
les protestants calvinistes.
les hébraïques.
La Loi de 1905 abroge les actes concordataires de 1802 sauf pour L'Alsace Lorraine devenue allemande après la défaite de la France contre la Prusse en 1870.
Cette Loi ne s'applique pas en Guyane, en Polynésie, à Wallis et Futuna, à Saint Pierre et Miquelon et à Mayotte.
Il existe pourtant une forte communauté de musulmans en Algérie 4,5milllions en 1905 et pourtant La loi de 1905, votée et appliquée en métropole, n'a pas été appliquée en Algérie, décision motivée par les visées colonialistes. L'article 43 de la loi mentionne que des règlements d'administrations publiques détermineront les conditions dans lesquelles la loi sera appliquée en Algérie .
Le décret Crémieux attribue d'office en 1870 la citoyenneté française aux « Israélites indigènes » d'Algérie, c'est-à-dire aux 35 000 Juifs du territoire. Il est complété par un second décret portant « sur la naturalisation des indigènes musulmans et des étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » et sur demande. En pratique, selon l'historien Gilles Manceron, la naturalisation n’est que rarement demandée par les musulmans, qui restent sous le régime de l'indigénat. Une loi similaire de naturalisation massive et automatique, portant cette fois sur les étrangers résidant en Algérie, est promulguée le .
Le régime de l'indigénat, fréquemment appelé code de l'indigénat, est un régime pénal administratif spécial réservé à une partie des sujets indigènes des territoire coloniaux de la France aux XIXe et XXe siècles Cette institution du droit colonial français, dont les modalités diffèrent au long de l'histoire et selon la situation de chaque pays colonisé, a longtemps été critiquée pour son caractère discriminatoire.
Bref cette laïcité en 1905 a connu son application d'une façon décousue en France et dans ses colonies avec dans sa composition musulmane de terribles rancœurs.
Résultats, cette bonne idée est fracturée aujourd'hui par son énorme imperfection qui est son oubli et son manque de pédagogie des "MUSULMANS".
JOUNENT Michel.
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