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jeudi 5 août 2010

SAINT QUAY PORTRIEUX
n’est pas en dehors de la réalité
économique et sociale de notre pays.



La lecture du magazine d’information de la commune sur l’action sociale du CIAS et CCAS explique sans détour la situation difficile d’une partie non négligeable de la population quinocéenne.
Mme l’adjointe aux affaires sociales est très claire dans son exposé.
Il y a un côté FACE..tueux de notre commune !!!
C’est une station balnéaire coquette, ce sont des vacanciers et des animations estivales.
C’est aussi l’argent jeté à la mer par le désastreux arrêt des travaux de l’aire de carénage.
C’est bien sûr le coût du CLJ avec son financement incertain relevant de l’activité discrétionnaire de notre maire.
C’est le projet délirant d’un cinéma ultra –moderne à la recherche d’une fréquentation honorable pour éviter un déficit abyssal.
Ce sont des études multiples avec pour seul but la recherche d’une notoriété médiatique et la démonstration d’une défiance envers le conseil municipal.
Et de l’autre côté, PILE, à lire Mme Kervoelen , il y a en ville de la précarité , du chômage, du surendettement, de l’alcoolisme , du manque d’argent pour se nourrir, la recherche de logement quand les ménages se défont et la puis la détresse des enfants au milieu des conflits familiaux.
Voilà en feuilletant la parution communale on trouve une information qui nous dit que tout n’est pas blanc, il y a aussi des zones grises et des vies personnelles difficiles dans ce coin du Goélo.
Il n’est pas interdit, Monsieur le maire, de faire pencher le plateau de la balance vers un peu plus de justice sociale.
C’est d’autant plus facile qu’il suffit d’arrêter les dépenses inutiles de vos projets fantaisistes.
Une partie de l’action sociale de la municipalité s’exerce au niveau du logement , le CCAS gère la résidence des « Mimosas » et le foyer des jeunes travailleurs (FJT).
Dans ce dernier, comme dans la résidence, la population est plutôt âgée, la satisfaction des locataires est générale et les conditions d’hébergement sont excellentes.
Du côté du FJT malheureusement, une mauvaise réputation perdure par la faute de quelques mauvais coucheurs, jeunes pour la plupart du temps.
Il faut reconnaître que ce n’est pas facile de discerner un futur mauvais locataire, mais de ce côté, le CCAS doit redoubler de précaution pour laisser les habitants résidant depuis près de vingt-ans pour certains en toute tranquillité.
Et pour améliorer l’image de marque de cet immeuble il est grand temps, avec le bailleur, de baptiser la construction par un autre nom ( hortensias, agapanthes, etc ) cela ne règlera pas tout mais un peu de douceur florale ne peut pas faire de mal.


JOUNENT michel

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