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lundi 28 novembre 2011

régie ou DSP 28/11/2011

LE CINÉMA MUNICIPAL "ARLETTY"...





Une restructuration menée en dépit du bon sens et qui divise aujourd'hui gravement le conseil municipal.
La vie au sein du conseil est devenue chaotique, elle est à l'évidence la conséquence de la gestion sans partage de la municipalité par M le maire.
M Blanc n'a pas su ou voulu, depuis son élection, faire travailler d'une manière collective et solidaire ses colistiers.
La remise en activité du cinéma rassemble tout ce qu'il ne fallait pas faire .
La grande question posée aujourd'hui est  l'équilibre financier de cette  salle de  projection.

Equilibre financier obligatoire depuis la création d'un budget annexe dans lequel s'inscrit cette réalisation.
Ce budget annexe a été créé suite à une délibération du conseil municipal du 17 mars 2011.
Sur 16 votants et représentés au cours de ce conseil, 4 élus ont voté contre Mmes Lucas, Bré , Mrs Abbest et Lorant et une abstention Mlle Thoraval.
Ce budget annexe permet de récupérer la TVA au fur et à mesure des sommes engagées mais surtout il permet d'établir le coût réel d'un service et de déterminer le prix à payer par les seuls utilisateurs afin d'équilibrer les comptes.
Que se soit en "régie municipale " ou par "un délégataire de service public" il est assez aisé de comprendre que l'équilibre des comptes ne sera pas des plus facile à atteindre.
Avant le commencement des travaux, le maire a connu de nombreux déboires: non respect d'un bâtiment classé, projet rejeté et montant de la réalisation en constante augmentation.
Pour 200 000 € de subventions provenant du CNC, le maire a commis le grave choix de sacrifier la partie théâtrale de cet ensemble classé.
Plus le coût des travaux a pris de l'ampleur, plus l'écran s'est agrandi et plus le nombre de places de la salle s'est réduit, on est passé de 197 à l'été 2010 à 167 places dont 5 pour personnes à mobilité réduite, à son ouverture en octobre 2011.
Au coût de la restructuration du cinéma "propre", on ne fera croire à personne que l'allée "royale" qui mène au cinéma n'en fait pas partie et que la réfection totale du parking JB Barat s'est faite sans rapport avec l'inauguration du nouveau cinéma.
Le compte administratif 2011 sera voté au printemps 2012!!! on finira bien par connaître le montant des sommes engagées.
Le cinéma rencontre un succès certain avec sa programmation, la curiosité de découvrir cette belle salle avec la projection numérique et le son exceptionnel sans oublier la dimension en 3D de certains films
L'inauguration du cinéma pendant la période des vacances scolaires de la "Toussaint" a renforcé cette bonne fréquentation.
Du côté des "couacs", la signalisation de la salle pour les non quinocéens est pitoyable, la publicité des programmes et des horaires est nulle, les différents panneaux prévus à cet usage sont vierges de renseignements .
La fréquentation exacte de la salle relève du secret défense, ce dernier est devenu une habitude dans notre ville.
Des chiffres contradictoires circulent dans la presse sur cette fréquentation, on connaît par des prospectus le nombre de séances depuis l'ouverture jusqu'au 13 décembre 2011 ( soit 8 semaines avec 19+19+11+11+10+10+9+9= 98 séances ), il n'est pas interdit de porter à la connaissance des quinocéens, par le site municipal, la vérité sur cette légitime interrogation.
Le programme du cinéma s'arrête au 13 décembre.... tiens tiens !!! cette date aurait-elle un lien avec la pétition de Ciné St ké qui circule et qui annonce que le choix éventuel par le conseil municipal du 16 décembre 2011 d'un délégataire en remplacement de la régie municipale provoquerait la remise en cause du service rendu actuellement???
Le conseil municipal, dès l'été 2010, s'est inquiété du coût de fonctionnement du cinéma et il a demandé au maire de chercher un délégataire pour commencer son activité.
L'histoire, depuis, on la connaît, le maire a freiné des quatre fers pour mettre en place cette possibilité de DSP et il a continué à privilégier la régie municipale par l'embauche d'un directeur, d'une projectionniste et d'une entreprise de nettoyage.
On tourne autour de 100 000 € par an de charge salariale et autre, à cela, il faut ajouter le chauffage, l'électricité et tout ce que j'oublie dans le cadre du budget annexe.
Les élus ont entamé un bras de fer avec le maire , lire dans la presse sous la plume du second adjoint que dix élus refusent la poursuite de la gestion en régie est alarmant sur l'avenir de ce conseil
Ces conseillers municipaux jugent déplacé l'intervention de l'association Ciné St ké et aussi du directeur du cinéma qui appellent à signer une pétition sur un texte alarmiste.
Les conseillers, déjà largement éloignés des prises de décisions pour la réfection de cette salle , ne supportent plus du tout la politique du fait accompli de M le maire.
La revue mensuelle du Conseil Général des Côtes d'Armor est explicite sur le sort des petites salles , elles se débattent au milieu de nombreux problèmes.
La concurrence des multiplex, la grandeur des salles et la difficulté pour ces dernières d'obtenir des sorties nationales sont, entre autres, les obstacles rencontrés pour une gestion équilibrée.
La meilleure solution pour notre cinéma était de susciter, dès la volonté de rouvrir ce cinéma, la réalisation d'une association faite de bénévoles pour gérer la salle et l'embauche par cette association de vacataires rémunérés (projectionniste, caissières et personnes pour l' entretien) pour réduire le montant du fonctionnement.
Cette association, avec ses bénévoles amoureux de cinéma, auraient couvert tous les goûts des quinocéens dans les choix de la programmation et surtout réduit au maximum le coût de fonctionnement du cinéma, cela fonctionne correctement dans plusieurs villes similaires à la nôtre.
Cette association pouvait  être subventionnée par la  municipalité et équilibrer sans  problème son budget.
Cette association n'aurait, bien sûr, eu  rien à voir avec un ciné club tel Ciné St ké , trop typé à sa création, mais elle aurait rassemblé les quinocéens dans leur diversité, soucieux par leur bénévolat de redynamiser notre ville.
La crise est solidement installée dans notre conseil , les solutions pour une gestion économe du cinéma semblent se dérober au bon sens .
Décidément, la réouverture du cinéma par la gestion solitaire du maire n'a pas fini de perturber le bon fonctionnement de notre municipalité.

JOUNENT Michel


vendredi 25 novembre 2011

liberté d'expression 26/11/2011

La liberté d'expression!!!



"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement.
Sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi."
Tel est rédigé le XI ème article de la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen des, 20, 21, 23, 24 et 26 août 1789, accepté par le roi Louis XVI.
L'eau a coulé sous les ponts depuis mais les principes de l'ensemble de la déclaration de 1789 ont été repris dans le préambule de la constitution de la V ème République en 1958.
Depuis une dizaine d'années, l'utilisation par tout un chacun à se servir de l'Internet a développé cette possibilité de donner son opinion et sa pensée
Grâce à l'Internet dans le domaine de la vie municipale, on peut suivre l'activité de la municipalité au plus près, en appuyant nos élus ou en critiquant leur activité.
J'ai, depuis l'élection de cette municipalité en mars 2008, montré mon intérêt pour la vie municipale en rédigeant des chroniques, dans un premier temps sur un site associatif, le LEQ, puis ensuite en créant mon blog.
Je n'ai pas la prétention de dire "le vrai" sur tous les sujets, j'ai sans doute quelquefois dû déranger par mon parti pris mais j'ai toujours rédigé mes écrits à visage découvert.
Je peux comprendre que des commentateurs ne partagent pas mes avis et l'écrivent , je peux comprendre qu'ils utilisent un pseudo* mais je reste toujours interdit devant la réception de commentaires anonymes.
On peut développer une inimitié par rapport à mes propos, ne pas me supporter, on peut aussi ne pas me lire mais ce que je sais, c'est que nous ne sommes pas en "guerre civile" à Saint Quay Portrieux et qu'un minimum de courage (en les signant), n'est pas interdit quand on contredit mes écrits.
La confrontation des idées demeure essentielle dans notre commune et l'opposition est nécessaire à l'exercice de la démocratie.
M Blanc a refusé cette possibilité dans son conseil municipal en 2008 et, s'ajoutant à la composition surprenante de son équipe, on s'aperçoit aujourd'hui ce que cela donne au niveau du fonctionnement de la municipalité .
En cette fin d'année 2011, tous les projets du maire sont contestés par une majorité d'élus, par la population, et il faudra apporter à la veille de l'approbation du budget primitif 2012, des explications sur les dépenses de personnel en sérieuse hausse.
Le ratio entre les dépenses du personnel et les dépenses réelles de fonctionnement du budget général est largement supérieur à la moyenne nationale.
Cette situation conduit plus que jamais les personnes extérieures à la municipalité à demander la transparence sur le travail de nos élus , pour cela ils ont à leur disposition les blogs, moyens efficaces pour comprendre le présent et préparer l'avenir.
Efficacité qui peut être encore améliorée par l'abandon des commentaires anonymes .

JOUNENT Michel

*Le "pseudo" permet de garder une certaine prudence dans le débat des idées mais surtout permet au responsable du blog de connaître l'identité de l'intervenant.

mercredi 23 novembre 2011

pétition inutile 23/11/2011

IL Y A PÉTITION ET PÉTITION ....



Une quatrième pétition circule dans notre commune, comme les précédentes, elle s'adresse à la municipalité dirigée par M Blanc.
C'est en quelque sorte un record pour cette mandature.
Les trois premières avaient un caractère d'intérêt général , la dernière défend à priori le devenir d'un fonctionnaire contractuel.
Les trois premières se faisaient porteuses de l'inquiétude des quinocéens de voir la municipalité en exercice:
abandonner le projet de l'ancienne municipalité visant à réaliser, par une entreprise privée, la construction d'un funérarium à proximité du nouveau cimetière.
transformer le quartier du casino en supprimant en particulier le minigolf, image de marque de notre cité.
bouleverser la circulation autour des jardins du Portrieux en provoquant l'inquiétude des résidents par le passage des poids lourds et des véhicules au pied des immeubles pour certains datant de plus de 250 ans!!!
La quatrième relève d'une toute autre philosophie, elle affirme sans vergogne que la programmation et le fonctionnement actuel du cinéma sont menacés.
Elle soutient à la limite du diffamatoire que l'éventuel délégataire n'a pas une réelle capacité à maintenir le niveau de qualité que les spectateurs connaissent depuis la réouverture de la salle , de plus que ce possible délégataire n'offre pas les compétences requises pour gérer un cinéma doté d'équipement ultramoderne (projection numérique et 3 D) et qu'enfin il n'y aurait pas un avantage financier évident à le nommer.
Cette pétition est le fruit d'une commande de la plus haute instance municipale.
Après avoir conduit à la démission!!! le président de Ciné St Ké, M Le Tallec, cette association qui multiplie les dissensions (elle en est à son quatrième président en peu de temps) prend le train en marche et ignore superbement la volonté du conseil municipal de gérer au mieux cet investissement particulièrement lourd .
Un premier appel à candidatures pour exploiter en délégation de service public a été lancé le 17 janvier 2011 et la limite de réception était fixée au 25 févier 2011.
Cet appel n' a pas été traité correctement et six mois après un nouvel appel à candidatures est publié le 17 juin 2011, avec une limite de réception fixée au 18 juillet 2011.
Ce second appel s'est fait sous la pression du conseil municipal à une date où le cinéma n'était pas encore en fonctionnement.
Ces deux appels avaient en commun la durée du contrat*, cinq ans MAXIMUM , une redevance mensuelle à la commune de 1 500 € et la rémunération du délégataire assurée par le résultat de l'exploitation du service.
Le maire a fait du cinéma une affaire personnelle, l'architecture de la rénovation, le montant de l'investissement , le financement et la manière de gérer la salle ont été très peu partagés avec le conseil municipal.
Les retards mis à la réalisation et la mauvaise publicité faite autour de cette résurrection n'ont pas précipité les réponses à l'appel à candidatures pour un DSP.
Cette pétition lancée par Ciné St Ké ignore superbement que sur les 22 et maintenant 23 cinémas dans les Côtes d'Armor , un seul est en régie municipale , 9 sont en système associatif et le reste relève du secteur privé.
Cela a un sens, l'activité des cinémas est peu rentable et les seuls qui s'en sortent sont les cinéma associatifs, c'est une voie que s'est bien gardé d'emprunter notre maire en aidant à la réalisation d'une association de ce type.
Cinéma associatif , ce sont des dizaines de bénévoles qui réduisent voir abaissent le coût de fonctionnement d'un cinéma tout en proposant une distribution alléchante et des moyens de projection modernes.
Aujourd'hui, cette pétition est largement inspirée par le maire et ses derniers fidèles, cela n'a pas échappé à l'adjoint G Brezellec qui, dans une tribune libre de "La presse d'Armor", entend étudier avec la majorité du conseil municipal le mode de gestion pesant le moins lourd sur les finances locales.
Il déclare aussi, cet élu, que le conseil municipal est garant de la bonne utilisation de l'argent public et dans le contexte économique actuel, extrêmement difficile , c'est vraiment marqué du bon sens.
Cette pétition est une opération visant à maintenir le directeur du cinéma actuel , à préparer l'installation à bon compte d'un cinéclub.
La rédaction alarmiste de cette pétition est douteuse et sans fondement.

JOUNENT Michel

* contrat pouvant être dénoncé  à tout  moment, quand  les conditions  contratuelles  ne sont pas  respectées


mardi 22 novembre 2011

la démocratie locale 22/11/2011




LA DÉMOCRATIE LOCALE...




La vie démocratique au sein de la commune de Saint Quay Portrieux ne se résume pas à élire tous les six ans une municipalité.
Entre ces deux moments , il n'est pas interdit de commenter l'activité des élus et surtout de constater qu'ils respectent ou non leurs engagements électoraux sur lesquels la population leur a confié la direction de la commune.
Sans se plonger très loin dans l'histoire de la ville, jusqu'en 1995, il n' y avait qu'une seule liste à se présenter lors des élections municipales au suffrage des quinocéens.
Jusqu'en 1995, des maires " à poigne " présidaient aux destinées de la commune et ils savaient faire taire les voix dissonantes et discordantes.
Les travaux herculéens pour construire le port en eau profonde n'ont pas soulevé de contestations et de soubresauts à l'intérieur du conseil municipal.
Travaux conséquents qui ont transformés non seulement la géographie de la côte, mais transformés l'économie de la ville par la présence d'un port de pêche moderne avec sa criée, la construction d'une usine de transformation de la coquille Saint-jacques et surtout pendant près de vingt ans par l'existence du seul port de plaisance en eau profonde (1000 places) entre Saint Malo et l'Aber Wrac'h .
La ville de Saint Quay a su entrer dans la modernité sous la direction de F.Héry maire de 1977 à 1995.
Le conseil municipal élu en 1995 a connu la disparition de son maire, son successeur, maire par défaut, ne s'est pas représenté aux élections de 2001.
En 2001 , deux listes se sont affrontées, l'une dirigée par G Brezellec et l'autre menée par G Lambotte; comme la ville compte moins de 3 500 habitants , le scrutin correspond à une élection majoritaire, tous les candidats au poste de conseiller municipal ayant plus de la moitié des voix des suffrages exprimés, sont élus.
Les 23 candidats de la liste de G Lambotte ont alors emporté tous les siéges.
En 2008, après une mandature d'une durée exceptionnellement longue (sept années) , le goût des quinocéens pour les affaires municipales a conduit à la présence de trois listes.
La construction de l'aire de carénage , les contre vérités sur cette réalisation non prévue dans le programme de la liste de G Lambotte et imposée par les directives européennes a coûté chère entre autre au candidat sortant .
Le maire sortant et son équipe "La volonté et l'avenir" ont été battus , la liste "Autrement " emmenée par D Blanc a l'issu des deux tours a réalisé l'élection de sa liste entière.
Entre les deux tours, M Blanc, malgré les sollicitations de candidats des 2 autres listes, n'a pas voulu de la présence des quinocéens minoritaires dans son conseil.
M Blanc déclarait le 11 mars 2008, "le conseil municipal doit être homogène, complémentaire et solidaire" et aussi " une opposition est souvent systématique, négative et finit au fil des mois par devenir destructrice".
Curieuse conception de la démocratie , laisser pratiquement la moitié des électeurs* sur le bord de la route ne pouvait que susciter une forte réaction.
Pourquoi ? pour au moins deux bonnes raisons:
Depuis que nous sommes rentrés dans le 21 ème siècle, l'Internet a pris une place considérable en satisfaisant le goût et la curiosité à la vie publique.
Aujourd'hui la vie de la municipalité ne peut plus se faire dans le secret des bureaux de la mairie.
Et puis, surtout, les classes d'âge issues du baby-boom sont à la retraite, en bonne santé pour la plupart , avides de la chose publique , disponibles et pas "manchot" dans l'usage de l'informatique.
Le maire M Blanc a commis des grosses erreurs depuis son élection:
une direction municipale ramenée à sa seule personne
une énorme difficulté à travailler collectivement.
une mise à l'écart de tous ceux qui déplaisent (DGS, élus et adjoints ).
un manque total de confiance envers ses colistiers (appel à des bureaux d'études)
la gestion de la ville est menée  avec  l'autoritarisme  que l'on peut rencontrer dans une entreprise privée.
son goût pour le secret.
son absence régulière de la ville et sa difficulté à aller au devant de ses concitoyens.

La démocratie, sans l'expression d'une opposition, est bancale et finit par trébucher, c'est le cas actuellement.
Les élus qui s'opposent au maire n'ont pas retourné " leur veste", ils ont simplement mesuré les dérives inquiétantes du premier magistrat et son entêtement à ne pas écouter ses colistiers.
Et puis , ils écoutent , eux , les quinocéens.
Autour du cinéma , c'est une succession de chantages auprès de son conseil qui a conduit à l'affrontement que nous connaissons.
A Saint Quay Portrieux , je ne connais que des cinéphiles et personne n'est contre la réouverture du cinéma , mais pas à n'importe quelles conditions.
L'investissement est considérable, la dépense de fonctionnement dépasse l'entendement et pour arriver à ce résultat , il est logique de demander pourquoi cette restructuration ne s'est pas faite dans le cadre de la communauté de commune.
La piscine , le pole nautique, la caserne locale des pompiers à rénover le sont bien???
Le maire n'aime pas qu'on le contredise , il n'aime pas que l'on mette ses erreurs en évidence , on se souvient de sa volonté de conduire les blogueurs du LEQ en justice en portant plainte à la gendarmerie , de sortir l'adjoint W Abbest du conseil en espérant une décision de justice venant du tribunal administratif.
La ville n'est pas sortie de sa morosité depuis l'arrivée aux affaires de la liste "Autrement", la ville est toujours aussi sale , le déclin continue, le quartier du Portrieux est à l'abandon, du côté des terre-pleins du nouveau port, la construction de bâtiments en dur n'est pas près de voir le jour et le nouveau dynamisme annoncé par M Blanc est toujours attendu.
Le problème numéro un de la ville, son réseau d'assainissement et la sous capacité de l'usine d'épuration , est oublié.
Il faut vraiment être ignorant de la situation économique du pays, du département pour avancer encore que la culture n'a pas de prix.
Le cinéma est une réalisation commerciale, créée dans le cadre d'un budget annexe et doit, au bout de quelques années , trouver son équilibre financier par sa clientèle... uniquement.
On n'en prend pas le chemin!!!
La démocratie , c'est un concept en évolution permanente , une fois élu, notre maire a oublié qu'il fallait la choyer et la faire vivre.
Le maire n'est plus maître de son avenir en tant que premier magistrat, la discussion du budget primitif 2012 en sera le révélateur, le 16 décembre 2011.

JOUNENT Michel

* au premier tour de l'élection municipale en mars 2008, la moyenne de voix des 18 élus de la liste "Autrement" était de 1124 voix (51.4%), celle de la liste de G Lambotte de 615 voix (28.1 %) et celle de JP Alaux de 398 voix (18.2%).
Autrement dit 48.6 % des électeurs quinocéens ayant votés sur les 2182 suffrages exprimés n'ont pas droit au chapitre .
Certes , c'est la loi, mais il ne faut pas s'étonner de leurs volontés de se faire entendre pendant cette mandature.

dimanche 20 novembre 2011

pétition 20/11/2011

BONBONS, CARAMELS et PETITION...            
Je voudrais en préambule saluer le succès du cinéma Arletty (soyons tout de même modestes, la curiosité passée, la programmation ne poura pas offrir tous les mois des blockbusters tels que "Le secret de la licorne" ou "Les intouchables" ).
Le problème du déficit d'exploitation demeure, si nous restons dans la configuration actuelle (régie municipale)le trou à combler devrait se situer aux environs de 100.000 euros annuels (salaires du directeur , de la projectionniste, entreprise de nettoyage, sans parler du chauffage, en cette période de crise, cela donne à réfléchir (tout au moins pour ceux qui veulent s'en donner la peine...).
La solution la plus "économique" serait une exploitation en DSP, mais qui va se lancer dans une entreprise si peu lucrative ???
Tout en comprenant les personnes en place qui veulent défendre leur emploi, ma position de contribuable me conduit à penser que tout cet argent dépensé pour le plaisir d'une infime partie de la population Quinocéenne serait bien mieux employé pour des travaux de voirie par exemple comme je l'ai souligné lors de la dernière réunion au palais des Congrès (en 28 ans de carrière dans l'aviation civile, je n'ai jamais été autant sécoué qu'au volant de ma voiture en traversant Saint-Quay...)
Quant à faire circuler une pétition chantage du genre moi ou le néant, cela me parait pour le moins abusif....
Finalement, on voit bien que toute cette affaire du cinéma a été mené à l'emporte pièce, sans étude bien précise, le mot d'ordre étant on construit, on ouvre et puis on verra!!!
Il va falloir décider comment poursuivre l'exploitation, et à défaut de blockbuster en Décembre, la prochaine séance du conseil municipal pourait s'avérer intéressante, en attendant, je vais continuer à me faire secouer dans la rue Geniet........

DUNIS Gilles

PS:ce dimanche 20 novembre à  la séance de  15 h, pour voir le film  grand  public"On  ne choisit pas sa famille" avec  Christian Clavier, Jean Réno et Muriel Robin, j'ai compté entre  14h30 et 15h05 la venue de  24 spectateurs (21 adultes et  3 enfants), j'imagine le  montant de  la recette  et je continue à poser la question du coût de fonctionnement de  la salle!!!

jeudi 17 novembre 2011

devoir de réserve 17/11/2011




LE DEVOIR DE RÉSERVE !!!





A l'entrée du cinéma "Arletty", depuis quelques jours , le directeur de la salle participe à la promotion d'une pétition alarmiste sur la pérennité de la salle.
Cette pétition est à l'initiative seule !!! de l'association "Ciné St ké", c'est du moins ce qu'elle laisse croire.
Cette association est traversée par de nombreuses convulsions et la dernière péripétie a été "le débarquement" de son Président fondateur.
M Le Tallec a chu dans l'oubliette de l'histoire locale et l'association s'est dotée récemment d'un président par intérim.
Cette pétition est nocive, elle décrit la venue d'un délégataire de service public dans des termes apocalyptiques et conteste le rôle , le travail et la compétence du conseil municipal.
Le conseil municipal s'est vu imposé par le maire, dans des conditions déplorables, l'ouverture du nouveau cinéma dans le cadre d'une régie municipale.
D'autre part, le maire a tout fait pour torpiller le premier appel d'offre visant à retenir un délégataire (mauvaise rédaction soi-disant de l'annonce ?).
L'association "Ciné St ké" instruit un procès en sorcellerie à l'encontre d'un futur délégataire:
il n'a pas "les compétences requises pour gérer la salle dotée d'un équipement ultramoderne (projection numérique 3 D)".
il ne peut pas garantir une programmation de qualité (sorties nationales, films récents, diversité ).
La pétition qui prétend défendre "notre cinéma "Arletty" est à l'évidence le fruit d'une démarche commune avec le maire et  ses affidés, dans cette affaire l'association "Ciné St ké "n'est que la courroie de transmission d'une opération visant à maintenir coûte que coûte le directeur du cinéma en place .
Le directeur du cinéma a été recommandé par l'adjointe à la culture Mme Quéré et le conseiller municipal M Néant puis embauché dans des conditions opaques par M le maire.
Le conseil municipal, il faut le rappeler, envisageait l'ouverture du cinéma restructuré par la mise en place d' un délégataire de service public.
M le maire veut forcer la main au conseil municipal, et maintenir, selon le contenu de la pétition, la régie municipale pour au moins une année .
Il est évident que les pétitionnaires venant des villes voisines ne seront pas concernés par le règlement de l'adition (investissement et fonctionnement) , ce plaisir revenant aux seuls contribuables quinocéens .
A ce sujet , on sait déjà qu'une partie de l'emprunt de 1 000 000 € sur 15 ans , réalisé dans le cadre des délégations du maire en décembre 2010 sera affecté aux travaux de remise en état du cinéma (750 000 € ).
Le directeur du cinéma est actuellement un fonctionnaire territorial contractuel, il a été embauché pour six mois en avril 2011, son contrat est renouvelable de mois en mois.
On peut comprendre que cette embauche est plaisante, intéressante et gratifiante pour l'intéressé mais, comme tout fonctionnaire, il est soumis au devoir de réserve et le voir intervenir dans le débat du conseil municipal par son soutien à la pétition n'est pas convenable.
Qu'attend le maire pour rappeler au directeur son devoir de réserve et sévir???
Ne pas le faire, c'est ouvrir la boîte de Pandore à tout le personnel communal.
Cela risque de faire du bruit dans Landerneau !!!

JOUNENT Michel


mercredi 16 novembre 2011

l'imbroglio 16/11/2011

JARDINS DU PORTRIEUX.
MINIGOLF.
PLAGE DU CHÂTELET...
C'est le même imbroglio.


Sur ces trois projets, relevant du fameux et fumeux schéma directeur "Saint Quay Portrieux 2020", c'est la confusion autour des choix retenus.
La réunion au Centre des congrès du 15 /11/2011 n'a pas rassuré les quinocéens présents sur l'utilité d'une de cette restructuration.
Sur la plage du port d'échouage et sur la plage du casino, M Blanc a sollicité des bureaux d'études de Rennes et de Nantes pour embellir la station afin de lui redonner une attractivité nouvelle.
Selon le maire, "le beau" attire et pour cela rien de mieux que de construire à la proximité immédiate des plages une croisette pour la promenade des piétons.
Pour cela, il propose la destruction d'un côté du minigolf et de l'autre la redéfinition des jardins du Portrieux en modifiant sensiblement la circulation routière.
Des travaux considérables dont on ne connaît toujours pas aujourd'hui le mode de financement.
Les quinocéens ne vivent pas sur une autre planète et ils savent tous que les temps sont durs, incertains, anxiogènes et que l'économie française est dans le rouge!!!
Dans ces deux cas, minigolf et jardins du Portrieux, il n'est pas interdit d'envisager le retour sur terre de notre maire et surtout qu'il remise les plans tirés sur la comète avec l'aide de bureaux d'études.
Les élus de Saint Quay Portrieux ont tout à fait les moyens, avec les services techniques de la commune, d'élaborer des modifications sur ces parties de la ville.
Il est nécessaire de faire évoluer la commune par des travaux appropriés , tous les maires qui ont précédé Dominique Blanc l'ont fait ... avec plus ou moins de bonheur.
Le maire a été élu d'une manière indiscutable et il est devenu le porteur de l'intérêt général dans le cadre uniquement de l'application de son programme électoral.
Ce n'est pas le cas, il n'a jamais promis de faire un cinéma de très haute gamme fonctionnant en régie municipale "déficitaire", il n'a jamais écrit qu'il voulait faire disparaître le minigolf de son positionnement près du casino, il n'a jamais fait savoir qu'il voulait défigurer le haut de la plage du Châtelet et il n'a jamais laisser entendre qu'il voulait que la circulation des semi-remorques de 40 tonnes desservant la criée et l'usine "Celtarmor" passent au pied des habitations du quai de la République.
Au cours de la réunion sur l'aménagement envisagé des jardins du Portrieux, le Président du Comité de ce quartier a montré le désarroi des gens et des riverains de ce quartier dit "des pécheurs", il s'est insurgé à son tour du peu de respect fait aux 327 pétitionnaires, même irrespect d'ailleurs fait aux 800 pétitionnaires s'opposant à la destruction du minigolf.
M le maire évoque les quinocéens silencieux qui partageraient ses vues et il les oppose aux signataires de pétitions et, bien sûr, il réaffirme, fort de son mandat de premier magistrat, qu'il défend l'intérêt général.
Il a une solution, au milieu de son mandat, de mesurer la validité des ses projets, il est vrai voté par son conseil municipal mais depuis remise sérieusement en cause, celle de procéder à un référendum local .
Cette consultation lui permettrait en outre de mesurer ce que pensent les quinocéens de leur municipalité, de leur maire et du conseil municipal traversé par tant de conflits internes.


Sur les jardins du Portrieux, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, comme l'a avancé mon ami Gilles Dunis qui fréquente la station depuis 1958 , laissez, monsieur le maire, ces jardins en paix , transformez le quai de la République en voie piétonne entre la rue de la Victoire et la rue Clemenceau , élargissez le trottoir au devant des habitations, et puis envisagez le déplacement du " Monuments aux morts" à l'Hôtel de ville.
Et puis surtout, Monsieur Blanc, il vous faut mieux connaître la ville en circulant à pied dans le quartier des venelles et vous verrez que des travaux importants sont à réaliser pour faire de cette partie historique de la ville un lieu d'habitation et de promenades agréables.
Ce quartier est sale, malpropre et malodorant , le stationnement est anarchique et dangereux , la voirie est en très mauvaise état , les réseaux aériens électriques et téléphoniques offrent un spectacle lamentable, la place Saint-Anne est honteusement abandonnée comme d'ailleurs sont abandonnées la rénovation du mobilier intérieur et les statues de la chapelle.
J'imagine que la municipalité a encore une certaine latitude pour s'autofinancer et bien qu'elle dirige ses moyens financiers vers des travaux urgents et simples à réaliser sans le recours aux bureaux d'études préférés du maire.
La rue Geniet en est un exemple criant, à la fin du mandat de l'ancienne municipalité, les travaux d'assainissement , d'enfouissement des réseaux aériens, d'installation des nouveaux lampadaires étaient réalisés.
C'est quand même désolant de constater que le financement des travaux conduisant à la réfection de la chaussée seront seulement inscrits au prochain budget primitif 2012.
Encore faudra t-il voter ce budget le 16 décembre 2011, avec l'état d'esprit qui règne dans le conseil municipal , ce n'est pas gagné!!!

JOUNENT Michel


samedi 12 novembre 2011

demi-mandat 9 ème partie 13/11/2011

   


9ème  partie




BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.


PATRIMOINE ET EQUIPEMENT.

Lors de la campagne des municipales de 2001, M Lambotte avait pris l'engagement de réhabiliter le patrimoine, d'améliorer et de compléter les équipements de la commune.
A mi-mandat en 2004 étaient en travaux le moulin Saint Michel et la chapelle de Kertugal, l'ancienne mairie était rénovée.
La rénovation de la tour "Yéyé" était financée et les travaux prêts à démarrer.
Le patrimoine naturel n'était pas oublié:
  • les travaux les plus urgents du sentier des douaniers étaient réalisés et l'île de la Comtesse débroussaillée avec l'aide de la Société d'Horticulture.
  • le tennis couvert était en cours de construction, la salle de l'Espérance avait fait l'objet d'importants travaux.
  • la première tranche de l'école de voile, transférée à l'ancienne criée, était réalisée.
  • les équipements sportifs et les aires de jeux étaient mis en conformité pour une pratique sportive et ludique assurant la sécurité des utilisateurs notamment des enfants.
  • la création d'un Bagad et d'un Cercle de danses celtiques à l'initiative de la municipalité, l’acquisition financée en grande partie par des fonds privés, d'un vieux gréement témoignaient de l'intérêt porté par la précédente municipalité à la culture traditionnelle et au patrimoine maritime.
  • la création du Cercle informatique était un autre témoignage de l'intérêt porté à une culture plus contemporaine.
  • enfin et ce n'est pas le moins important, la réhabilitation complète du Centre des congrès était engagée pour éviter la fermeture pour des raisons de sécurité de cet équipement d'une utilité primordiale pour la vie familiale, associative et économique de la commune.
  • les travaux de sécurité du sentier des douaniers ont été commencés en raison de leur urgence, sans attendre les décisions mais avec l'accord de l'Etat et des collectivités qui devaient les subventionner, mais, avec leur accord.
Tous les autres travaux ont été réalisés en toute transparence avec plan de financement, subventions octroyées, autofinancement et recours modéré à l'emprunt.
La santé financière de la Commune n'en a pas été altérée comme en témoignent un avis de la Préfecture et la conclusion de l'audit financier réalisé à grand frais par le cabinet KPLG à la demande de M Blanc.

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En comparaison, après trois ans de mandat, quel est le bilan de M Blanc?


Il se résume à bien peu de chose:
  • la poursuite des travaux du Boulevard Foch et de la rue de la Victoire; mais c'est un projet de l'ancienne municipalité, déjà réalisé en partie, financé et prêt à démarrer.
  • le sentier des douaniers: des travaux urgents ont été poursuivis sans que soit connu le coût et moins encore le plan de financement , notamment les subventions.
  • le mécanisme du moulin Saint Michel: les travaux très attendus étaient financés et subventionnés, ils étaient prêts à être lancés au moment des élections municipales, il aura fallu attendre plus d'un an pour qu'ils soient réalisés.
  • le CLJ ( Centre des Loisirs des Jeunes): après bien des hésitations sur l'emplacement de cet équipement, compte tenu des contraintes de la Loi Littoral qu'il semble complètement ignorer, M Blanc s'est rallié, contraint et forcé, à une solution déjà engagée par l'ancienne municipalité.
  • l'utilisation de la Rotonde avait fait l'objet d'une délibération du Conseil municipal et la procédure d'enquête publique avait été engagée; ce qui prouve que, contrairement aux assertions de M Blanc, le dossier n'était pas une coquille vide.
Sous réserve d'une restructuration et d'une redistribution de l'existant, le bâtiment était suffisant pour accueillir le CLJ.
M Blanc a préféré agrandir le bâtiment pour un coût de 365 000 € HT en laissant espérer des subventions; jusqu'à présent, rien n'est venu concrétiser ces belles paroles et le plan de financement de cette opération n'est à ce jour pas connu.
  • le giratoire des Prés Mario: ce projet avait fait l’objet de premiers contacts avec le maire de Plourhan et le Conseil Général par la précédente municipalité.
Les études engagées par M Blanc se sont heurtées à l’hostilité des riverains quant aux voies à raccorder et à l’emprise foncière nécessaire pour satisfaire de légitimes revendications.
La création d’un giratoire secondaire comme à Kertugal n’a, semble t-il, pas été étudiée.
M Blanc a préféré changer son fusil d’épaule et a envisagé l’implantation d’un feu tricolore pour finalement porter son choix sur un simple tourne à gauche.
On peut douter de l’efficacité, en période estivale notamment, d’une telle solution qui n’est pas un gage de sécurité et de fluidité de la circulation.
De toute façon, on n’entend plus parler de ce dossier dont on peut se demander s’il n’est pas tombé dans les oubliettes municipales.
  • Le plan de circulation: il a fait l’objet de débats houleux avec les commerçants; encore n’évoquait-il pas la signalétique qui demeure illisible et doit impérativement être réformée.
Que penseront les commerçants des contraintes qui ne manqueront pas de leur être imposées pour aboutir à une simplification qui nécessite que la plupart des panneaux personnalisés soient supprimés ?
Encore un dossier qui ne paraît plus d’actualité et, comme la montagne, il a accouché d’une souris; décidemment, les oubliettes municipales sont sans fonds.
  • Le cinéma « Arletty »: voilà " le grand œuvre et l’ardente obligation" de M Blanc .
Il a fallu trois ans pour mettre en œuvre un projet mégalomaniaque. Le coût n’est pas connu avec précision, pas plus d’ailleurs que le déficit d’exploitation qui est inévitable.
On ignore tout également du plan de financement et du mode de gestion future; régie ou délégation de service public? Question qui divise le Conseil Municipal.
Sans refaire toute l’historique de ce dossier, il faut rappeler que l’ancienne municipalité avait , après avoir acquis le fonds de commerce, engagé une série d’expertises pour définir avec précision les travaux nécessaires pour mettre en conformité, à un coût raisonnable, le cinéma avec les recommandations incontournables de la commission de sécurité.
Parallèlement, des démarches étaient en cours pour définir un mode de gestion et les conditions d’exploitation du futur cinéma dans le cadre d’un pôle culturel comprenant notamment une médiathèque dans la salle « Yéyé » et un partenariat avec le Casino.
Un crédit symbolique était inscrit au budget pour affirmer la détermination du Conseil Municipal de mener à bien la réouverture du cinéma dans des conditions financières acceptables.
M Blanc, faisant comme toujours table rase du passé, a lancé l’étude d’un projet ambitieux en oubliant malencontreusement (ou volontairement ?) que le cinéma « Arletty » est un bâtiment protégé au titre des monuments historiques et donc soumis à des contraintes en matière de travaux de rénovation et de transformation.
Contrairement aux rodomontades de M Blanc qui se faisait fort d’obtenir de l’Autorité préfectorale et du Service des Affaires culturelles un accord sur son projet, il a fallu une nouvelle étude en passant sous les fourches caudines de l’Administration d’où les retards et des coûts supplémentaires.
Comment peut-on être assez prétentieux pour penser qu’un Préfet et un Directeur des Affaires Culturelles céderaient aux pressions d’un Maire et accepteraient d’autoriser des travaux qui porteraient atteinte à un bâtiment protégé.
Les travaux ont été successivement chiffrés à 750 000 € HT, puis à un million d’euros , auxquels sont ajoutés 300 000 € supplémentaires sans parler de la TVA, des honoraires et des aménagements extérieurs.
Il faut espérer que l’ensemble ne dépassera pas les deux millions d’euros, auxquels il faudra soustraire, à terme, un remboursement partiel de la TVA et d’éventuelles subventions dont on ignore le montant et dont on a aucune notification officielle des collectivités et des organismes financeurs.
Ce qu’on sait par contre, c’est que le nouveau projet répond aux exigences du Centre national de la Cinématographie (CNC).
En l’espèce, le cinéma "Arletty " ne peut, sous peine de ne pas bénéficier ou de devoir rembourser la subvention du CNC, avoir d’autres activités que cinématographiques; théâtre, conférences, soirée musicale ou cabaret… sont notamment exclus.
Les frais de fonctionnement conséquents, directeur, projectionniste, ouvreuse, entretien, chauffage vont plomber le budget annexe du cinéma, il faudra y ajouter l’amortissement, intérêts et capital des annuités d’emprunt.
Après un effet de curiosité, il est utopique d’espérer que la fréquentation du cinéma permettra de générer des recettes suffisantes pour équilibrer le budget annexe, tout le monde en est d’ailleurs convaincu.
Reste à savoir comment sera financé le déficit d’exploitation, le budget annexe, que l’exploitation soit assurée en régie ou par un délégataire de service public (DSP) ne peut percevoir de subvention du budget général de la Commune sauf une tolérance au début, pour permettre une montée en puissance de l’activité.
Si c’est un pari fait par M Blanc, il est bien risqué et globalement dangereux à terme pour la commune.
C’est de l’inconséquence et de l’irresponsabilité de la part d’un élu qui veut surtout soigner son ego, alors qu’il déclarait pendant la campagne électorale qu’il faut avoir le goût des autres et pas le goût de soi quand on gère une collectivité.
Avec des arguments fallacieux, M Blanc ne s’est pas gêné pour critiquer l’aire de carénage, œuvre de son prédécesseur, alors qu’il s’agit d’un investissement indispensable pour la plaisance et l’activité économique de la Commune; sans parler des obligations européennes en matière de carénage.
Quand on se rappelle la suspension par M Blanc des travaux de l’aire qui a coûté 150 000 € à la commune pour indemniser les entreprises, l’annulation du contrat de délégation de service public pour 35 000 € et les travaux supplémentaires au profit d’un professionnel sans parler de quelques erreurs d’imputation budgétaire, c’est au total 400 000 € de dépenses supplémentaires qu’il a fallu financer par l’emprunt , sans subvention bien évidemment; il est vrai que ce sont les usagers du port d’échouage et de l’aire de carénage qui en subiront les conséquences en raison de la fusion des régies du port d’échouage et de l’aire de carénage pour le plus grand profit des professionnels qui bénéficieront à moindre coût d’un équipement payé par des fonds publics.

Mais il vrai aussi qu’à propos du cinéma, Mme Quéré, adjointe à la culture, a déclaré que la Culture n’a pas de prix… pour qui? Les citoyens, les usagers, les contribuables??? Ou pour les élus???

LAMBOTTE Gérard                                                                        JOUNENT Michel

jeudi 10 novembre 2011

coup de semonce 10/11/2011



  DÉONTOLOGIE ET ÉTHIQUE!!!




Au lendemain du conseil municipal du 3 novembre qui a vu la quatrième délégation du maire divisée par 4,5!!!, le maire a non seulement vu ses prérogatives rognées mais l'amplitude de ses responsabilités restreintes.
Lors de son élection triomphale, ses 22 colistiers (dont le conseiller Barbey-Chariou) lui avaient donné sans beaucoup réfléchir les plein pouvoirs en votant à l'unanimité 16 délégations.
Depuis, le maire M Blanc, a fait la démonstration qu'il n'avait besoin de personne et surtout pas de ses collègues pour diriger la municipalité.
Et comme il a l'intelligence de se connaître et de savoir qu'il n'est pas omniscient ,il a multiplié depuis l'appel aux bureaux d'études et aux conseillers occultes.
Mais trop c'est trop, l'histoire de la rénovation du quartier du casino avec la suppression du minigolf a provoqué un gros émoi dans la commune et fragilisé la conviction des élus qui avaient voté ces travaux de restructuration.
Les travaux de sécurisation de la plage du Châtelet n'étaient pas inscrits dans le schéma directeur "Saint Quay Portrieux 2020" , ils sont importants et d'un montant élevé si l'on veut reconstruire le haut de la plage à l'identique.
On comprend mieux alors que pour le maire, il lui est difficile de mener de front la réalisation de ces deux chantiers pour 2 600 000 € HT pour commencer ( autour du casino et de la plage du Châtelet) d'autant qu'il y a aussi les travaux prévus des jardins du Portrieux.
avec l'hostilité de la population sur la destruction du minigolf (800 pétitionnaires).
avec l'hostilité du conseil municipal sur le projet de reconstruire à minima le haut de la plage du Châtelet (11 abstentions sur 17 votants ).
avec l'hostilité de la population sur la restructuration proposée des jardins du Portrieux (325 pétitionnaires).
sans oublier l'incompréhension des quinocéens devant l'abandon du funérarium (400 pétitionnaires )
Le premier magistrat est affaibli au lendemain du conseil municipal et la question de son devenir à la tête du conseil municipal est clairement posée!!!
De tout côté, le maire est rembarré dans sa manière de diriger la municipalité et ce n'est pas fini.
Sa manière de mener les affaires communales est désarmante , au fil des mois il a perdu le soutien de quatre adjoints.
Il a connu la démission de six conseillers, il a écarté 5 directeurs généraux des services, l'annonce pour en engager un sixième est parue et puis surtout il est trop souvent absent de la ville.
Sa visite pédestre de Kertugal sonne faux et elle vient bien tard dans ce quartier abandonné.
M Blanc espérait bien obtenir contre l'abandon de la troisième délégation celle de pouvoir emprunter 1 000 000 € , un meilleur compromis sur la quatrième délégation.
Il a dû accepter une réduction considérable sur le montant (de 90 000 € on passe à 20 000 €) de cette possibilité de passer, d'exécuter et régler des marchés par arrêtés , arrêtés dont il devait rendre compte au conseil municipal suivant leur promulgation.
Le vote de la modification de la quatrième délégation est une véritable mise sous surveillance rapprochée de l'activité solitaire du maire.
Recevoir un tel camouflet aurait conduit tout démocrate à remettre son mandat de premier magistrat à disposition du conseil à l'issu de cette soirée tumultueuse.
Ne pas le faire alimente un courant populiste chez le quinocéen, qui a beau jeu de dire que "la place est bonne" et que pour terminer la mandature, des élus sont prêts à beaucoup de reniements pour garder le titre "ronflant" de conseiller municipal.
Sur les deux emprunts de 1 000 000 € déjà réalisés dans le cadre de ses délégations, il y a beaucoup à dire .
en juillet 2008, le maire a emprunté pour couvrir les pénalités de l'arrêt des travaux et l'abandon du délégataire de service public de l'aire de carénage.
en décembre 2010, nouvel emprunt de 1 000 000 € pour des besoins de trésorerie eu égard au programme d'investissements.
Il était pourtant précisé, lors du vote de la troisième délégation, que les sommes empruntées étaient destinées au financement des investissements prévus par le budget.
Des pénalités et des dédits sur l'aire de carénage ne sont pas des investissements!!!
Et sur le second emprunt, la nature de l'investissement n'est pas précisée.
Il est dommage que les élus soient restés bien silencieux et surtout pas très curieux de l'usage fait par le maire de ses délégations.
Sur ce conseil du 3 novembre 2011, il faut laisser le dernier mot au conseiller Tanon qui, avec son langage abrupt, a dit tout haut ce que pensent les colistiers amis du maire .
Tous, la majorité des élus maintenant , se positionnent pour emmerd.... le maire et il en sera ainsi pour la suite de la mandature.
Cette attitude, ce n'est pas un programme de rechange pour diriger la commune mais le résultat d'une gestion autoritaire, solitaire de la ville et surtout méprisante du maire à l'égard de ses colistiers .
Parmi les rochons..., M Le maire , il y a des rancuniers et à l'approche de la discussion du budget primitif 2012, cela risque de tanguer fort à la mairie.

JOUNENT michel


mardi 8 novembre 2011

le front de mer 08/11/2011

LE FRONT DE MER
DE
SAINT QUAY PORTRIEUX,
est depuis près de cent ans, par ses aménagements, par son originalité le principal attrait de la station balnéaire.


La conjugaison de l'embellissement du chemin de ronde avec l'aménagement des plages réalisé sous toutes les mandatures précédentes donne un charme sans égal à la commune.
Tous les maires depuis Alfred Delpierre ont renforcé l'attrait si particulier du bord de mer quinocéen, c'est d'ailleurs ce qui fait, quelque soit la saison, de voir des randonneurs , des touristes, des amoureux de ce beau site parcourir le fameux GR34.
Les travaux sur le chemin des douaniers sont trop souvent curatifs et rien n'est vraiment entrepris pour la surveillance des dégâts qui apparaissent en permanence.
Au devant de l'île de la Comtesse, le sentier des "gabelous" est aménagé provisoirement pour permettre son utilisation.
Ce n'est pas très brillant et il serait souhaitable que les autorités municipales prennent le sujet à bras le corps et règlent la reprise de terrain avec le riverain limitrophe dans l'intérêt des deux parties.

Chacun sait que le travail de sape des falaises est permanent et que les coups de boutoir de la mer font reculer la falaise (10 mètres par siècle) et qu'il faut par conséquent, au niveau municipal, prévoir tout au long de la mandature des investissements appropriés et importants.
La plage de la Comtesse a été, dans les années précédentes, remise en état dans un aménagement qui rappelle les belles années de Saint Quay Portrieux de l'avant et l'après guerre.
La plage du casino, avant les éventuels travaux de réaménagement du quartier, avant la consternante suppression du minigolf, garde pour l'instant son charme désuet.
La plage de la grève noire garde par sa fréquentation un air d'autrefois , c'est pittoresque du côté de cette plage de constater la fréquentation régulière des mêmes plagistes.
La plage du châtelet, sous le sémaphore, a beaucoup de charme; malheureusement, le fond de plage est abandonné, le béton armé qui forme les deux niveaux de passage piétons et hier, d'assise des cabines de plage est en très mauvais état.
La sécurité d'accès à la plage n'y est plus assurée!!!


La municipalité veut tout détruire et remplacer cette construction en faisant des travaux à minima ( autour de 550 000 € HT).
Le maire, lors du dernier conseil municipal, n' a pas pu ou su convaincre ses colistiers à le suivre sur ce projet rabougri qui détruirait à tout jamais le charme d'antan de cette plage.
Les 10 élus hostiles au projet du maire ne veulent pas ou plus que la ville soit abîmée selon des projets concoctés par des bureaux d'études bien loin des préoccupations des quinocéens nouveaux et anciens, tous amoureux de leur ville.
A la veille de la discussion du budget primitif 2012, la valse des millions provoque le tournis: 1.5 millions d'euros HT pour le quartier du casino*, 1.1 millions d'euros HT pour la plage du châtelet**, plus d'un million d'euros HT pour les jardins du Portrieux* .
Les prochains impôts locaux risquent bien de donner une indigestion.

JOUNENT michel

* travaux non subventionnés.
** travaux aux subventions réalisables mais, en temps de restrictions budgétaires, difficile à espérer.

lundi 7 novembre 2011

Kertugal 07/11/2011



BON SANG , MAIS C'EST BIEN SÛR !!!




A la veille de la visite de M le maire, le mercredi 9 novembre , dans le quartier de Kertugal, les habitants sont étonnés après une si longue absence de la présence et de l'activité du personnel communal pour nettoyer , pour rendre propre, pour enlever les feuilles et détritus de cette partie de la ville trop souvent délaissée.
C'est particulièrement ressenti au lotissement dénommé "Porcuro" intégré au domaine communal depuis le 11 août 2006 et qui semble toujours ignoré des services municipaux.
Ce sont les résidents de ce lotissement qui font depuis des mois l'entretien des lieux.
Il vient soi-disant pour entendre les habitants sur leurs soucis de vivre correctement dans leur quartier et leur besoin de faire respecter le code de la route (les stationnements sauvages et abusifs exaspèrent les riverains comme à l'angle de la rue P.Loti et des Dolmens).
Le rendez vous à ce jour est imprécis, c'est plus que gênant.
Il ne reste plus aux habitants du quartier qu'à l'inviter comme, il le demande sur le périodique "Le phare" à son domicile !!!

COULANGEON jean francois

PS: en quatre jours, la  balayeuse  passe  pour la seconde  fois... miracle!!!


dimanche 6 novembre 2011

un peu plus de clarté 6/11/2011

LES PIEDS DANS LE PLAT.


Monsieur Burlot Bertrand, conseiller municipal et maire adjoint pendant  19 ans à Saint Quay Portrieux  m'adresse  la copie de ce courrier.


Monsieur Bertrand BURLOT à l'Association LEQ de Saint Quay Portrieux

Monsieur Le Président
Il n'est pas dans mon habitude de prendre la plume pour évoquer certains problèmes sachant que j'ai une culture plus portuaire que littéraire.
Dans votre courriel du 11 octobre 2011, vous faîtes apparaître que la construction de l'aire de carénage a modifié le site du Port Es Leu avec la disparition de la plage,
Début des années 70 quand le Maire de l'époque Monsieur Robert Richet a fait construire le terre-plein (où se trouvent actuellement l'ancienne criée, le bâtiment de M Pacallet et le hangar de la SAS CRAS ainsi que la digue du phare rouge) une partie de la plage avait été rognée et je n'ai pas mémoire de propos aussi acharnés contre ces constructions et même que les défenseurs du peintre SIGNAC ne se sont pas manifestés,
Mais bon, les années passent et les gens aussi !!!!!!!!
Tant qu'à l'élaboration de l'aire de carénage il faut distinguer plusiseurs choses :
sa superficie
son coût d'investissement
son coût d'exploitation
son emplacement,
Sa superficie : En tant qu'élu à l'époque je me suis totalement investi dans ce projet car travaillant dans le monde maritime depuis 30 ans, ce sujet me passionnait.
C'est accompagné de 3 autres personnes que j'ai fait un tour de France des ports possédant une aire de carénage (ceci dit à mes frais et sans défrayement par la commune).
L'analyse de cette étude a donné le résultat de ce qui a été commandé pour être aux normes européennes et pas du tout de ce qui existe aujourd'hui notamment la superficie pour le libre service.
Pour la surface de cette aire nous avions les meilleurs ratios de ce qui se faisait entre le nombre de bateaux et la place.
Je me suis expliqué publiquement à ce sujet lors d'un conseil municipal ainsi qu'en réunion publique à la salle des Mimosas,
Son coût d'investissement : Le coût étant d'environ 3 millions d'euros subventionné à 75% faisait que le financement de la commune restait à hauteur de 25%.
J'estime que si tous les investissement étaient financés de cette manière ce serait remarquable.
Son coût d'exploitation : Il était prévu une délégation de service publique avec la Nantaise des Eaux qui faisait apparaître qu'au bout de 3 ans le montant de la location couvrait le remboursement des 25% d'investissement.
Belle manoeuvre n'est ce pas !!!!!!!!
Son emplacement : J'ai organisé une réunion publique en invitant l'association des pêcheurs plaisanciers, l'union du commerce ainsi que les riverains du port.
A ce moment l'emplacement de l'aire de carénage n'était pas encore décidé.
J'ai demandé au personnes présentes de se prononcer, une personne de l'assemblée a proposé le nouveau port et j'ai répondu que le permis de construire délivré par la préfecture ne le permettait pas.
Je n'ai pas eu d'autres propositions donc tous se sont résignés à la conclusion de la mettre au port Es Leu pour être en harmonie avec la réglementation.
Il faut savoir que durant plusieurs années des élus ont eu la mission de comptabiliser les nombre de personnes allant à cette plage et le résultat est qu'ils n'ont jamais vu personne !!!
Aussi je ne peux accepter que l'association dont je fais partie traite ce sujet de cette manière.
Il aurait été préférable de m'interroger car dans l'association je pense être le seul à connaître du début à la fin le montage du projet.
Il est facile de dire « Imaginer autrement » mais il fallait proposer des solutions en amont, compatibles avec la réglementation, ce que je n'ai pas vu.
Quant à citer Monsieur Brézellec pour le nombre de mouillages supplémentaires :
avant d'écrire il faut se renseigner car ce ne sont pas des places supplémentaires mais une trentaine en moins.
De ce fait, ne pouvant cautionner ces propos, j'annonce ma démission de l'association et je trouve regrettable de comparer un équipement indispensable pour l'économie communale avec un cinéma dont le montage financier fait craindre que le remboursement de la dette et les charges d'exploitations soient fortement déficitaires et pèsent sur les finances communales.
Il est à noter que l'aire de carénage comme elle était prévue c'était l'ancienne municipalité et le cinéma c'est la nouvelle .
Vous en souhaitant bonne réception et vous demandant d'en faire part aux membres de l'association par l'intermédiaire du blog, recevez mes salutations disitnguées.

Fait à Saint Quay Portrieux le 05/11/2011                                 M Bertrand BURLOT

NB/ copie lettre pour blog de Michel Jounent

vendredi 4 novembre 2011

conseil du 3/11/2011



L'ENLISEMENT!!!



On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde et le conseil municipal réuni le 3 novembre 2011 n'invite pas à une rigolade généralisée.
Sur le 3ème point de l'ordre du jour, la majorité des élus (10 sur 17 ) ont, par écrit, exigé du maire la révision de deux délégations de signature.
Dans une ambiance délétère et où il est difficile pour ceux qui contestent de s'exprimer, le maire, avec l'adresse que certains lui reconnaissent, a louvoyé comme à son habitude!!!
Sur la délégation N°3: la réalisation de l'emprunt à la hauteur de 1 000 000 € destiné au financement des investissements prévus, le maire est allé à Canossa.
Il a reconnu le bien fondé de la demande des élus , mais il s'est bien gardé de faire état de l'utilisation de son dernier emprunt de 1 000 000 € contracté en décembre 2010 et toujours pas mobilisé.
C'est un cachottier M Blanc et c'est surtout un magistrat à l'activité bien solitaire.
"I am lonesome mayor".
Sur la délégation N° 4 : prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l'exécution et le règlement des marchés, etc... les 10 élus voulaient ramener le seuil de ces décisions à 3 000 € HT au lieu de 90 000 € HT, avec pugnacité et en faisant tonner l'avis du directeur technique (absent), le maire a alerté des risques de blocage de la vie municipale et surtout de la multiplication des conseils municipaux à venir pour diriger au mieux la commune.
Ce troisième point à l'ordre du jour s'est terminé sur la base d'un compromis tournant autour d'une délégation de 20 000 €.
Recevoir un tel camouflet , quarante trois mois après avoir fait voter à l'unanimité 16 délégations de signature pour la durée du mandat en dit long sur l'extrême dégradation de la relation entre le maire et ses colistiers.
Ces derniers ne peuvent plus se supporter et surtout les derniers supporters de cette équipe "Autrement" sont atterrés en prenant connaissance de la vie interne de la municipalité et de l'affligeante manière dont se déroulent les conseils municipaux.
Le 8ème point de l'ordre du jour a montré l'abîme qui sépare le maire et ses affidés à ceux qui n'en peuvent plus de son autoritarisme.
Entre une réfection a minima (autour de 500 000 € HT ) du haut de la falaise de la plage du châtelet et sa remise en l'état dans le style des années 1950 (autour de 1 100 000 € HT) soulève bien des questions et notamment l'évolution de plusieurs élus sur les aménagements à réaliser dans notre ville.
Cela veut dire tout simplement qu'à l'inverse de notre maire, des élus restent à l'écoute de la population.
La disparition programmée du minigolf a fait des ravages dans l'opinion quinocéenne aussi, faire disparaître le cachet si particulier de cette partie haute de la plage du châtelet est mal reçu.
Transformer le quartier autour du casino , transformer les jardins du Portrieux, saccager le haut de la falaise de la plage du châtelet , creuser un trou dans les finances locales et approfondir ce trou par l'investissement et le fonctionnement dispendieux du cinéma sont refusés par les quinocéens , des élus ont pris la mesure de cette défiance envers le maire.
Il faut accorder à chacun et aux élus en particulier le droit d'évoluer, si c'est pour l'intérêt général , il faut les encourager.
Le 10ème point de l'ordre du jour a scellé un peu plus le refus du maire d'entrevoir la candidature pour le cinéma d'un délégataire de service public en cadenassant la régie municipale en place par le vote de différents tarifs complémentaires.
Le 11éme point de l'ordre du jour: tarifs confiseries.
Ce point , cette discussion tempétueuse et le refus du conseil de doter le cinéma de la vente de confiseries n'auraient pas dû avoir lieu.
En effet, la régie de recettes pour le cinéma "Arletty "créée par la délibération N°11-08/07-07, dans son article 4, précise que la régie n'encaisse que les produits suivants: entrées payantes selon la tarification décidée par le Conseil municipal..... et rien d'autre.
Dans l'Arrêté Municipal N°2011 PERS 142 nommant M Lecoeur, directeur du Cinéma comme régisseur titulaire, il lui est interdit par l'article 7, la perception des sommes pour des produits autres que ceux énumérés dans l'acte constitutif de la régie sous peine de poursuites disciplinaires et pénales, etc...
Pour adopter un tarif pour la vente de confiseries, il fallait d'abord modifier la délibération instituant une régie de recettes du cinéma et modifier l'arrêté nommant le régisseur.
Aussi M le maire, inutile de stigmatiser les élus ayant voté contre l'établissement d'un tarif sur les confiseries , il fallait déjà commencer par respecter les textes régissant le code des collectivités territoriales et on aurait évité cette pantalonnade.
En ville, au lendemain de cette triste soirée de la vie municipale , les quinocéens se font rare à prédire un avenir à cette équipe municipale, aujourd'hui, désarticulée.
Lors du conseil municipal le 15 septembre, M le maire annonçait que dans la semaine, l'achat des murs de la maison de presse serait réalisée.
Un an après le vote de la délibération autorisant le maire à tout mettre en oeuvre pour réaliser l'achat des murs du commerce et le sauvetage du commerçant, on est toujours à attendre la purge des hypothèques.
Pas mal pour un expert spécialiste en affaires complexes.



JOUNENT michel