DÉONTOLOGIE ET ÉTHIQUE!!!
Au lendemain du conseil municipal du 3 novembre qui a vu la quatrième délégation du maire divisée par 4,5!!!, le maire a non seulement vu ses prérogatives rognées mais l'amplitude de ses responsabilités restreintes.
Lors de son élection triomphale, ses 22 colistiers (dont le conseiller Barbey-Chariou) lui avaient donné sans beaucoup réfléchir les plein pouvoirs en votant à l'unanimité 16 délégations.
Depuis, le maire M Blanc, a fait la démonstration qu'il n'avait besoin de personne et surtout pas de ses collègues pour diriger la municipalité.
Et comme il a l'intelligence de se connaître et de savoir qu'il n'est pas omniscient ,il a multiplié depuis l'appel aux bureaux d'études et aux conseillers occultes.
Mais trop c'est trop, l'histoire de la rénovation du quartier du casino avec la suppression du minigolf a provoqué un gros émoi dans la commune et fragilisé la conviction des élus qui avaient voté ces travaux de restructuration.
Les travaux de sécurisation de la plage du Châtelet n'étaient pas inscrits dans le schéma directeur "Saint Quay Portrieux 2020" , ils sont importants et d'un montant élevé si l'on veut reconstruire le haut de la plage à l'identique.
On comprend mieux alors que pour le maire, il lui est difficile de mener de front la réalisation de ces deux chantiers pour 2 600 000 € HT pour commencer ( autour du casino et de la plage du Châtelet) d'autant qu'il y a aussi les travaux prévus des jardins du Portrieux.
• avec l'hostilité de la population sur la destruction du minigolf (800 pétitionnaires).
• avec l'hostilité du conseil municipal sur le projet de reconstruire à minima le haut de la plage du Châtelet (11 abstentions sur 17 votants ).
• avec l'hostilité de la population sur la restructuration proposée des jardins du Portrieux (325 pétitionnaires).
• sans oublier l'incompréhension des quinocéens devant l'abandon du funérarium (400 pétitionnaires )
Le premier magistrat est affaibli au lendemain du conseil municipal et la question de son devenir à la tête du conseil municipal est clairement posée!!!
De tout côté, le maire est rembarré dans sa manière de diriger la municipalité et ce n'est pas fini.
Sa manière de mener les affaires communales est désarmante , au fil des mois il a perdu le soutien de quatre adjoints.
Il a connu la démission de six conseillers, il a écarté 5 directeurs généraux des services, l'annonce pour en engager un sixième est parue et puis surtout il est trop souvent absent de la ville.Sa visite pédestre de Kertugal sonne faux et elle vient bien tard dans ce quartier abandonné.
M Blanc espérait bien obtenir contre l'abandon de la troisième délégation celle de pouvoir emprunter 1 000 000 € , un meilleur compromis sur la quatrième délégation.
Il a dû accepter une réduction considérable sur le montant (de 90 000 € on passe à 20 000 €) de cette possibilité de passer, d'exécuter et régler des marchés par arrêtés , arrêtés dont il devait rendre compte au conseil municipal suivant leur promulgation.
Le vote de la modification de la quatrième délégation est une véritable mise sous surveillance rapprochée de l'activité solitaire du maire.
Recevoir un tel camouflet aurait conduit tout démocrate à remettre son mandat de premier magistrat à disposition du conseil à l'issu de cette soirée tumultueuse.
Ne pas le faire alimente un courant populiste chez le quinocéen, qui a beau jeu de dire que "la place est bonne" et que pour terminer la mandature, des élus sont prêts à beaucoup de reniements pour garder le titre "ronflant" de conseiller municipal.
Sur les deux emprunts de 1 000 000 € déjà réalisés dans le cadre de ses délégations, il y a beaucoup à dire .
• en juillet 2008, le maire a emprunté pour couvrir les pénalités de l'arrêt des travaux et l'abandon du délégataire de service public de l'aire de carénage.
• en décembre 2010, nouvel emprunt de 1 000 000 € pour des besoins de trésorerie eu égard au programme d'investissements.
Il était pourtant précisé, lors du vote de la troisième délégation, que les sommes empruntées étaient destinées au financement des investissements prévus par le budget.
Des pénalités et des dédits sur l'aire de carénage ne sont pas des investissements!!!
Et sur le second emprunt, la nature de l'investissement n'est pas précisée.
Il est dommage que les élus soient restés bien silencieux et surtout pas très curieux de l'usage fait par le maire de ses délégations.
Sur ce conseil du 3 novembre 2011, il faut laisser le dernier mot au conseiller Tanon qui, avec son langage abrupt, a dit tout haut ce que pensent les colistiers amis du maire .
Tous, la majorité des élus maintenant , se positionnent pour emmerd.... le maire et il en sera ainsi pour la suite de la mandature.
Cette attitude, ce n'est pas un programme de rechange pour diriger la commune mais le résultat d'une gestion autoritaire, solitaire de la ville et surtout méprisante du maire à l'égard de ses colistiers .
Parmi les rochons..., M Le maire , il y a des rancuniers et à l'approche de la discussion du budget primitif 2012, cela risque de tanguer fort à la mairie.
JOUNENT michel
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