Pages

jeudi 1 décembre 2011

on marche sur la tête 01/12/2011




ON MARCHE SUR LA TȆTE !!!




Une association "Ciné St ké" dont le but avoué était la création d'un ciné club, sort des clous, se fait le porte-coton du maire et déconsidère le travail des élus.
"Ciné St Ké" se proposait aussi d'accompagner, de favoriser, de développer les activités du cinéma de saint Quay Portrieux.
Le 9 août 2011, le secrétaire et futur Président de l'association déclarait que la phase de soutien à la réouverture du cinéma prenait fin et que l'association s'orienterait vers d'autres projets et notamment celui d'un ciné club.
Le soutien au cinéma par les sociétaires n'a pas été des plus performant entre le 9 août 2011 et le 16 novembre 2011; il suffit pour cela de constater que le site de l'association est resté muet , sans doute, ils étaient plus centrés sur le moyen de se débarrasser de leur Président, l'encombrant sieur Le Tallec.
Ce ne sont pas des élus !!!, mais la majorité du conseil municipal qui veut se saisir du dossier Cinéma, Mmes et Mrs les sociétaires de"Ciné St Ké"!!!
Cette restructuration a suivi un chemin anormal, le conseil s'est régulièrement retrouvé à découvrir, après coup, les décisions prises par le maire.
Ce projet, tant sur l'investissement que sur le fonctionnement, a échappé au contrôle des élus.
Il est des plus bizarre, voir insupportable, que dans la collectivité territoriale la plus proche des citoyens ( la commune ) de constater que le secret sur tout soit érigé en système de gestion par le premier magistrat.
On est de plus en plus loin des déclarations préélectorales du candidat tête de liste de l'équipe "Autrement" qui avait du mal à cacher sa colère devant l'absence de vision et l'opacité de la gestion de la municipalité sortante.
Et le maire disait bien fort "Quel gâchis humain et d'argent!!!
Dix ou onze élus veulent avoir toutes les cartes en main pour gérer au mieux le cinéma.
Gérer au mieux , cela veut dire aussi que c'est seulement aux utilisateurs de payer l'investissement et le fonctionnement de la salle de projection.
Cette situation est la conséquence de la loi d'airain qu'impose la création d'un budget annexe.
Aujourd'hui ,on entend fréquemment le raisonnement suivant :
Le cinéma est là, c'est une magnifique salle à la programmation intéressante , ne cherchons pas trop à savoir son mode de fonctionnement et formons le voeu que la fréquentation soit la meilleure possible.
C'est un raisonnement à court terme et il changera quand les impôts augmenteront.
Cette crainte de voir filer le coût de fonctionnement du cinéma guide la majorité du conseil à revoir de fond en comble les décisions prises par le maire et maintenant défendue par la pétition alarmiste de "Ciné St ké"
Ce ne sera pas la première et dernière fois qu'un maire soit l'artisan d'un projet mégalomaniaque au coût de fonctionnement exorbitant.
Les exemples de ce genre sont multiples et se retrouvent dans la presse, à la radio et à la télévision
A Saint Quay, il n'y a jamais eu d'études de marché sérieuse sur la remise en fonction du cinéma, on n' a jamais évoqué la possibilité de le faire dans le cadre de la communauté de communes du "Sudgoélo", son fonctionnement est le résultat d'un bras de fer entre le maire et plusieurs élus et explique la tension extrême au sein du conseil municipal.
A Saint Quay Portrieux tous les quinocéens constatent que le cinéma est une belle réalisation , personne ne souhaite son échec commercial mais beaucoup s'inquiètent du déficit qui s'organise dans le cadre de la régie municipale.
Beaucoup de quinocéens se posent la question sur l'utilité d'un directeur de la salle à plein temps, une fois l'installation mise en route par ce professionnel, une fois que l'on sait que les films projetés proviennent d'une société de distribution.
Ils se demandent aussi si c'est vraiment son rôle de vendre des tickets d'entrée.
Et puis est-ce normal de le voir demander aux clients du cinéma de signer une pétition réclamant, en quelque sorte, derrière des propos alarmistes , de le maintenir dans son emploi de directeur de la régie municipale?
Huit mois après son embauche, la convention liant les enfants des écoles d'ici et d'ailleurs pour une fréquentation populaire du cinéma ne semble toujours pas établie.
Le cinéma a connu, selon l'edito du maire dans le périodique "Le phare", 4 000 entrées pour ce premier mois d'activité.
C'est bien, très bien, mais ramené à 60 séances, cela donne une moyenne de 66 spectateurs sur 167 places disponibles par projection et l'on retrouve, après des séances faisant le plein, des séances avec des fréquentations au niveau de l'ancien cinéma.
Cette réalité laisse malheureusement présager qu'une fois la curiosité passée et la programmation de films "locomotive", rien ne changera vraiment pour redonner du tonus à la vie locale.
M le maire a fait le pari extrêmement risqué de mettre au centre de l'activité de la municipalité le cinéma, il néglige tout le reste et après pratiquement les 2/3 de son mandat, son projet de créer une dynamique nouvelle est toujours à l'état d'embryon.
La dégradation et la cohérence de l'équipe municipale continuent à se déliter , à l'approche de la discussion du budget primitif 2012, les nuages lourds s'accumulent au dessus de cette municipalité.

JOUNENT Michel.


1 commentaire:

CHEIK EN BLANC a dit…

UNE DYNAMIQUE NOUVELLE POUR ST QUAY ?

Nous l'attendons encore.

Notre premier Magistrat pourrait peut être s'inspirer des dispositions prises par la Mairie de la commune voisine pour son développement :

- plusieurs hôtels rénovés, nouvelle restauration, dont 1 de grande gastronomie, aménagement bord de mer, etc ...

Elle pourrait même obtenir son classement "tourisme"

Quel programme !