CONCERTATION!!! MON OEIL....
La dernière tartuferie de notre maire , son dernier leitmotiv est de se répandre sur son blog en écrivant une suite de contrevérités plus ou moins élégantes.
Le nouveau sésame de la vie démocratique de notre municipalité serait, selon lui, " La concertation."
Le maire, hélas, en écrit les règles, sa dimension et surtout qu'en toute circonstance, il est le seul à pouvoir l'organiser.
La concertation, la vraie, est au niveau d'un conseil municipal la prise en compte en les mutualisant de l'avis des uns et des autres pour construire un projet commun.
Autrement dit et le plus simplement du monde, il faudrait que les différentes composantes du conseil puissent se rencontrer pour élaborer la politique municipale la plus juste dans l'intérêt du plus grand nombre de Quinocéens.
On est aux antipodes à Saint Quay Portrieux de cette conception de la vie municipale.
Il faudrait évidemment respecter les élus qui, régulièrement, expriment un avis différent du maire, cela s'appelle la démocratie et de ce coté là, on est loin du compte.
Elu maire en mars 2008, M Blanc ne veut toujours pas admettre que la situation a radicalement changé à son désavantage et que sa position de maire mis régulièrement en minorité est intenable.
La concertation passe par la présence du maire dans les murs de l'hôtel de ville et surtout son acceptation à rencontrer tous les élus, ici dans cette commune du Sudgoélo, c'est tout le contraire.
On peut multiplier les exemples où ce mot "concertation" est vide de sens et de contenu .
L'exemple le plus frappant pour n'en prendre qu'un, est celui de l'aménagement urbain du quartier du casino.
M Blanc, comme pour la restructuration du cinéma, a fait de ce programme urbain son domaine réservé.
Il a "baladé" son conseil municipal comme il a "baladé" le minigolf de solution en solution pour aboutir à une délibération jugée non décisionnelle par le Préfet des Côtes d'Armor.
les travaux en cours , autour de la maison de la presse et du café-tabac seront terminés
avant le 15 juin 2013.
avant le 15 juin 2013.
L'élection municipale complémentaire de septembre 2012 à mis un terme à ces approximations de refonte du centre ville .
Les 7 nouveaux élus , encore d'accord entre eux au 20 septembre, l'étaient sur la sauvegarde du minigolf dans sa surface et lieu initial.
Le maire, le sachant, a tout de suite, de sa propre autorité, suspendu la reprise des travaux et, comme cela ne suffisait pas, il a clamé haut et fort que la commune allait devoir subir par l'irresponsabilité de la nouvelle majorité du conseil un contentieux avec l'entreprise "Eurovia " d'un montant de 400 000 € (200 000 € pour des indemnités et 200 000 € pour des matériaux déjà livrés sur le chantier).
Rassurez vous Quinocéens , le chantier continue et il n'y aura pas de contentieux !!!
L'économie du chantier, suite au maintien du minigolf, est restée dans les "Clous" et la passation du marché n'est pas remise en cause.
La seule leçon à tirer sur ce chantier si important pour redonner un lustre à notre station est de dire que, sous couvert de son autoritarisme, notre maire a mis le bazar dans ce quartier.
Conjugué au mauvais temps , le chantier a pris au minimum quatre mois de retard; après la pause estivale, il se terminera dans le courant du premier trimestre 2014.
Faire passer son emprise sur le conseil municipal avant l'intérêt des Quinocéens, telle est la stratégie de M Blanc qui ne supporte pas un avis différent du sien et qui surtout se fait une piètre opinion des membres de son conseil municipal.
Pour résumer, notre maire n'est pas le meneur d'hommes que la commune a besoin pour lutter efficacement contre les retards pris dans tous les domaines et surtout pour lutter contre son problème numéro UN... une démographie où la jeunesse est absente.
A quelques mois de la fin de cette mandature, de toutes ces promesses non tenues, de ces conflits municipaux accumulés , la conviction centrale mise en exergue dans son programme électoral par M Blanc pour bien gérer la ville prend un relief bien singulier...
Il nous disait avec la modestie qu'on lui connaît.
"Il ne faut pas avoir le goût de soi .
Il faut avoir le goût des autres"
Il sera bientôt difficile de faire croire aux Quinocéens que M Blanc n'a pas eu, pendant son mandat, autre chose que le goût de lui même et sa préférence à résider à Paris au milieu de ses amis de " la France d'en haut".
JOUNENT Michel.